- 𝔞𝔡𝔢𝔪𝔬, 𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐫𝐨𝐮𝐠𝐞 ™
Sofia et Tarik,
« 𝐔𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐞 𝐝𝐞́𝐣𝐚̀ 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐜𝐞́𝐞 𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭, 𝐣𝐞 𝐭'𝐚𝐢 𝐫𝐞𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞́. »
25 mai 2020 - 30 octobre 2020
cette histoire n'est pas une chronique.
[terminé...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
𝐒𝐎𝐅𝐈𝐀, [𝐎𝐜𝐭𝐨𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟎𝟒]
"Quand tout ces gens pensaient que t'étais qu'un vaurien ?"
J'entame déjà ma deuxième semaine de vacances, j'ai passé mes journées avec Nabil et Lukas, chez eux ou chez moi, dire que l'on a pas fais de bêtises ça serait mentir, je pense que la meilleure que l'on a fait c'est de planquer des vélos dans des poubelles à ordures.
Je vois pas beaucoup Tarik en ce moment, il fait beaucoup d'heure supplémentaires et je l'ai jamais vue aussi fatigué, on se voit une dizaine de minutes par jour car quand il rentre il a juste envie de prendre une douche et dormir, il s'arrache au boulot et je suis fier de lui mais j'ai peur pour sa santé, j'ai même l'impression que René s'en fou, il y a beaucoup de tensions entre eux en ce moment d'après ce que m'a dit Nabil, ça ne m'étonnerais même pas qu'il fasse des heures supplémentaires juste pour éviter son père et lui montrer qu'il n'est pas un « moins que rien » comme il a pu lui dire pendant leur dernière dispute, ça me rend triste car je sais que ça touche beaucoup Tarik, son caractère c'est encore plus renforcé, il est devenu encore plus froid qu'avant avec les gens mais avec moi il n'a pas changé, je suis surprise de voir combien il prend soin de moi.
Aujourd'hui je passe ma journée sur Paris avec ma mère et Kenza, apparemment elle et Nihel veulent essayer quelques choses, ça me surprend de mon frère, lui qui n'a jamais voulu se poser, maintenant il a une copine qui a un enfant en plus de ça mais la petite est sous la garde de son père, Kenza l'a seulement un week-end sur deux et une semaine sur deux pendant les vacances, à chaque fois qu'elle parle de sa fille, elle a les larmes aux yeux et ça se voit que ça la touche profondément.
Nous sommes passés au coiffeur pour commencer, ma mère a rafraîchi sa couleur tout comme Kenza alors que moi j'ai coupé mes cheveux, ils étaient long et assez abîmés alors j'ai coupé un peu moins de dix centimètres mais je garde quand même de la longueur.
Kenza - Oh là ! Elle pointe du doigt une boutique de sous-vêtements. J'ai besoin de refaire mon tiroir à sous-vêtements.
Maman - Si, moi aussi ! Elle rigole toutes les deux et je les suis dans la boutique.
Je regarde un peu les sous-vêtements sans pour autant prendre quelques choses, mon père m'a passé une petite liasse d'argent, de l'argent sale et j'ai franchement pas envie de le dépenser... mais mes yeux s'arrêtent sur un ensemble en dentelle noir, il est carrément canon !
