Je me réveilla doucement à l'entente de la sonnerie de mon réveil.
Je ne voulais pas y aller et les cris de la énième dispute de mes parents m'arrangeaient rien.
Mon réveil indiquait actuellement 6h43, je pouvais encore une vingtaine de minutes sans être en retard.
J'allais me rendormir quand ma porte s'ouvra en trombe.
-HEY TOI LA PUTE !!!
-J'ai un nom...
-Répètes un peu ?
-J'ai dis que j'ai un nom connard !!!
-Sale pute !!!T'as intérêt à mieux me parler !
-Sinon quoi ?
Il me regardait fixement avec haine puis me prit par le poignet et me jeta contre le mur. Je tomba au sol mais il ne s'arrêta pas là, il me tira les cheveux et m'en arracha.
-J'espère que ça te servira de leçon connasse.
Il sortit de ma chambre sans rien dire de plus.Oui, c'est mon frère, enfin si on peut appeler ça un frère.
Il a trop pris la confiance depuis qu'il est patron d'une boite de striptease.
Je le déteste depuis toute petite, il me déteste aussi et c'est très bien comme ça.
Je jeta un rapide coup d'œil à mon réveil et constata qu'il était déjà 7h 16.
Il fallait que je me dépêche ou c'était l'heure de colle assuré.
Je me dépêcha de m'habiller avec un pull bleu, un jean à trou noir. Je mis avec ça mes lunettes.
Je laissa mes cheveux tombaient sur mes épaules, prena mon sac et descendit.
A ce moment, je me rendis compte que les disputes de mes parents avaient cesser.
Je descendis et constata que mon père était parti et ma mère était assisse sur notre canapé, sa tête dans ses mains et une cigarette coinçait entre 2 doigts.
En m'entendant descendre, elle avait relever sa tête et rigolait légèrement.
Soudain, elle me dit quelque chose qui me laissa sans voix :
-T'es comme ton père.
-Quoi ?
-Fait pas l'innocente, tu me détestes, tout comme lui.
A l'entente de ces mots, mon cœur se brisa en mille morceaux.
Je déteste qu'elle se dise ça.
C'est la seule qui puisse me comprendre.
-Eomma...Ne dit pas ça, je t'adore.Tu comptes beaucoup pour moi.
Elle esquissa doucement un sourire puis me dit en m'ébouriffant mes cheveux.
-Allez, file. Tu vas être en retard.
-Tu es sure ?
-Oui, je te promets que ça va aller.
Je lui fis un calin puis sortis de chez nous pour partir au lycée.
Je mis mes écouteurs et lança ma playlist en mode aléatoire.
Je passa devant la fameuse rue mal fréquentée et, avec la chance que j'ai, je me sentis tirer en arrière.
Je voulus crier mais quelqu'un mit sa main sur ma bouche pour m'en empecher.
-Ferme la, faut pas qu'on se fasse prendre de ta faute.
Je reconnus aussitôt la voix de Shon-Li, le cousin de Ye-Sung. Il fait aussi parti de mes harceleurs.
Pour tout vous dire, j'ai longtemps été amoureuse de lui, jusqu'à ce que je me rends que c'était un gros connard.
Je me débattais comme je pouvais. Shon-Li et 2 autres gars me tirèrent jusqu'au fond de la rue.
Il me plaquèrent contre un mur, les 2 mecs me tenaient mes bras et mon premier amour se rapprocha dangereusement de moi et sortit un couteau de la poche avant de son sac de cours.
-Qu-Qu'est ce que tu vas me faire ?
-Moi ? Je vais juste m'amuser.
Son sourire.
Il avait un sourire malsain.
Il me rappelait celui de mon père...
Je pleurais, je ne pouvais faire que ça.
J'aurais voulu crier, crier mon mal-être, j'aurais voulu crier ma souffrance au moment où il a soulevé mon pull pour faire des entrailles sur la peau de mon ventre avec son couteau.
Les larmes coulaient de plus en plus jusqu'à tremper mon pull rougi par les taches de sang.
Shon-Li allait me faire une énième coupure quand une sirène de police retentit au bout de la rue.
Ce calvaire allait enfin prendre fin.
On me lacha et je tomba sur le sol, épuisée.
Je vis les garçons courir à contre-sens des sirènes.
Je voyais et respirais de moins en moins bien.
Ma vue était trouble et je regarda une dernière fois mon corps.
Mon pull était taché de sang mélangé à de la sueur et de larmes, je ne sentais plus mes jambes.
Je sentis un liquide chaud coulé doucement sur ma joue.
Ma main alla toucher ce liquide et je regarda ma main qui était maintenant rouge.
Rouge sang.
VOUS LISEZ
Not A Piece Of Cake
General FictionComme d'habitude, tout le monde me dévisageait. Un cercle s'était formé autour de nous. En meme temps, comment l'intello du lycée avait pu changé si soudainement ? Le regard que je leur jeta leur fit comprendre conscience que je n'étais plus aussi s...