𝐶𝐻𝐴𝑃𝐼𝑇𝑅𝐸 𝐷𝐸𝑈𝑋𝐼𝐸̀𝑀𝐸
"𝑆𝑜𝑛 𝑟𝑒𝑔𝑎𝑟𝑑 𝑙'𝑎𝑣𝑎𝑖𝑡 𝑟𝑒𝑝𝑒́𝑟𝑒́, 𝑙𝑢𝑖, 𝑒𝑡 𝑑𝑒́𝑠𝑜𝑟𝑚𝑎𝑖𝑠, 𝑖𝑙 𝑛𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑙'𝑒𝑛 𝑑𝑒́𝑡𝑎𝑐𝒉𝑒𝑟."
S'il y avait un quelque chose de suffisamment connu, à propos des universités, c'était la hiérarchisation des élèves par rang. Il pouvait ne s'agir que de clichés, ou à l'inverse, on pouvait en parler comme de faits. En fait, les choses changeaient suivant les établissements : leur réputation, leurs différents professeurs et leurs exigences... Le cliché s'associait à une moyenne : il y avait pire, et de la même manière, il y avait mieux.
Dans l'Est de la ville, par exemple, on trouvait une université assez reconnue, une université qui répondait bien à ce cliché. Peut-être moins que d'autres, mais qui faisait un travail suffisant pour qu'on pût confirmer et s'en dire la chose suivante : « L'université, c'est presque exactement comme c'qu'on raconte : y'a les bruyants, les studieux et les endormis. Un cliché total d'apparence, mais étonnant de voir si respecté. »
Et ce matin, pour ne pas déroger à la règle, un cours particulièrement bruyant avait lieu. C'était dans l'extrême Nord du bâtiment, là où un gigantesque amphithéâtre s'étendait. Sûrement le plus grand de tout l'établissement. Il y avait cinq-cent-cinquante places disponibles, et à vue d'œil, on pouvait dire que les trois quart étaient pris.
Et par conséquent, un bruit terrible allait avec, à en rendre presque sourds ceux qui n'y étaient pas habitués. Mais heureusement pour l'enseignant, la salle avait été ingénieusement pensée, taillée de sorte à ce que le bruit ne lui revînt pas en vagues denses, et qu'il pût continuer son cours sereinement, comme à son habitude.
Ainsi, dans cet amphithéâtre, tout en haut, on retrouvait ceux qui dormaient, ou discutaient de leur week-end sans faire beaucoup de bruit, ayant définitivement abandonné la perspective d'écouter le professeur d'une quelconque manière.
Deux rangs. Ils prenaient deux rangs à eux seuls.
On se questionnait toujours de leur présence, de pourquoi ils faisaient même l'effort de se lever le matin, de venir poser leurs fesses sur ces chaises douloureuses. À la vérité, ils ne voulaient tout simplement pas être ici, et pensaient sûrement à se réorienter, plus qu'à réussir leur année ou ne serait-ce que valider leur semestre.
Et sur la demi-dizaine de rangs qui suivait, en descendant, il y avait les bruyants, ceux qui écoutaient un peu du cours, sans que cela ne les intéressât vraiment. En fait, la plupart du temps, ils dépensaient leur énergie à railler le professeur, plus que pour autre chose, qui serait davantage dans l'intérêt de leur réussite. Ils se plaignaient à la moindre difficulté, puis imitait le plus âgé de tous, dans ses manières de faire ou de parler. C'étaient souvent ceux qui intervenaient à l'intention du professeur ; leurs remarques et questions étant volontairement impertinentes, somme toute seulement là pour amuser la galerie.
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Глубина Взгляда, 𝑌𝑀
Fanfiction𝐸𝑡 𝑝𝑎𝑟𝑚𝑖 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑔𝑎𝑟𝑑𝑠, 𝑙𝑒 𝑠𝑖𝑒𝑛 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑓𝑜𝑛𝑑. Toujours au même endroit, il ne bouge jamais, figé dans sa contemplation, il examine ce corps dansant et constate toujours le même scénario : l'i...