Chapitre 2

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Il venait juste de ranger ses affaires, qu'une personne lui rendit visite :

- Bonjour Martin. Je viens m'occuper de toi. Tension, mesure, peser, etc ... Après, t'es habitué, donc pas besoin au explication.

Elle se tue et pris sa tension, le mesura, le pesa et mesura le "problème". Elle repris :

- Aussi t'auras un colocataire.

- Ah. Ok ... Fille ou garçon ?

- Ch'ai pas.

Elle repartit. Martin prit un livre et s'assit sur son lit. Pour lui, le temps s'accélérait avec la lecture. Quelques minutes plus tard, quelqu'un entra dans la pièce :

- Alors c'est toi mon coloc' ?

- Oui et ?

- Lucien. Enchanté Martin !

- Attend ... Comment tu-

- Je connais ton prénom car il est écrit sur la porte.

- Ah !

- Sinon t'a quoi, toi ?

- Ça se voit pourtant !

- Ah, je pensais que c'était autre chose. Moi, j'ai un cancer de la prostate. Et ne rigole pas !

- Pourquoi je rigolerais ? Tu crois que ça m'amuse d'avoir ça ? dit-il en pointant son dos.

- Non... C'est un réflexe, désolé ...

- Mes parents m'ont abandonnés pour ça. Parce que j'ai ailes. Je ne les enlèverais jamais pour eux, ni pour quoi que ce ça !

- Vraiment désolé. Sinon ... T'a quel âge ? 

- 16.

- Me too.

Ils discutèren longtamps ensemble dans la pièce. Lucien est un garçon blond au mèche violette avec de jolie yeux bleu-gris. Après une mesure, il fait 1m61 et 59 kilos. Il adore les spaguettis, la kpop et surtout le tir à l'arc. Ils ont parler pendant 3 heures, jusqu'à l'heure du repas. Bien sûr, ce midi, GROSSE plâtré de pâte blognaise. Lucien était aux anges :

PASTAAA !!!

Martin éclata de rire, même qui failli s'étouffer. Lucien s'excusa et dit : "Les pâtes s'est la vie.". Puis après manger, ils partirent rencontrer des soignants, "visiter" l'hôpital et regarder les jeux. Après 2-3 heures de promenades et de rigolades, ils retournèrent dans leur chambre. Lucien avait clairement remarqué que Martin dérangé certains et il en avait rien à faire des remarques et des regards déplacés. Lorsqu'ils rentrèrent leur famille était là. Oui les deux. Ils avaient préparé des choses, et avaient fait connaissance. Bien sûr, y avait des nouveaux. Des cousins, cousines étaient là et jouer ensemble. Même que la petite Camille se cacha, derrière Martin. Puis, sa "mère" annonça, avec une cuillère et son verre :

-Excusez-moi. Excusez-moi ! dit-elle avant que le bruit s'atténua. Bien ... Donc, vu que dans 6 jours Martin aura 16 ans, j'aimerais -enfin ON aimerait- qu'il apprenne à se servir de ses ailes. Avec l'autorisation de l'hôpital, il pourra avoir accès à des cours spécialisés.

Tout le monde applaudit, et Martin sourit à ce magnifique cadeau. Malheureusement, le bonheur fut trop court. Car, au même moment, une bande d'amis jetèrent un mélange rose collant sur ses ailes. Par chance, l'hôpital possédait des caméras de surveillance et les délinquants ont été pris la main dans le sac. Pour les punir et les ridiculisés (légèrement), ils ont du nettoyer toutes les chambres de l'hôpital en tenues de clown surveillés par les infirmières de ce service. Le pauvre Martin a passé des heures à nettoyer ses ailes avec l'aide des infirmières.

Les jours passèrent et le premier cours arriva. La famille l'attendait dans la devanture de l'hôpital. Il s'était habillé comme un sportif de haut niveau, se qui lui donnait un look cool et légèrement drôle et incrédible. Le lieu de rendez-vous était situer derrière les bâtiments de rééducation, précisément dans un pré de 1,5 hectares. Une dame de 1,65, rousse avec de petites taches de rousseur, habillées de bottes western, d'un vieux pantalon tachés, d'un sweat bordeaux, et un foulard usé bleu marin. Elle avait des oiseaux sur tout le dessus de son corps, et surtout il y avait des pigeons, par tout. Mais un oiseau attira leur attention : le hibou blanc. Leurs ailes étaient, tout simplement, similaires. Elle fit un signe de la main :

- Martin, n'est-ce-pas ? Je suis Caroline, mais appelle moi Caro.

Elle s'approcha de l'adolescent et lui demanda d'étendre ses ailes. Elles prit des mesures et lui demanda quelques infos, comme son poids et sa taille. Elle faisait très attention à tout les détails mais, pendant quel s'occupait de parler avec la famille de Martin, le vent se leva légèrement et le poussa dans les airs. Surpris, il referma immédiatement ses ailes et se mangea le sols, tête la première. Entendant le boucan, la famille et Caro accouru vers ce dernier...

- Ca va ? dit-elle, tendant sa main déformé.

- Je- Enfin ... Ouais !

Après ce petit incident, elle envoya son hibou blanc sur la tête du jeune homme, puis ulula et des dizaines d'oiseaux se posa sur Martin, très surpris. Caroline et ce dernier éclatèrent de rire.

- Bref ... dit-elle. On est pas là pour se marrer devant l'hibou blanc qui appelle ses amis. Tu vas apprendre à voler.

Il hocha de la tête et entreprirent quelques exercices et préparations. Caro faisait très attention et utilisait les mêmes exercices qu'avec ces oisillons orphelins, mais en XXL. Malheureusement, le vent ne s'était pas calmé et elle préféra attacher le garçon à une simple corde au niveau de la taille. 

8 élément et pas un de plusWhere stories live. Discover now