Coup De Foudre à NITA

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COUP DE FOUDRE À NITA.
SEPTIÈME PARTIE.

<<Les larmes qui coulent sont amères,   mais plus amères encore, sont celles qui ne coulent pas. >>
QueenMarichou. 

_Ne pars pas Mariama, tu sais très bien que je n'aime pas ces endroits.

Je ne l'écoutais même pas et enfilais ma robe bleu nuit, ainsi que ma perruque et enfin mes chaussures.

Je l'entendais m'appeler, mais je ne dis cas et m'en allais.
Je retrouvais mon copain, assit confortablement dans sa voiture, à m'attendre, je contourna la voiture et m'y installa.
Il démarre, direction la boite de nuit la plus populaire de Niamey.

Nous étions resté là-bas jusqu'à deux heures, ensuite nous partons chez Nafidah, une cousine à Abdel, qui a organisé une soirée (jusqu'à olala).
Nous étions assis, mois sur les jambes d'Abdel entrain de chanté une chanson de sogha Niger, qui résonnait dans la radio.

_Chantons ensemble 🎶 le chant de l'espoir, qui jaillit de nos coeurs🎶
Comme un vibrant appel🎶palpitant et sonore, venu du fond du sahel🎶
Fiiimaaa🎶 Fiiimaaa🎶 Fiiimaaa🎶.
Chantons ensemble 🎶 le chant de l'espoir qui jaillit de nos coeurs🎶 comme un vibrant appel 🎶 palpitant et sonore, venu du fond du sahel🎶
Fiiimaaa🎶 Fiiimaaa 🎶 Fiiimaaa 🎶
Fima était du Niger🎶 Fima était de l' Afrique🎶 Fima carrefour de fraternité 🎶 de solidarité 🎶 et de l'unité🎶.
Fiiimaaa🎶 Fiiimaaa🎶 Fiiimaaa🎶.
Fima était du Niger 🎶 Fima était de l'Afrique🎶 Fima carrefour de fraternité🎶 de solidarité🎶 et de l'unité🎶
Fiiimaaa🎶 Fiiimaaa🎶 Fiiimaaa🎶.
Fima de l'inspiration🎶.
Fima de la création🎶.
Fima de la beauté🎶 Fima de l'élégance🎶 Fima du charme🎶 Fima Niger🎶 Fima de l'ouverture🎶.
Fiiimaaa🎶 Fiiimaaa🎶 Fiiimaaa🎶
Fima de la mode🎶 de la culture🎶 et du développement🎶.
Fima "Tana tchiran eh!🎶 Fima tana tchira kou🎶 Fima tana tchiran mou🎶" Fim-

Je fus coupé par Abdel, qui après avoir passé un coup de fil, criait.

_DU FEU, IL Y'A DU FEU.

_MARIAMA, DU FEU, criait Abdel, alors que j'étais soûle.
Je ne savais même pas de quoi il parlait.

_PUTAIN MARIE VOTRE MAISON BRÛLE.

j'ignorais le moment pendant lequel j'ai grimpé de la table haute, sur laquelle j'y étais et courire vers la sortie.
Je cherchais à hèler un taxi, mais c'était sans succès, normal vue l'heure qu'il faisait.
Mon téléphone affichait quatre heures du matin; je faisais les cent pas et Tapais mes pieds au sol. J'étais très inquiète, pour maman et papa, mon Dieu et si... Et si ils n'ont pas pu s'en sort- ah non.. Non.. Non faut que j'arrête d'être pessimiste, il le faut, oui il le faut...
Mes pensées me ramènent encore vers notre petite conversation avant que je ne quitte la maison.. Et là je recommence à avoir peur..
Abdel (mon petit ami) me rejoignit avec sa voiture juste quelques secondes après.
Nous sommes sur le goudron de l'autre ruelle quand j'apercevais un grand tourbillon de feu. De là, mon coeur avait déjà commencer à cogner  trop fort dans ma poitrine.
Une fois dans le quartier, je trouvais les voisins dire "La ilaha illal-lahou Mahamadour-rassouroul-lahi sallaylahou aleyhi was-sallam" soubahana lillah, de là j'ai commencé à avancer vers le feu, en criant.  

_NOOOONNNNNN... MAMAN... PA...Oh... Oh Mon Dieu PAPAAAAAAAA....

Je me faisais tiré par Abdel et Ma meilleure amie (Madina), je voulais coûte que coûte y pénétrer dans cette maison brûlée. Il était hors de question que je laisse mes parents mourire..
J'étais attrapée entre leurs mains lorsque j'entendis la sirène des sapeurs pompiers (ils ne sont eux aussi jamais venus à l'heure, toujours après l'incendie) ils sont venus "éteindre le feu" après avoir " éteindre "  le feu, je les vois sortir avec deux corps couverts de draps blancs.. Et c'est là que je m'étais rendu compte, que c'était alors fini pour moi, je regrettais (et je regrette) de ne pas les avoir obéi, de ne jamais les écouter, quand ils me parlaient..