partie 10

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La tête contre la vitre à regarder le paysage lumineux, je vous mentirais si je vous disais que cette soirée c'est pas l'une des meilleures que j'ai passée..

Je m'invente des trucs qui deviennent réel. Mais la vraie joie comme je la veux, elle est absente. Dans deux jours exactement je vais avoir 27ans. Et à deux jours de mes 27ans je refuse de vivre comme les femmes de mon âge. 27ans. L'age de la maturité où l'on devient responsable de famille. Certaine à mon age ont un copain, un mari, un travail saint, ou une famille. Parfois même les trois. Et moi, je veux être solitaire. Une rancune qui me tue à petit feu afin que ce ne soit plus moi la responsable de ma lente mort. Me déresponsabiliser, encore une fois. Comme une petite fille qui craint d'être punie. Ce n'est pas - ma- faute.

C'est grâce à mon géniteur, si je suis comme ça. C'est à cause de lui si chaque jours je meurs un petit peu, pas la mienne. Alors que des tas de gens meurent de faim, de violence ou de maladie, parfois même les trois, moi, je suis en parfaite santé.

La vie est mal faite, je l'ai toujours pensé. Et je voudrais tellement être à leur place pour qu'eux prennent la mienne, C'est un gâchis. Egoïste. Je le sais, Mais ce n'est pas ma faute. C'est la faute à mes mains, mes jambes, ma tête, ma bouche qui ne m'appartiennent pas et s'éloignent toujours un peu plus de mon idéal. Mon idéal de vie. Cet idéal pour qui les gens se battent jour après jour. Moi j'en ai plus la force, plus le courage. Les gens malades l'ont. Volonté plus forte encore que chez les gens en pleine santé. Cette envie de vivre pour pouvoir réaliser ses propres rêves... sauf que Moi je n'ai plus de rêves. Et c'est pour ça que je ne suis ni morte, ni vivante. Juste perdue entre les deux, à la dérive. J'ai besoin de la volonté pour fonder une famille. Et c'est pour ça que je suis fière d'être une diablesse, Pour pouvoir enfin dire Ce n'est pas ma faute si je suis morte......

Momo: ça va ?

Moi:(le regardant) oui

Momo: on n'est arrivé 

Il descend et vient m'ouvrir la portière, sa copine à vraiment de la chance, je sors les pieds sans bouger du siège et plonge mon regard dans le sien, malgré, l'âge, il a toujours le même visage.

Moi: merci beaucoup pour cette soirée c'était juste magnifique, prochainement c'est moi qui t'invite sauf que ça serait ici

Momo:(sourire) je suis impatient alors 

J'approche ma tête de la sienne, fixe ces lèvres, ses yeux.

Moi: je peux ?

Momo:.......

Je pose délicatement mes lèvres sur ses joues et lui fait un bisou puis lui murmure à l'oreille " je suis désolée " en fait mon désoler a pour raison deux choses, " du fait que je ne suis pas celle qu'il croit" "et ce que je suis capable de faire pour obtenir ce que je veux" moi je veux lui ramener son père à Maïly et je suis prête à tout pour aller au bout même si c'est la dernière chose que je ferai.

Puis je suis rentrée chez moi sans me retourner.

........: il est au courant ?

Je me retourne pour faire face à Faes

Moi: non 

Faes: s'il découvre la vérité? Tu dois amener la petite loin d'ici, je ne sais pas ce que tu manigances mais cette relation ne te mènera nul part, vous êtes deux personnages complètement opposés...

Moi: oui je sais, il est le gentil, je suis la méchante, il est l'ange qui sauve la vie des gens et moi je suis sheytan qui pourri la vie des gens, il est le jour, moi je suis la nuit, mais nous avons un truc en commun, un truc qui nous relie, un truc pour qui nous devons faire outre et s'accepter...un enfants... même si ça ne sera pas facile c'est ainsi cette vie et cette conversation reste entre nous.

Une diablesse au visage d'ange (terminé) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant