Une Parka Orange à fourrure

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Je n'ai plus aucune notion du temps ... ça fait combien de temps qu'on est pas sortie d'ici  ? Pourtant j'aurais cru qu'il avait pris de la nourriture pour plusieurs mois.

Pas d'importance après tout ça ne va pas régler notre problème.

Les provisions s'amenuisait au fil du temps, d'ici quatre jours nous n'aurions plus rien à manger. pensai-je en me pinçant l'arrête du nez.  Ma feuille d'inventaire des rations n'était remplis qu'à moitié, ce qui ne  me réjouissait pas. 

- Qu'est ce qui te préoccupe ? demanda Lenny en posant une bassine de vêtement.

- Il faudrait que l'on partent au Target . dis-je en évitant son regard.

- Tu sais ce qu'il s'est passé la dernière fois . me reprocha-t-il l'air grave.

- C'est bon j'en connais les risques . soupirais-je . Et puis tout les magasins alentour sont dévalisés, on n'a pas le choix !

- Pourtant tu sais ce que j'ai entendu et vu ... insista-t-il. Il y avait clairement des humains !  des groupes de gens  au moins une cinquantaine ,on ne sait rien d'eux ... imagine qu'ils soientt hostiles !

- On a déjà eu cette discussion Lenny ! rétorquais-je en frappant ma main sur la table, Lenny se tut et me regarda sans rien dire. Je sais que tu ne veux pas qu'il m'arrive quelque chose mais il faut y aller.

Il me regarda silencieusement, quand Lenny faisait ça : il réfléchissait 

- Bon d'accord mais ... fais attention. conclu-t-il inquiet 

- Len ne fait pas cette tête, je reviendrai entière. ajoutai-je en espérant le rassurer, ne voyant pas de changement je lui promis d'arrêter la mission si ça devient trop dangereux et de rentrer tout de suite, Lenny fut tout de suite plus convaincu.

Mon sac était soigneusement élaboré pour mon excursion, seulement un bouteille d'eau y figurait. 

Je devais pouvoir transporter le maximum de provisions

C'est pourquoi ma ceinture transportait mon Colt, mes deux chargeurs dans ma poche, ma lampe torche accroché à la lanière de mon sac, mon briquet et mon canif bien rangé dans ma seconde poche, pour parfaire le tout un talkie-walkie fonctionnel volé (tout comme la ceinture) à un commissariat.

     Avant de partir je jetais un œil dans un miroir cassé : mes cheveux brins avait conservé une trace de violet du à la teinture que je me suis faite, mon piercing à l'oreille n'avait pas bougé,  mon tee-shirt AC-DC préféré avait une vilaine tâche de sang, mon jean militaire à quatre poche toujours aussi confortable, mes converse usées par le temps et le collier en étoile que ma mère m'avait donné. 

Ce pendant il me faudrait m'habiller plus chaudement, on est en automne merde !

Un bonnet noir et et un pull Adidas plus tard me voilà prête à partir, je me dirigeais vers la porte mais  Lenny m'arrêta tout de suite avant de sortir.

- Non tu ne sortiras avec ça ! t'a une énorme tâche de sang dans le dos. s'écria-t-il en me lançant une doudoune orange clair à capuche fourrure. En plus il y a un coupe vent .ajouta-t-il   

    Je hochais la tête en enfilant la doudoune, ça fait un peut South Park mais c'est nettement plus chaud par contre niveau discrétion ... peut-être qu'on me confondra avec les feuilles d'automnes

En prenant une grande inspiration j'ouvris la porte et sortit, une vague d'air frais me fit éternuer. Sans attendre je pris mon pistolet et marcha en direction du Target , il était un peu loin de la maison mais il ne valait mieux pas prendre la voiture.                                                                            Autour de moi plein de maison était abandonné et sali par le temps, toutes étaient identique sans distinction ce qui facilitait notre camouflage, la végétation poussait un peu partout ou du moins là ou il n'y avait pas de goudron. J'essayais de ne pas marcher dans les flaques boues , ce qui est une chose difficile mais je préfère ça plutôt que devoir passé sur la route pleine de zombies. 

Mon endurance était mise à rude épreuve mais je tenais le coup, après 10 minutes de marches j'entendis un gargouillement. J'aurais du manger ce matin pensais-je en accélérant le pas. Le gargouillement s'intensifia au fur et à mesure que je marchais ... bizarre ... je n'ais pas aussi faim que ça. Le gargouillement ce transforma en grondement, aussitôt je m'arrêtais et regardais au alentour je regrettais aussitôt d'avoir tourner la tête :

 Devant moi se dressait un mur de mort-vivants sûrement affamés. Tous aussi horribles avec des membres en moins, du sang caillé et de la crasse partout sur eux, un regard avide de chair humaine.

Je me tétanisais sur place, jamais je n'avais à faire à une telle vague de zombies. Sans attendre je fis demi-tour silencieusement et continuais en zigzagant entre les maisons un bruit à côté de moi attira mon attention. Je n'eus à peine le temps de réagir qu'un zombie sauta sur moi, il essaya de me croquer la tête mais je le bloquais avec mes deux jambes, aussi vite qu'il était arriver je le repoussais, puis deux balles dans le crâne. PAN ! le sang gicle et m'éclabousse. 

Je devrais penser à me prendre un masque pensais-je.

Un second zombie arriva mais cette fois-ci j'eus le temps de le remarquer, pour lui je le donnais le même sort que le premier, sauf qu'un troisième vint puis un quatrième et ils devenait tout de suite envahissant. Je ne comptais pas utiliser mes balles inutilement.

Tout de suite je couru dans une maison la plus proche, j'entrais rapidement dans le lotissement et barricadait les entrées avec des meubles bouffées par les mites. Les zombies n'abandonnaient pas et continuais à taper sur la porte et aux fenêtres.

Les meubles ne tiendrait pas longtemps.

Rapidement je gravis les escaliers et m'enfermais dans une chambre à la déco hippie et psychéldélique , puis je regardais partout autour de moi à la recherche d'une barricade solide. Me voici à pousser tout les meubles vers la portes, que ce soit la commode, le placard et même le lit.                                                             C'est donc en sueur que je m'étalais par terre, sauf que je n'ai pas le temps de reprendre mon souffle. Je saisis le talkie-walkie en essyant de respirer plus calmement 

- Il y a quelqu'un ? demandais-je 

- Je suis là ! répondis-rapidement Lenny affolé. Tout va bien ?. à l'autre du talkie-walkie j'entend du verre qui se brise

- Euh ... toi est-ce que tu va bien ? lui retournais-je la question

- Mmmm ... enfaite il y a une énorme invasion de zombies de notre côté on s'apprête à partir.

- J'ai le même problème ... il y a une meute de zombies à mes trousse. dis-je en essayant de me concentrer et de rester calme.

- On vient te chercher tout de suite ... où est tu ?

- Dans une maison ... avec euh ... ( J'ouvris la fenêtre et passait ma tête dehors à la recherche d'un élément distinctifs )

- Dis moi simplement où tu te trouve Shelley. s'écria-t-il en panique

- Toutes ces putain maisons ce ressemble ! tu ne me trouveras jamais de cette manière. m'écriais-je. (depuis la fenêtre je vis que les zombies avait trouvé un moyen de rentrer). Bon écoute je vais envoyer un signal ou un truc du genre soit attentif.

- On arrive. conclu-t-il hâtivement

Mon regard se baladait dans la pièce, à la recherche d'un quelconque indice. Mes yeux se posèrent ensuite sur des bougies senteurs du types : Rose écarlate ou Cannelle douce. Aussitôt je pris mon briquet et essayait d'allumer les bougies d'une mains tremblantes, après des dizaines d'essaie raté j'essayait de me calmer. 

Le stress ne me permettrait pas de réussir.

Après une longue inspiration je fredonnais Ocean Eyes  pour essayer de me calmer, mes mains était tout de suite plus facile à contrôler. J'allumais les trentaines de bougies et les disposais soigneusement sur des tonnes de feuilles de papier, après ça j'était sûr que les zombies ne viendrait pas me chercher des noises de plus ça ferait un merveilleux signaux de fumée.

Je montais sur le toit et agitais ma doudoune au cas où il aurait vraiment des doutes sur mon signal.

Dix minutes plus tard une Jeep verte forêt fis son apparition. ENFIN je commençais à avoir mal au bras.






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