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𝐶𝐻𝐴𝑃𝐼𝑇𝑅𝐸 𝑃𝑅𝐸𝑀𝐼𝐸𝑅

“𝐶𝑙𝑎𝑐. 𝑈𝑛𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒 𝑓𝑢𝑡 𝑟𝑒𝑓𝑒𝑟𝑚𝑒́𝑒, 𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑙𝑒 𝑟𝑒𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑐𝑎𝑙𝑚𝑒. 𝑆𝑖𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒.”

Dans tout cet amas joyeux de chair, on ne se déplaçait qu'en dansant

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Dans tout cet amas joyeux de chair, on ne se déplaçait qu'en dansant. Il suffisait de tourner la tête, les épaules, ou bien les yeux, et l'on se trouvait de nouveaux reins auxquels s'aggriper, de nouvelles sensations à ressentir.

Excitation. Sensualité. Adrénaline. Douceur...


Et quiconque sortait de la foule s'obtenir plus d'espace, ressentait d'emblée une sensation de lourdeur, un sentiment étouffant. Alors froid et gêné, il ne s'agissait plus que d'essuyer la sueur à son front et de repartir à la recherche de chaleur humaine.

Celle qu'ils aiment tous tant.


Parmi eux, un danseur. Une personne. Sûrement plus gracieuse, plus remarquable, plus convoitée que les autres. Elle attirait les corps, les regards de la foule animée sur sa personne.

Un mouvement d'épaules, et les hommes se précipitaient sur lui, le serraient à la taille du mieux qu'ils le pouvaient, déposaient un baiser dans son cou, et à peine arrivés, se sentaient déjà poussés par d'autres encore, qui coagulaient tout autour ; tous très pressés de le savoir contre leur corps.

Le temps de trente minutes, au moins, rien ne troubla ces échanges-là, rien n'arrêta ces mains-là, désespérément aggripées aux hanches du danseur. À ces hommes, la tête tournait superbement. Et leur cœur, s'essouflait de bonheur : un si bel homme, brillant de mille feux, au creux de leurs mains, abandonné dans tant de beauté à leur contrôle. Ils se précipitaient alors dans son cou, et profondément admiratifs, lui laissaient des compliments contre l'oreille.

Ils le rendaient important, unique, lui donnaient le sentiment d'être aimé, enfin.


Mais progressivement, comme à chaque fois au final, ils s'enhardirent de trop, donnant à Jimin ce sentiment étouffant, bien trop possessif, qu'il se décida à calmer, posant ses mains contre les leurs, en vain.

Et devant si peu de discipline, il ouvrit les yeux. Ses yeux profonds. Intimidants.

Profondément intimidants.


Il en détailla quelques-uns et envoya à tous, un rire mince de prédateur en confiance. Un rire qui les figea prodigieusement. Un rire qui n'en était pas un, au final ; seulement un éclat de satisfaction.

Les hommes s'arrêtèrent alors, impressionnés. Impressionnés d'une telle présence, d'une telle sévérité dans le regard, d'une telle exquise profondeur... Si naturelle, au fond. Et ils se reculèrent même, capitulant devant cette aura fermement dominatrice.

Глубина Взгляда, 𝑌𝑀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant