Un soir d'automne, alors que les 1ères feuilles tombaient des arbres tu m'as embrassée. Avant cela tu m'avais prise dans tes bras, timidement, puis tu m'as regardée dans les yeux et tu as dit: "Tu es magnifique, tu es toujours magnifique." Et c'est alors que, plongeant nos regards dans celui de l'autre, nous nous sommes embrassé. Comme des jeunes adolescents insouciants, profitant de leur vie sans se soucier du monde et des gens qui nous entouraient. Tu étais si doux, et tu l'es encore. Tu étais comme un enfant et moi aussi. Durant de longues minutes je me sentais tellement heureuse que j'aurais pu exploser, ce moment était parfait. Ce n'était pas la première fois que nous nous embrassions mais cette fois ci, c'était différent. C'était différent car on s'aimait et que rien d'autre ne comptait. Le parc dans lequel tu m'avais emmenée était magnifique et je me rappelle encore l'odeur qu'il y avait, ton odeur, l'odeur de la pluie. Le vent balayait mes cheveux sur mon visage, tu les avaient replacés derrière mon oreille en me murmurant des mots doux que je n'oublierais jamais. Mais le vent en avait décidé autrement et mes cheveux volèrent de plus belle, on se mit donc à rire comme deux idiots. Oui, des idiots, mais des idiots amoureux, sincères et heureux. Ensuite tu m'as raccompagnée chez moi, en me tenant la main et en me montrant les merveilles de notre ville. J'étais hypnotisée. Non pas par le paysage mais par toi. Je t'observais raconter tout un tas de choses dont je ne me souviens pas mais je me souviens m'être dit que jamais je ne t'abandonnerai. Enfin, nous sommes arrivés devant mon immeuble aux portes vertes et poussièreuses, et nous nous sommes comptemplé durant de longues minutes. Et cette fois c'est moi qui ai parlé et je t'ai dit: "Merci. " Un simple merci qui signifiait milles autres choses. Et pour la dernière fois de la soirée, tu m'as embrassée. Et c'est à ce moment là que j'ai compris. J'ai compris que je t'aimais et que je voulais passer le restant de mes jours avec toi.
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