Chapitre 6

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Wesley

La journée s'annonce plutôt rude. Au moment ou je vais voir Amber, j'ai légèrement peur de perdre les pédales. C'est évident que je ne vais pas être capable de me contrôler et de lui dire clairement qu'elle n'est pas la bienvenue dans l'équipe.

Je prends mon sac à dos et mon sac de sport et dévale les escaliers pour partir à l'école. Ma bagnole m'attend dans la cours de mon immense maison. Je lance mes sacs sur le siège passager. Je démarre ma Audi et je me rend jusqu'à l'école. Je me stationne et entre dans l'établissement. Je commence en sport heureusement, car je vais pouvoir me vider la tête et arrêter de penser à cette fille que je déteste. Je passe à ma case pour y déposer mon sac à dos et je repars immédiatement en direction des vestiaires. Les mecs sont déjà en train de se changer lorsque je passe la porte. Je les rejoins et commence à me changer. Je retire mon chandail et Thomas en profite pour me lancer un commentaire.

Tom: Tu devrais peut-être te remettre à l'entraînement. 
Moi: Ta gueule mec, tu devrais te regarder avant de parler.

Nous éclatons de rire et une fois tous habillés en linge de sport nous nous dirigeons vers le terrain de foot dehors parce que nous faisons du flag football. Les garçons et moi sommes les meilleurs de la classe évidemment. Le prof ne prend même pas la peine de nous donner d'explication et il fait seulement siffler son sifflet pour que nous commençons les exercices en équipe de deux. Ce n'est quand même pas le premier cours que nous avons depuis la rentrée, lorsque j'arrive pour me placer avec Tom, une meuf ressurgit de nul pas et me demande de me mettre avec elle. Je ne vais certainement pas refuser. Qui sait, peut-être qu'elle va être mon prochain bon coup si je fini par organiser un party chez moi. J'hoche la tête pour lui confirmer que je vais me mettre avec elle et je me recule pour mettre de la distance entre nous. Je ne vais certainement pas lui lancer le ballon à un mètre de distance.

Cela fait déjà quelques minutes que nous nous lançons le ballon et sans blague, je crois qu'elle a réussi à me le lancer dans les main deux à trois fois sur une trentaine de lancée. J'ai hâte que le prof siffle question de commencer une partie. Elle me lance le ballon et il atterrit à mes pieds. Je le ramasse et marche en direction de ma partenaire.

Moi: Allez viens là. Je vais te montrer à lancer.
Elle: Hum, t'es sûr ? Tu sais que tu n'es pas obligé.
Moi: Ouais, je sais. Si je le fais c'est parce que j'en ai envie, alors arrête de te faire désirer et viens plus proche. Je ne vais quand même pas te manger, quoique si tu me le demande, je le fais sur le champ.
Elle: (En rougissant) Humm, ouais haha okay.

Je la place dos à moi la plaque contre mon torse. Elle est gêné, je le sens. Je passe mes bras par dessus ses épaules et places mes mains sur les siennes.

Moi: Détend toi. Tu ne dois pas être tendue comme ça pour lancer si non tu risque de te blesser.
Je la sens se détendre de plus en plus. Ses épaules sont moins raides et sa main est moins crispée sur le ballon. J'ai toujours cet effet là sur les filles. Elles sont hyper stressées et tendues au début et une fois que je leurs aie demandé de se calmer, elle baisse la garde.

Moi: C'est quoi ton nom ?
Elle: Cristal.
Moi: Alors Cristal, tu dois mettre tes doigts comme ça sur les cordes du ballon pour avoir un minimum de poigne. Ensuite, tu armes ton bras à 90° et tu lances le ballon.
Elle: Okay.

Je place ses doigts correctement et fais les déplacements de son bras avec elle. Je lui fais répéter le mouvement d'armement encore quelques fois et je crois qu'elle est enfin prête.

Moi: Je vais me reculer et tu vas lancer le plus fort possible. N'oublie pas que tu dois armer ton bras.
Elle: C'est bon.

Je me recule pour mettre quelques mètres de distance entre nous pour qu'elle puisse me lancer le ballon. Je lui cris de lancer et elle fait toutes les étapes que je viens de lui apprendre pour finalement me lancer le ballon directement dans le ventre. Je ne m'attendais pas à autant de force, mais j'ai tellement reçu de ballon dans le ventre quand j'étais plus jeune que je n'ai rien senti. Je m'approche d'elle avec mon plus beau sourire.

Moi: Bravo ! Tu vois, ce n'est pas si difficile.
Elle: On peut dire que j'avais le meilleur prof aussi.
Moi: Si tu le dis. Allez refais en un.

Elle est dans ma poche. Je sais très bien qu'elle va finir dans mon lit tôt ou tard. Pendant que je me recule, Tom me fait un signe de tête de découragement. Bah quoi ! C'est pas ma faute, c'est elle qui à voulu se mettre en équipe avec moi. Je sais très bien ce que Thomas pense de ma manière d'agir, mais j'en ai rien à foutre. J'ai des besoin à satisfaire moi.

Le cours vient de se terminer et je suis le dernier dans les vestiaires. Le prof m'a gardé après le cours pour me parler de comment j'avais aidé Cristal. Je suis en boxer quand la porte s'ouvre. Je m'attendais à voir un gars franchir la porte, mais je suis surpris de voir que c'est Cristal. Elle s'approche de moi et s'arrête à quelques centimètres d'écart. Ses yeux fixent ma bouche et je sais exactement ce qu'elle veut. Je réduis l'espace entre nous et l'embrasse rapidement. Nous n'avons pas beaucoup de temps devant nous, mais nous en avons assez. Je lui enlève son chandail et elle me laisse prendre ses seins dans mes mains. Ses mains descendent de mon coup à l'élastique de mon boxer en laissant des frissons sur mon torse. Quant à moi, je lâche ses seins et je défais son pantalon. Pas question de perdre une minute de plus. Cristal se tortille légèrement pour faire tomber son pantalon et sa petite culotte au sol. Mon boxer va rejoindre son linge et je la prends par les fesses pour la soulever. Ma queue est à l'entrée de sa chatte, mais pas question que je la pénètre sans condom. Je fouille dans mon sac en tenant Cristal fermement pour ne pas qu'elle tombe. Je trouve la capote et je vais dans les douches. Il y a moins de risque de se faire prendre. Elle m'embrasse dans le cou et j'ai besoin de la pendre maintenant. Je la plaque au mur des douches pour la maintenir en place et je mets la capote. Sans avertir, je m'enfonce le plus loin possible en elle. Elle lâche un cris de surprise et je plaque ma bouche sur la sienne pour ne pas que ses gémissements résonnent dans tout le vestiaire. Sa chatte est toute humide, elle me veut depuis longtemps. Je commence à donner des coups de hanches pour lui faire perdre la tête. Je caresse ses seins sans arrêter mes allers et retours. Elle se cambre pour que je la prenne plus profondément. Je la prend par les fesse et je vais la poser contre l'autre mur des douches. Son dos presse un bouton sans faire exprès et l'eau ruisselle sur nos corps nus. Elle fait parcourir sa bouche partout sur le haut de mon corps. Je frissonne quand elle pose les lèvres sur le haut de ma clavicule. Elle remonte la tête pour me chuchoter dans l'oreille.

Cristal: Wes.. Oh mon dieu ! J'y suis presque

Ses ongles me griffent le dos, mais j'en ai rien à foutre. Je donne un dernier coup de reins et plante mes lèvres sur celles de Cristal pour étouffer son cris. Je viens en elle et nous restons dans cette position quelques secondes question de retrouver nos esprits. Je me retire et je la retiens par les hanches pour ne pas qu'elle glisse.

Cristal: Merci..
Moi: Pas besoin de remerciement, c'est ma récompense pour t'avoir appris à lancer un ballon de foot.
Cristal: Bon... Je crois que je vais y aller.
Moi: Ouais. Bonne idée.

Je sort des douches et je vais jeter la capote dans la poubelle. J'en ai rien à faire si un gars la trouve, ce n'est pas comme si j'étais le premier à se tirer un coup dans les vestiaires. Je retourne dans la douche et part le jet d'eau pour prendre ma douche. Je suis en train de me laver les cheveux quand la cloche sonne. Eh bien, je vais être en retard à mon cours, mais c'est pas la fin du monde. Je vais en informatique, il n'y a aucune presse à avoir pour me rendre dans la classe avant la deuxième cloche.

La cloche qui annonce la fin de la troisième période vient de sonner. Je sors de la classe et je vais à mon casier. Le cours était long, mais heureusement, les regards coquins que me lançait Cristal me faisaient rire. J'espère seulement qu'elle ne va pas rester accrocher à moi. J'ai pas besoin d'avoir plus de groupie que j'en ai déjà. Les gars arrivent enfin et je leurs propose d'aller dehors. Nous sortons de l'école et nous allons rejoindre les plus jeunes qui se lancent un ballon au centre du terrain.

Moi: Josh, t'étais où ce midi ?
Josh: J'étais avec le coach...
Tom: Pourquoi ?
Josh: Il voulait me parler de mes notes... Si je ne vais pas à mes cours de rattrapage, je vais être viré de l'équipe.
Moi: Oh putain mec ! T'es mieux d'aller à tes cours, si tu te fait virer de l'équipe, je te défonce. Compris ?
Josh: Ouais, compris.
Tom: C'est quand tes cours ?
Josh: La directrice m'a dit que c'était lundi et mardi sur l'heure du midi et le jeudi soir.
Moi: Tu vas avoir des semaine hyper chargées. J'espères seulement que tu vas être en forme pour les matchs durant le week-end.
Josh: Mouais...

J'attrape le ballon au vol des jeunes au même moment que Thomas leurs dit que nous allons jouer avec eux. Je lance le ballon à un petit blond et il court en évitant les autres. J'aime bien voir les petits s'amuser comme ça. Ils nous admirent et cela me rappelle moi à leur âge.

La cloche sonne et nous courrons jusqu'à l'entrée des élèves. J'arrive à mon casier et je demande à mon meilleur pote nous allons en quoi. Oh putain ! J'avais oublié que je finissais en science. Je suis assis à côté de cette pute de Amber en plus. Juste penser à elle et mon sang bout dans mes veines. Je vais lui faire regretter d'être dans l'équipe. Je prends mes cahiers et je me retourne pour attendre mes amis. Je la vois, elle est à son casier avec la lesbienne. Elle n'a même pas de cadena, je sais déjà ce que je vais faire comme mauvais coup.

Je mets les pieds dans la classe et je fais comme si de rien n'était. Je parles avec mes potes même si le cours est commencé. De toute façon, le prof a déjà abandonné le projet d'essayer qu'on se la ferme. C'est tout simplement impossible. Je parle quand j'en ai envie point final. Je discute de foot avec les gars, quand je remarque que la demoiselle que je déteste à côté de moi nous écoute encore une fois.

Moi: Alors, comme ça, tu fais partie de l'équipe ?
Amber: Oui !
Moi: Tu feras pas longtemps dans cette équipe, les filles n'ont pas leurs place.
Amber: Mais de quoi tu parles ? J'ai autant ma place que toi dans l'équipe.
Moi: Bonne chance pour y rester.

Je me lève et je vais chuchoter à Thomas ce que je vais faire. Je me dirige vers le prof pour lui demander si je peux sortir pour aller aux chiottes. Je sors dans le corridors et je descends au casier d'Amber. Je l'ouvre, mais son sac de sport n'est pas là. Je vais donc, voir dans le vestiaires des filles et bingo ! Je le trouve sur un des bancs. Je l'ouvre et le parfum d'Amber s'échappe pour ce rendre jusqu'à moi. Je dois avouer que l'odeur de rose et de fraise n'est vraiment pas désagréable à sentir. Bon peu importe, je suis ici pour la faire sortir de l''équipe. Je prends ses vêtement et je vais les porter sans une douche. Je pèse sur le bouton et je me dépêche de m'éloigner pour ne pas être touché par les gouttelettes. Le bruit de l'eau me rappelle le coup que j'ai tiré ce matin. Je ne l'ai même pas dit aux mecs encore. Je vais bien finir par leurs dire durant la pratique. Le jet d'eau s'éteint et je ramasse les vêtement d'Amber pour aller les remettre dans son sac. Un fois le sac refermé, je sors des vestiaires et retourne en science. J'espère qu'elle sera contente de ma petite surprise.

Le coach attend que tous les joueurs arrivent sur le terrain avant de commencer la pratique. les derniers joueurs arrivent et j'ai cru remarquer Amber dans son équipement tout trempé. Le coach Miller prend enfin la parole pour commencer l'entraînement.

Coach: Aujourd'hui nous allons pratiquer les lancers en équipe de deux. Thomas et Josh. Amber et Wesley....
Moi: (En lui coupant la parole) Mais Putain, pas encore avec elle.

Je n'ai droit à rien de plus qu'un regard sévère du coach. Je sais très bien que quand il lance ce regard, je ne doit pas répliquer. Je m'éloigne du cercle des joueurs pour commencer l'exercice avec ma coéquipière préféré. Je déteste cette fille et je ne perds pas une seconde pour lui faire remarquer.

Moi: T'es pas capable de faire sécher ton linge toi ?
Elle: Ferme ta gueule. Je sais que c'est toi qui a fait ça.

Je lui lance le ballon correctement, mais du coin de l'oeil, je vois le coach s'approcher. Je n'arrive toujours pas à digérer son «ta gueule» alors je commence à faire des mauvais lancers. évidemment, elle ne les attrape pas et j'en suis bien content parce que le coach nous arrête pour lui passer une remarque. Nous reprenons et le coach siffle peu après.

Quelle grande surprise, Miller m'a encore placer avec Amber pour le un contre un. Je vais la déstabiliser. Je lui lance des commentaires, mais elle ne semble pas n'en faire tout un plat, alors je lance celui que je me retiens de lui dire depuis qu'elle est dans l'équipe. Je suis devant elle à à peine un mètres et je la regarde directement dans les yeux. Oh putain ! ses yeux sont incroyable. Wesley ! Reste concentré pour la faire sortir de l'équipe.

Moi: Tu sais, les salope dans ton genre leurs place est sur le bord des rues et non sur un terrain de foot.

Je n'ai même pas le temps de réagir que je me retrouve au sol. Je suis un peu surpris de la force avec laquelle elle a réussi à me mettre à terre. Je ne suis pas la personne la plus petite dans cette équipe et je suis tombé comme si je mesurais 1m60. Je me relève et j'entend les gars étouffer leurs rires.

Moi: Fermez la !
Coach: Vous deux dans mon bureau après l'entraînement !

Oh que ça sent la merde. Je vais surement me faire faire la moral par le coach et tout ça à cause d'elle. La pratique se termine un quart d'heure plus tard et je me change en vitesse pour aller voir coach Miller. Je cogne et je l'entend me dire d'entrer. Je m'assoie sur une des deux chaises et Amber arrive peu après moi.

Coach: Je n'accepte pas et je n'accepterai jamais votre comportement. Vous êtes dans la même équipe et vous devez travailler ensemble. Vous allez vous botter le cul et vous allez commencer à bien vous entendre sinon, vous serez exclus de l'équipe.
Je sors du bureau plus fâché que jamais. Je frappe la porte des vestiaires pour aller chercher mon sac. Il ne reste plus personne, alors je me défoule sur un casier. J'enfonce mon poing dans le métal et il plie sous le choc de l'impact. J'en balance un autre et une main sur mon épaule me sort de ma transe. Je me retourne brusquement et je rencontre les yeux sévères du coach. Il va s'asseoir sur un des bancs et me fait signe de venir m'asseoir avec lui. Ce que je fais sans protester. Je n'ai pas le goût de me faire jeter en dehors de l'équipe avant le premier match.

Miller: Ça sert à rien de défoncer les casiers, tu le sais j'espère ?
Moi: Hum...
Miller: Écoutes, il y a une raison de pourquoi je te mets toujours avec Amber. T'es le meilleur joueurs et tu le sais. Si je te mets avec elle c'est pour qu'elle s'entraîne avec une personne plus forte et plus grosse qu'elle pour ne pas qu'elle perde tous ses repères en situation de match. Pourquoi tu pense que je ne t'ai pas demandé de lancer mieux ? Oui j'ai remarqué, mais si je ne t'ai pas demandé de mieux lancer, c'est parce que si je l'aurais fait, elle se serait habitué à recevoir la balle directement dans les mains. Tu es le mieux placé pour savoir quand plein match, le ballon ne va pas toujours à la bonne place. Pourquoi je te demande toujours de faire le un contre un avec elle selon toi ?
Moi: Pour qu'elle puisse s'entraîner à pousser des mecs plus gros qu'elle.
Miller: Voilà. Tu vas comprendre, un jour, Wesley que rien n'arrive pour rien. Les choix et les actions d'une personnes sont entrepris pour une raison et un but précis et non seulement sur un coup de tête. Tu vas devoir accepter qu'elle soit dans l'équipe. Je ne compte pas la mettre dehors et toi non plus, alors fait toi à l'idée de partager de terrain avec Amber. Bonne soirée, tu mettras de la glace sur tes mains. J'ai besoin de mon meilleur joueur.

Le coach quitte en me laissant en plan dans le vestiaire. Je ne sais pas quoi penser de tout ce qu'il vient de me dire. Il a surement raison. En fait, il a absolument raison. Je reste environ une heure assis dans le vestiaire à penser à ce que Miller m'a dit. Plus je réfléchi et plus je me questionne à savoir si ce que je déteste le plus est de savoir qu'il y a une fille dans l'équipe ou de savoir que cette fille a réellement un talent et qu'elle a réussie à faire l'équipe.

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