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7. Si j'étais dans GDCP... J'aurai refais le portrait à Lord Cassius pour être un mauvais père... =D

J'étais ma sublime salle. Totalement dédiée à moi, évidement. J'observais la splendide statue en luménite qui me ressemblait. On ne pouvait égaler une telle perfection. Moi, Lord Cassius, j'avais réussi ma vie. Maintenant, il allait falloir que je m'occupe de mon idiot de fils. Pourquoi était-il aussi... immature ? Imparfait (et pas le temps...)? 

Soudain, du bruit derrière moi attira mon attention. Je me retourna, dans toute mon élégance, et je me retrouva face à une jeune fille des plus imparfaite ! Ses cheveux bruns lâchés accentuaient la bizarrerie de ses yeux marrons (encore une avec des yeux bizarres) qui respiraient la malice, ses vêtements étaient sales et chiffonnés et une cicatrice fraîche transperçait sa joue. 

- Bonjour, Lord Cassius. 

- Bonjour, très chère demoiselle. Auriez-vous l'amabilité de vous présenter ? Et de me dire ce que vous faites chez moi ? 

Le dégoût vibrait dans ma voix, mais comment une telle... chose pouvait se présenter à moi vêtue de cette manière ! Tiens, comme la petit Sophie je percevais les émotions de la jeune fille sans la toucher. Autant dire qu'elle ne m'aimait pas vraiment... Et je sentais qu'elle avait eu une dure journée.

- Et vous, auriez-vous l'amabilité de recevoir sans broncher mon poing dans votre figure ! 

Elle m'imitait très mal, c'était peu dire. Son ton n'avait rien de noble, et j'avais comme l'impression qu'elle ne cherchait pas juste à m'imiter... En effet, je reçu un coup de poing en pleine figure. 

J'avais mal, évidement, mais j'essayais de faire bonne figure quand même, tout en étant énervé. J'allais lui répondre quelque chose de désagréable, lorsqu'elle prit la parole.

- Pourquoi ?

C'est une blague ! Cette question, c'est plutôt moi qui aurait dû la poser ! Je lui demanda de s'expliquer, un peu agressivement. 

- Pourquoi vous êtes aussi dur avec Keefe ? 

- Ce vaurien ? 

Elle avait maintenant une mine mi-triste, mi-énervée. 

- Non. Ce n'est pas un vaurien. C'est un garçon très gentil qui a le don de faire rire ses amis. Il est très doué autant avec son pouvoir d'empathe, qu'avec une étoile gobeline. Sans lui, Sophie se serait déjà effondrée depuis longtemps. Alors cessez de dire qu'il ne vaut rien, car c'est faux. Il vaut bien mieux que vous. 

Elle avait une mine tellement triste, et ses émotions reflétaient une telle empathie et une telle pitié que je me suis demandée un instant si elle n'était pas empathe. Bizarrement, ses paroles m'atteignaient en plein coeur. 

- Allons nous asseoir, si vous voulez bien. 

Son coup de poing ne me faisait plus mal, et je ne lui en tint pas rigueur. Nous nous sommes installés dans un petit petit salon du 241e étage, et j'ai commencé à me livrer à elle. Je sais, me livrer à une gamine de quoi ? Quinze ans ? Qui venait en plus de me mettre un coup de poing, ce n'était pas très cohérent, mais cette gamine était différente. Et elle savait écouter comme personne. 

- Voyez-vous, mademoiselle, j'ai eu un frère. Un grand frère parfait, qui s'attirait toutes les bonnes grâces de nos parents. A chaque fois que mon père posait les yeux sur moi, j'y lisais du dégoût. Et ce fut pire lorsque j'eu acquis mon pouvoir d'empathie. Leurs émotions étaient tellement hostiles qu'à chaque fois que je leur prenais la main, j'avais l'impression de recevoir un torrent de lave sur mes mains. Quoi que je fasse, mon frère faisait toujours mieux. Je n'étais jamais premier, juste l'éternel second. J'ai fini par m'exclure peu à peu de cette famille, qui avait honte de moi. Mais un incident terrible termina de m'éliminer de la famille. En effet, mon frère et moi aimions jouer au bord de la falaise, tout en faisant attention à ne pas tomber. Seulement un soir, ce qui dû arriver, arriva. Mon frère tomba sur une pierre glissante, et perdit l'équilibre jusqu'au bord de la falaise. Il avait réussi de justesse à se tenir à une pierre, en bord. J'ai accouru jusqu'à lui, essayant de le remonter. Mais j'en ai été incapable, et mon frère est mort...   

Hanté par son regard apeuré, me regardant alors qu'il tombait vers le sol, à plus de quatre mille mètres, je n'arriva pas à continuer. L'adolescente me prit la main, et une belle lumière blanche m'entoura. Je n'ai compris ce qui se passait seulement lorsque la lumière disparut. Mon mal s'était apaisé, et cette pique qui me serrait le coeur s'est lentement desserrée. 

La jeune fille me regardait gentiment, et je sentais que ses émotions étaient encore plus sympathiques à mon égard. 

- Et vous croyez que donner la même impression de haine à votre fils est une bonne solution ? Je veux dire, vos parents étaient horribles. Mais regardez votre comportement avec votre fils, et vous verrez que ce n'est pas beaucoup mieux. 

Soudain, la réalité me frappa en plein visage. J'étais un mauvais père. Un très mauvais père. 

- Mais que faire ! Il doit me détester, maintenant ! Déjà qu'il a fugué je ne sais où après être revenu de chez les Invisibles... 

Elle éclata de rire. 

- Mais c'est pourtant simple, non ? Il suffit de lui montrer l'amour que vous éprouver pour lui. Il ne faut pas que vous le poussiez à devenir parfait. Il faut que vous le poussiez à devenir lui-même. Encouragez-le. Félicitez-le et intéressés vous à lui, à ses passions, ses amours... Devenez proches comme un père et son fils. 

J'ai réfléchi. Ce n'était pas gagné, mais avec un effort, ça devrait être réalisable. A cet instant, je me suis rendue compte que je ne connaissais même pas le nom de cette jeune demoiselle ! J'ai relevé les yeux, mais désormais Keefe était assis dans le fauteuil adjacent de la jeune fille, l'air ahurit.

- Encore toi...

Tiens, il connaissait la gamine ! Ca n'aurait pas dû m'étonner... Mon fils jeta un coup d'oeil au meubles, et lorsqu'il croisa mon regard, il pesta. La jeune fille se leva et m'adressa un clin d'oeil.

- Bon ben c'est pas tout, hein, mais c'est que je dois y aller. On va essayer d'empêcher la fin du monde avec mes potes. Alors à plus tard, j'espère ! 

Et elle a franchit la porte, comme si elle nous avait dit qu'elle allait cueillir des fleurs... Je pense que cette gamine était un peu dérangée, quand même... Keefe toussa, se demandant certainement ce qu'il faisait ici. Je me suis levé, et je l'ai serré dans mes bras. 

- Euh... tu es malade ? Tu veux que j'appelle Elwin ? 

Ce que je dis ensuite le pétrifia sur place. Il avait l'air tellement bouleversé, qu'il lâcha une larme. Je lui dis :

- Je t'aime, Keefe...

Abasourdis, le môme. Il finit par se reprendre, et dans un élan de tendresse, il me répondit :

- Moi aussi... 

Finalement, tout n'était peut être pas perdu ? 

Et voilàààààà 

A votre avis, quel monde notre fan peut-elle aller sauver ? Vous le saurez peut être bientôt... Ou pas ! Ce sera en fonction de mon humeur ! 

J'espère que ça vous a plus, en tout cas, je suis super contente parce qu'on a dépassé les 70 vus en 7 chapitres ! Merkiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Vous êtes les meilleurs ! 

Gros bisous et à bientôt,

L.V

100 choses que je ferai dans... GDCP !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant