N.O.S

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J'ai jamais compris cette force d'attraction entre la cité et les gens . Je m'y suis jamais senti à ma place, pourtant me revoilà dans mon ancien bâtiment, le bâtiment C . Mes parents ont eu le même ressentis, tous deux on grandit en cité, très différentes . Ma mère c'était chacun pour sois, avec des gangs, un bordel . Puis mon père, une cité très calme avec une majorité de vieux mais, une bonne entente avec tout le monde, des soirées partout . D'ailleurs c'est à une soirée de mon père, qu'ils se sont rencontré, tous deux avais comme projet de quitté leur cité, vivre " la vrai vie " . Ils ont réussi, ils l'ont quitté pour une petite ville de Bretagne. Ils y ont vécu sept ans, avant de retourné en cité, des Tarterêts à Corbeil-Essonnes . J'y ai grandi en décalage permanant avec tout le monde .

Je comprenais pas petite pourquoi . En grandissant j'ai compris, mes parents gagné bien plus que les autres, on était pas là à cause de la galère, loin de là . Je partais en vacances presque toutes les vacances, j'allais à une école plutôt prestigieuse . La jalousie des autres m'a sûrement fait me sentir différente . J'étais jamais au quartier, sois à l'appart quand les parents n'était pas là, sois je sortais des cités . Cela n'empêche que j'avais un ami, pendant un an j'osai resté en cité, sans être gênée. C'était Maxime, marocain du coté de son père et français du coté de sa mère . On trainé toujours ensemble mais il déménagea à la fin de nos treize, on se voyait moins mais il revenait à la cité dès qu'il pouvait . Depuis, même si il n'était plus là, je restais dans les blocs d'escaliers, en bas du bâtiment . Les autres me jeté des regards de travers ou même d'incompréhension . J'avais su me faire accepter par un minimum de gens grâce à Maxime . Quelque nouvelles relations, plus ou moins amis . 

Mais si, je devais retenir un jour, après le jour de ma rencontre avec Max . C'est celle d'Andrieu Nabil . J'étais sur l'escalier comme à mon habitude, à apprendre la théorie pour la guitare . Puis, pour une raison ou une autre les deux gars qui m'ont toujours regardé de travers, lancé de pics, je l'es ignoré . Ce jour là, ils ont voulu faire un niveau au dessus : se battre . J'avais beau être pacifiste, je me laissais pas faire, je savais pas me battre, que les bases . Alors, quand il commençait à me taper légèrement, si je répondais pas maintenant je savais que c'était mort pour moi . Alors j'ai rendu les premiers coups, le reste ? Une grosse victime . Deux gars contre une fille ? C'était lâche . Cependant, par chance Nabil passait dans les parages, puis les a fais fuir . Bien sûr que je le connaissais , son frère et lui étaient les deux gars les plus respecter . Il m'aida à me relevé mais va savoir, mon égo ? L'adrénaline ? L'idiotie ? Les trois ? Une fois relevée, je me précipitait d'un pas décidé pour me battre . Bien sûr, Nabil en avait décidé autrement me prenant comme un sac à patate .

- Même pas un merci tchiiip . Lâcha t'il avec froideur .

- Lâche moi . Dis je sur le même ton .

Il ne l'a pas fais même si je me débattais, il a juste fais sa vie allant voir son frère dans la hall à bicrave . Il m'a lâché et reposé seulement quand je me suis calmé, ressentant enfin la douleur, mon nez en sang ainsi que mon arcade . Je pris un mouchoir de ma poche et me l'enfoncer dans la narine pour arrêter les saignements . Je remerciais Nabil, restant parler avec les deux frères.   Suivant, une amitié entre nous trois, le quartier se mis à m'apprécié . Puis, je suis devenu majeur, j'ai du partir loin pour mes études . La première fois que j'ai fais un vrai câlin à Nabil et Tarik . La séparation fut dur, surtout avec Nabil et on le se cacher mal . J'avais et je continu à gardé contact avec eux, c'est plus comme avant . Forcément, en dix ans on ne s'était vu que deux fois lors de concert .   

Je sourie, je n'avais prévenu personne que je réaménage . Alors, c'est sans pression et avec un grand sourire que je monte les étages que je connaissais déjà, l'ascenseur toujours hors service . Mon ancienne appart est occupé alors j'ai pris celui d'à côté . Je crois que sa va me changé de mon ancienne maison, c'est plus petit . Je me jette sur mon clic-clac en sortant mon phone et envoie " j'ai une bête de surprise les gars " au deux frères . La réponse ne se fit pas attendre entre Tarik qui demande si il allait être parrain et que son fils aura un nouveau cousin et Nabil qui se fout de son frère et moi en daronne . Alors que j'écrivais, un face time se lance et sans réfléchir j'accepte voyant Nabil à son appart et Tarik dans le hall . Je ris légèrement à la pensée qu'on aurait pu se croiser . 

One shot rapOù les histoires vivent. Découvrez maintenant