One..Two..Three

Chapitre 4

" One, two, three... Drink (3x)
Throw em back
'Till i lose count
I'm gonna swing
From the chandelier... (2x)
I'm gonna live
Like tomorrow doesn't exist
Like it doesn't exist.
I'm gonna fly
Like a bird through the night
Feel my tears as they dry "

~ Chapitre 4 ~

Il s'assit sur le banc placé à mes côtés. J'allais apporter le verre à mes lèvres mais il arrêta mon mouvement en me l'enlevant des mains.

Connard.

- Tu me veux quoi?

- Rien, je veux juste savoir ce qu'une magnifique fille comme toi ferait ici, répondit-il.

Je riais sarcastiquement. Les mecs sont tous pareils.

- Techniquement,tu veux juste m'avoir dans ton lit, dis-je avec un rire jaune.Vous êtes tous pareils.

- J'ai jamais dit cela. Je voulais juste savoir pourquoi tu étais ici en train de boire autant d'alcool, il semblait offensé.

- Ce n'est aucunement de tes affaires.

La colère montait en moi. Déjà avec l'alcool mes émotions étaient intensifiées.

- Tu sais t'as pas à te facher pour ça.

- Putain, fait juste ferme ta gueule.

- C'est pas la première fois que je te vois ici, continua-t-il, ignorant complètement ce que je lui ai tout juste dit.

- Donc tu me surveilles?

Je le regarda et examina ses traits faciaux.

Juste un mot: Magnifique

- Et toi tu m'admires?, il avait un petit sourire en coin.

Malgré le fait qu'il m'énervait au plus au point, je ne pus m'empêcher de rougir.

Je repris le verre, essayant de cacher mom visage.

- Mademoiselle rougit. C'est un bon signe, non?

Donc, il fait exprès.

- Vous changerez jamais, vous autres, les mecs. Tous des amateurs de sexe. Gros cons, je me leva, énervée de la situation dans laquelle je me trouvais.

Je pris ma mince veste et déposa un peu d'argent sur le comptoir pour le barman. Je me dirigeas d'un pas pressé vers l'entrée du bâtiment,  tout en chancelant à quelques moments.

Je l'entendais me suivre derrière moi.

Il est énervant.

Je poussais la porte et me dirigeas vers ma voiture. Je sais, c'est dangereux de boire puis conduire. Mais...

Non, laissez tomber.

J'ai aucune raison valable.

- Tu devrais pas, il me criait.

- Aucunement de tes affaires, retorquais-je, ne daignant point me retourner.

Puis j'entendis des pas plus rapides et une main se plaça sur moi bras, me retenant vers l'arrière. 

- Mais tu me veux quoi à la fin!, je me retourna vers lui. Je te connais pas, laisse moi, putain!

- Je te connais peut-être pas mais c'est pas une raison pour te laisser conduire complètement ivre. Je veux pas d'une mort sur la conscience, il parlait d'une voix très forte, me faisant à la fois sursauté.