Chapitre 14

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Je viens de me rendre compte que la dernière partie ne s'est jamais publiée... Du coup, j'en ai inventé une nouvelle!

Les natifs traversent les quelques mètres qui nous séparent, mais heureusement, les mines de Raven explosent à leur contact. Nous, les tireurs arrivons à en tuer quelques dizaines, mais ce n'est rien comparé à leur nombre. Au final, ils arrivent à défoncer la porte et à entrer dans le camp en tuant plusieurs d'entre nous. Ils nous surpassent en nombre et en armes vu que les nôtres sont totalement à sec, mais au moment où tout espoir semblait perdu, Clarke arrive à mes côtés pour m'expliquer son plan: Faire décoller la navette pour que le feu tue ceux aux alentours.

Je lui fait un signe de tête pour qu'elle sache que j'ai compris, et elle repart dans la navette pour aider Raven. Je prends l'arme d'un mort, tué par une flèche, et je tire dans le tas. Une de leur lance me touche à la hanche, me déséquilibrant. Je tombe et essaie de trouver une échappatoire, mais tout ce que je vois, c'est Clarke fermant la navette. Merde! Il faut que je me tire de là! Je me relève en appuyant sur ma blessure, et sors par le passage secret. Je cours à travers la forêt pendant ce qui me semble une éternité avant de voir un village. Je m'approche et tout ce que je vois, ce sont des hommes, des femmes et des enfants heureux, loin de se douter de ce qu'il se passe quelques kilomètres plus loin.

J'arrive à entrer dans une maison sans que personne ne me voit, et je cherche dans les placards de quoi me soigner. Je trouve enfin du tissu et de l'eau, me permettant de nettoyer la plaie, il ne me reste qu'à trouver du fil et des aiguilles et je pourrai repartir chercher les autres. Je me retourne pour chercher où je pourrais trouver le nécessaire, lorsque je vois un petit garçon d'à peine 10 ans.

-Salut petit, ça va? demandé-je, ma voix tremblant de peur.

-Chon yu bilaik (Qui es-tu)? me demande-t-il.

-Je suis désolée, je ne comprends pas. Parles-tu ma langue?

Il me regarde d'un air curieux, alors je suppose que non. Puis, son regard glisse sur ma hanche blessé et il me prend la main pour me guider jusqu'à -ce que je pense être- un lit sur lequel il me fait signe de m'allonger. Et dans les minutes qui suivent, il me verse un liquide sur ma blessure en parlant de je ne sais quoi, mais lorsqu'il souriait ou riait, je faisais la même chose. Sa bonne humeur était comme un rayon de soleil dans tout ce foutoir. Mais ses parents arrivent, et leur surprise est immédiate. La femme tire l'enfant derrière elle en signe de protection.

-Je ne vous veux pas de mal, je veux juste me soigner et partir, je ne veux pas la guerre, ou la violence, je veux la paix et la cohabitation. Je ne veux pas vous faire de mal, c'est promis!

L'homme parle avec le petit garçon qui répond avec entrain et qui sourit. Puis, le père se tourne vers moi et dit:

-Mon fils vous aime bien, donc nous vous aiderons pour cette fois. Mais demain, vous devrais partir.

-D'accord! Merci beaucoup!

La femme s'approche de moi avant de retirer le linge de ma blessure.

-Firad vous a bien nettoyé la plaie, s'il ne l'avait pas fait, vous seriez morte d'une infection. Je vais vous recoudre pour que votre blessure guérisse rapidement.

-Merci, et merci à Firad.

La femme ne réagit pas, mais elle m'apporte une gourde et me dit de boire. A peine ma langue a-t-elle touché le liquide que je recrache.

-Qu'est-ce que c'est?!

-De l'alcool, pour que vous teniez le coup pendant que je vous recoud.

J'acquiesce et avale une gorgée de la gourde, non sans faire une grimace de dégoût. La douleur ressentie durant "l'opération" était incomparable, mais pas éternelle heureusement. A peine finit-elle qu'elle m'ordonne de me reposer.

J'aimerais vous dire que cette histoire s'est bien finie, que j'ai retrouvé mes amis, que je suis tombée amoureuse, et surtout que je suis heureuse. Mais tout cela est faux. Je suis mort d'une façon asses peu valorisante: la blessure s'est quand même infectée et la propagation de cette infection est arrivée à mon coeur. J'ai passée la dernière semaine qui me restait allongée dans un lit, brûlante de fièvre et sans mes amis, mais je ne suis pas triste, Firad s'est occupé de moi et m'a fait me sentir moins seule.

Je vous raconte cette histoire du ciel, plus exactement de là où se trouvait l'Arche avec tous les autres morts. Peut-être que la paix ne règne pas sur Terre entre les Skaikru et les Natifs, mais là où nous sommes, aucunes différences n'est faites entre nous. Je crois qu'ils appelaient ça des Humanistes avant, et j'espère qu'un jour on ne juge plus les gens sur leur apparence ou leur langage, mais sur leurs actes et leurs choix. Une dernière chose, est-ce que vos parents ne sont pas loin de vous? 

-Si oui: Levez vous et dites leur je vous aime car la vie est trop courte pour qu'on la passe à regretter. Allez! Levez vos fesses!

-Si non: Si c'est parce qu'ils sont partis, dites-leur quand ils rentreront, et s'ils ne rentreront pas, dites-le à voix haute, je suis sûr qu'ils vous entendent!

Je vais finir cette histoire par une citation que j'ai lu quand j'étais sur l'Arche:

" Les hommes ont le même souffle de vie, mais chacun porte son destin."

J'espère que cette fin vous conviendra, mais ça fait deux ans que je croyais l'avoir terminé, alors que non... J'ai donc fais de mon mieux!

Enfin bref, je vais voir si je vais faire une autre fanfic sur The 100 avec une happy end cette fois, qu'en pensez-vous?

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Puissions-nous nous retrouver [The 100] Terminé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant