17. Evilish Dream

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Bonjour avant de commencer, je voulais juste préciser que l'histoire parle du confinement enfin de mon ressenti mais je vise personne !

C'était un travail à rendre en Français, je l'ai trouvé tellement réussi que j'ai voulu le partager. C'est juste l'image que j'ai des gens donc ne vous sentez pas visé ^^ !

Et aussi petite devinette: devinez d'où vienne le prénom et nom du personnage de méchant. La réponse est à la fin ^^ !

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Evilish Dream

Le lundi 16 mars, le confinement commença pour tous.

Qui aurait pu y croire à cette histoire ? vraiment... ! Quand on jette un œil par la fenêtre, rien n'avait changé. Le ciel n'avait pas changé. Mis à part son magnifique bleu, qui illumine chacune de nos journées. Il disait bien CHACUNE... accompagné de rayon de lumière perceptible à travers la fenêtre. Les arbres étaient les mêmes, les bâtiments aussi, et les battements de ailes de pigeons également. On ne pourrait pas penser qu'un désastre menaçait l'humanité face à ce doux paysage qu'offre le balcon. Le confinement paraissait comme un rêve il y peu. Pas de travail, pas besoins de sortir, ni même d'y être obligé, comme dans la dure réalité de la vie. L'Etat nous prenait en charge et nous payait à ne rien faire. « Stay at home » comme l'on disait !

Les jours passaient en un éclair, comme si l'on rêvait éveiller. Mais ce n'était pas un rêve, mais bien la réalité... Un rêve diabolique que faisait face l'humanité !   

Ce jour à l'origine ordinaire, était maintenant gravé en nous. Le 16 mars.

Personne ne le disait à vive voix, mais nous avions besoin d'un coupable. Celui qui aida la propagation du virus, celui qu'on peut pointer du doigt pour se sentir moins coupable. Mais qui ? Les civils ? L'Etat ? Donald Trump ? ou bien les grandes puissances mondiales ? Non, ce n'était pas une personne, mais tout le monde ! Leur jugement était fondé, ils avaient trop pris à la légère cette maladie, et maintenant tout le monde subissaient les conséquences ! Le « nous », faisait référence au gouvernement et des personnes en générale.

Dans ce genre de situation, il y a deux types de personnes qui réagissent. Ceux qui pense que ce virus n'était rien de plus qu'un petit rhume (quelle naïveté que de penser que ce virus « n'était pas si grave »), et d'autre comme lui, qui avait prédit cette situation. Si la Chine recourait à des moyens drastiques, comme fermer les frontières, et privilégier le port du masque, ce n'est pas parce que ce virus était inoffensif !

Mais à l'heure actuelle ce n'était pas le moment de chercher un coupable. Mais de rester là où on était ; chez soi, c'était comme il le disait le meilleur moyen de lutter contre la merde des autres. C'est ce que tout le monde aurait fait... mais lui s'était réservé une semaine dans un hôtel près de la plage. Un endroit rempli pour passer son confinement vaut mieux que de rester seul, chez lui, disait-il. Il y avait comme on pourrait le dire, plus d'activité ludique à faire.

Là, il pourrait profiter pleinement de son temps, son temps qui lui filait entre les mains. Il se faisait passer pour une de ces personnes assez folles pour partir en voyage. Drôle, n'est-ce pas ? Ces insensés qui ne pense qu'à s'amuser à la plage, quoi de plus drôle que d'admirer ce beau spectacle.

Durant un certain temps, Il n'était rien de plus qu'un spectateur, ou un observateur si l'on préfère. Au début, les personnes qui se trouvaient dans l'hôtel buvaient et mangeaient comme si de rien n'était. Les infos ne faisaient pas assez peur, à ce moment-là pour eux.

Puis arriva l'annonce du président. Il nous annonçait le début du confinement. Celui de la fermeture des écoles et du « Nous sommes en guerre » comme disait macron !

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