Chapitre 2

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PoV Sora

Je m'éveille dans un luxueux lit d'un confort inouï, un contraste saisissant avec le foyer où j'avais pour habitude de dormir à même le sol, recouvert d'un simple drap. La tentation de garder les yeux clos m'envahit, car les souvenirs de mon enlèvement me rattrapent brusquement Ma mémoire me ramène à a fugue qui avait pour destination ma maison de mon enfance.

Quelque seconde, le temps que mon cerveau fonctionne , la réalisation brutale que j'ai bel et bien été enlevé s'installe, une ironie du destin qui, malgré tout, semble me sourire comparé à la vie misérable que je menais auparavant. Je prends finalement la décision de confronter la réalité en ouvrant les yeux.

D'abord je vois un plafond blanc sans intérêt, je ressens néanmoins une présence à mes cotés, la tentation de rester dans la désillusion, de ne pas tourner la tête voire de refermer est très forte.

Cependant je ne  pas vivre dans la désillusion et enrôlement surtout que je viens de me faire kidnapper.

En tournant la tête, je me trouve face à un homme imposant, bien plus grand que moi. Ce n'est guère difficile, étant donné ma petite carrure. Mes mensurations dérisoires – 1,65 mètre pour 40 kilos – témoignent de ma maigreur manifeste, malgré mes courbes presque féminines. Des cheveux d'une longueur exceptionnelle, blancs comme la neige, dévalent jusqu'au bas de mon dos, et mes yeux verts semblent refléter un monde intérieur tumultueux. Apparence qui ma value des années de maltraitance.

L'homme me scrute silencieusement, une force magnétique semble m'attirer vers lui. Une envie inexplicable de me blottir dans ses bras émerge, même si notre connaissance mutuelle se limite à l'instant présent. Il faut avouer qu'il est d'une beauté extraordinaire, grand et musclé, atteignant une stature de 1m87. Une attraction irrésistible s'établit, malgré les doutes et les préjugés, captivant mon esprit tourmenté dans cette rencontre aux allures de destin. Oui j'ai bien dit aux allures de destin, ma rencontre avec cette homme me rappelle les histories d'âme-sœurs que mes parents me racontaient durant mon enfance. Dans ces historie à chaque fois, il y'avait cette idée où le personnage principle savait que c'était la bonne personne, sa bonne personne, sa moitié. C'est exactement ce que je ressens lorsque je le vois.

Après avoir divaguer je me mets à le regarder avec plus d'instance et décortiquer sa tenue vestimentaire.


Vêtu d'un jean bleu marine et d'un t-shirt noir sobre mais efficace, il se dirige vers moi, tirant mon esprit hors de ses méandres. Je me lève hâtivement, précipitation qui déclenche un vertige momentané, me forçant à m'agripper au lit. À son approche, je recule instinctivement, une appréhension du contact humain s'immisçant malgré l'attraction qu'il suscite avec son physique séduisant et cette subtile fragrance de framboise, une fraîcheur enivrante qui embaume l'air.

Assis désormais sur le lit, il a discerné ma réticence et a pris conscience de mes appréhensions. Dans le coin reculé de cette vaste chambre, je me tiens en retrait, toujours sur la défensive. Une pause suspendue dans l'atmosphère s'installe, rompue seulement par sa voix lorsqu'il décide de briser le silence.

"Salut, je m'appelle Charlie, j'ai 28 ans. Et toi?" dit-il, arborant un sourire.

"Pourquoi... je vous... répondrais, vous m'avez... enlevé, et je ne sais pas ce que je fais là... et si je suis... en danger ou non," dis-je, balbutiant dans ma nervosité.

"Tout d'abord calme-toi si je te voulais du mal, je t'aurais sans doute déjà tué ou du moins tu te serais pas réveiller dans un lit," répond-ll calmement

En réalité, il a raison sur ce point, et il est inhabituel pour moi d'être aussi nerveux. Surtout que, de toute façon, en fuyant, j'avais déjà accepté l'éventualité d'un potentiel enlèvement. Connaissant bien ma propension à imaginer les pires scénarios grâce à mon anxiété, on pourrait presque considérer cela comme un talent. Ainsi, il va de soi que j'avais anticipé la possibilité d'un kidnapping, mais dans ces hypothèses, je m'imaginais souvent dépouillé de mes charmes organiques, n'est-ce pas charmant ?

SoraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant