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Partie unique

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Jeongin soupira encore une fois. Il commençait en avoir réellement marre. Il s'ennuyait et de plus, la chaleur allait le tuer. Il prit son téléphone et regarda l'heure. Quand il vu qu'il n'était que 20h30, il soupira encore. Il n'avait rien à faire dans ce camping. Il n'avait aucune envie d'être là. Ses parents l'avaient forcé à venir avec eux pour lui faire prendre l'air, et qu'il décroche un peu son téléphone, c'est pourquoi ils n'avaient pas pris le supplément pour le wifi et la 4G n'était pas au rendez-vous. Il était dans un trou perdu. Tout ce qu'il voulait, c'était de rentrer chez lui et se poser devant sa console de jeu pour jouer avec Hyunjin ou encore Félix. Quand il repensa à ses meilleures amis, il sentit son cœur de serrer.

Ils lui manquaient.

Le rougeâtre n'avait rien fait de sa semaine. Il n'était ni sorti, ni allé à la piscine, ni allé à la mer, il n'avait strictement rien fait, au plus grand désespoir de ses parents. Pourtant, dans ce camping, rien ne manquait. Il y avait plusieurs piscines avec toboggans et même un bain à remous. Il y avait aussi un parc à jeu, un endroit pour faire du sport, des vélos à louer, une mini salle d'arcade et même la mer à quelques pas de leur petite maisonnette. Mais il n'avait rien fait de tout ça. Il s'était contenté de rester dans son lit à réfléchir à sa vie puisque c'était réellement la dernière chose qu'il pouvait faire, selon lui.

Jeongin se fit sortir de ses pensées quand il entendit son ventre lui crier famine. Il regarda une nouvelle fois son téléphone. 20h46. Avec lassitude, il se mit sur ses pieds et sortit de sa chambre. Le mini salon, qui faisait également salle à manger, était vide. Ses parents étaient partis au restaurant pour profiter de leur dernière soirée ici. Ils avaient bien sûr proposé à leur fils de venir mais il avait, plus ou moins, gentiment décliné l'invitation leur disant qu'il irait acheter un sandwichs à la supérette du camping. Alors c'est ce qu'il fit. Il prit le double des clés après avoir attrapé son téléphone et son portefeuille, qu'il mit directement dans la poche de son short, et sortit de la maisonnette puis il la ferma à clé et se mit en route.

Quand il allait se diriger vers le mini magasin, il s'arrêta. Quelque chose attira son attention. De la musique résonnait dans le camping mais cela ne venait pas de la place central, là où généralement se passe les fêtes et petites soirées. Non. Cette fois la musique venait là de plage. Il était intrigué, il voulait voir ce qu'il se passait. Alors il fit demi tour et partit dans la direction opposée de celle de base. Plus il s'approchait de la plage, plus le son augmenté. 

Au fur et a mesure qu'il faisait des pas, le sol en goudron se faisait remplacer petit à petit par du sable. En remarquant ça, Jeongin enleva ses chaussures et les garda en mains. Après quelque seconde, il se trouva en face d'un petit portillon qui menait à la mer. Il hésita quelques secondes avant de se décider et de continuer. Quand il franchit le petit portail, ce qui vit était comment dans un rêve.

Des gens, plus tôt jeunes,  étaient regroupés sur un coin de la plage. Il y avait un assez grand feu pour les réchauffer de l'air frais du soir, pas mal de couvertures et serviettes au sol, dont certaines personnes étaient assises dessus, des enceintes portables, de la nourriture, de quoi boire et tout ça, avec un coucher de soleil derrière eux.

Jeongin était hypnotisé par tout ça. Il entendait les rires des gens, il les voyait danser, s'amuser. Après avoir contemplé cette scène, il se mit à marcher vers le groupe de gens. Quand ses pieds s'enfoncèrent dans le sable encore chaud, un soupire passa la barrière de ses lèvres. C'était agréable cette sensation, de plus le vent chaud venait lui caresser le visage d'une douceur inouïe.

Quand il fut arrivé à la hauteur de tout le monde, il regarda attentivement autour de lui. Les gens le regardaient bizarrement, à la limite du devisagement. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi, mais il continua dans sa lancé, maintenant qu'il était là, il n'allait pas faire demi tour. Puis il arriva devant le feu. Il regardait les flammes danser et s'envoler dans les airs.