One shot rap

Chilla (FxF)

Oc 17 ans, Chilla 22 ans . 

Je regarde mon plafond, pour seul éclairage la lumière de mon téléphone, à me poser encore d'innombrables questions. Pourquoi je suis comme ça ? Surtout pourquoi ma famille est comme ça ? Oui, je suis homosexuel . Qu'est-ce que sa peut leur faire ? Je l'ai découvert tôt et pour moi c'est normal, pas pour mes parents le peu de film où il y avait un couple gay, il critiquait, c'est « contre-nature » . Je suis pas contre nature . Je suis une fille, j'aime les filles . C'est tout .

Je regarde mon téléphone, les messages de Mareva apparaissent, un petit « bonne nuit mon amour », qui me réchauffe le coeur . J'hésite a lui envoyé mes craintes, j'ai peur que mes parents me rejettent, je l'es aime mais sa ne m'étonnerai même pas de me retrouver à la rue si je leur avoue . Je me suis toujours dis, si se n'est pas sérieux je garde ça secret, entre elle est moi c'est sérieux, je l'aime . Je l'aime plus que moi, c'est une fille passionnée, intelligente, pas froid aux yeux, elle a tout pour plaire . 

Je me décide quand même à envoyé un petit message :

- Non reste s'il te plaît . 

Son message ne se fait pas attendre .

- Qu'es que tu as ? C'est pas dans ton habitude ce genre de demande .

Je regarde mon écran, une petite boule au ventre . Je lui ai jamais dis ma situation, j'évite toujours ce genre de conversation, j'ai rencontré les siens mais concernant les miens, j'invente toujours un truc pour ne pas qu'elle les rencontre .

- T'sais mes parents ... je t'es un peu menti ils ont jamais eu d'empêchement .

- Oh ! Alors pourquoi je peux pas les voir ? 

- On va dire qu'on a pas la même vision de la vie et que aimer une fille n'est pas normal.

Je soupire de soulagement, au moins c'est dit .

- Ah merde ! Si tu leur dis ils vont changer d'avis non ? 

Je repense à mes quinze ans, l'année où j'avais fais je ne sais combien d'allusions par rapport à mon orientation sexuel . Ils ignoraient, j'ai continué. Cependant, j'ai arrêté du jour au l'en demain quand ma mère a pété un câble en me disant d'arrêter de me comportée comme un pd . J'ai rien dis, je suis parti, j'ai pleuré une bonne partie de la nuit en silence .

- Dutout .. il me virerait plutôt . 

- Oh non ! Je veux te faire un câlin là mon amour, j'savais pas j'aurai su j'aurai pas insisté comme ça pour les voir ❤️. 

- Je sais que tu savais pas et sa me gênais de les savoirs comme ça ... enfin bref, je devais te le dire bébé ❤️.

- T'as bientôt fais demain t'viens à l'appartement, ok ?

Je sourie, sa fait du bien de le dire . Puis aller chez elle s'est toujours bonne ambiance, soit on fait rien devant netflix, on joue à des jeux de société, on bouffe ou prépare de la bouffe . On passe du bon temps en couple et j'oublie mes problèmes.

- Oui, je viendrai je te laisse dormir, bonne nuit bébé 😘. 

- Bonne nuit 😘 .

Je pose mon téléphone fixant le plafond encore, cette fois un peu plus légère, rassurée en quelque sorte . Encore un an, à vivre comme ça. J'ai tenu je ne sais combien de temps un an de plus, c'est rien . Petit à petit, je m'apaise et m'endors .

- Mama, papa je pars chez une amie ! Dis je en mettant mes chaussures.

- Ok, tu rentre avant 21 heure . Dit ma mère .

- Ouais . Dis je en partant .

Je prend le bus jusqu'à chez Mareva, qui m'accueille avec un gros câlin et un baiser doux, qui me fais sentir bien . On se détache en souriant et on rentre chez elle .

On se parle un moment jusqu'à se retrouver devant netflix, collé l'une à l'autre devant un documentaire sur le rap . Elle adore le rap et je suis certaine qu'elle va percer, elle s'investit tellement dans ce projet . 

Le temps passe entre netflix, karaoke où elle gère et moi pas du tout et une session câlin .

- Tu devrais leur dire à tes parents que t'es homo . Dit elle de nul part .

- Je préfère attendre mon indépendance. Vraiment. Dis je avec un sourire triste .

- Si tu leur dis et qu'ils sur-réagissent, vient ici . 

Je secoue la tête positivement déposant un baiser .

- Nah, nah je te raccompagne aujourd'hui.

- Te dérange pas. Dis je tout de même contente de rester un peu plus longtemps avec elle .

- C'est bon je te conduis .

On descend son immeuble, jusqu'à sa voiture . Pendant le trajet, radio a fond et chantant tout en dansant, on rit . Puis arrivé chez moi on baisse le son et j'ouvre ma portière . 

- Mareva, je t'aime . Dis je sans pression, je le disais rarement mais quand je le disais c'était par pulsion . Une envie soudaine de l'exprimer, je crois .

- Moi aussi je t'aime . Dit elle .

Ensuite, on s'embrasse longuement et passionnément avant que je ne descende de sa voiture, le rendant compte que je me suis un peu enflammée, j'ai embrassé Mareva devant chez moi. Un stress monte en moi d'un coup m'approchant de chez moi . J'ouvre la porte, sans rien dire et remarque que ma mère me regarde droit dans les yeux. Me stressant encore plus surtout qu'elle est face à la fenêtre.

- Ca va mama ? Tentai je, tendu .

- Je suis pas ta mère . Je dis rien à ton père, mais je veux que tu partes à tes dix huit. 

Mon cœur se brise, une sensation indescriptible . Je ne trouve rien a dire, ni même à faire, je reste sur le palier paralysée, elle s'en va dans une autre pièce comme si de rien n'était . Je me dirige dans ma chambre sous le choque, je m'étais préparée à toutes sortes de réactions de la plus passives à la plus violentes mais le vivre en vrai . Le vivre en vrai, c'est autre chose, c'est froid, c'est choquant, c'est plus l'imagination qui marche c'est la réalité. J'envoie qu'un simple message à Mareva « ma mère sait », après ça j'éteins mon téléphone essayant de surmonter le choc . C'est autant mal d'aimé ? Je regarde autour de moi, comme pour chercher quelque chose qui m'aiderai, qui je ne sais pas . Je... je mérite peut-être ça ? Non . Mais dans ce cas pourquoi elle est comme ça ? Dans tous les cas, je pense qu'elle a était indulgente: ne pas le dire à mon père et me laissée jusqu'à mes dix huit ans, même si au fond de moi je sais que c'est pas normal, je devrai juste ne rien avoir de tous cela . Qu'à l'annonce d'un « je suis lesbienne » je n'es qu'un simple « ok » pas de louanges ou de déshonneur . Juste, je veux être normal pour eux .