AVEC MOI //PLK

quarante-et-un

PDV LAURE 31/12/17
3 mois plus tard...

-FAÎTES DU BRUIT BRUXELLES !!!

Les gens dans la foule acclamaient les gars comme des dingues, c'était trop cool à vivre pour moi, alors pour eux, je n'imaginais pas. J'étais déjà venu quand ils avaient été à Nantes ou même à Angers mais là, c'était vraiment chaud.

-VOUS AVEZ TOUT PÉTÉ, MERCI LA FAMILLE !!

ASF avait prononcé les derniers mots du concert, ils quittaient tous la scène pour se retrouver en coulisse. J'étais restée dans ces dernières avec Alyssa, la copine d'Elyo, leur relation était plus que parfaite selon elle et ils avaient l'air vraiment heureux depuis quatre mois maintenant.

En arrivant dans les loges, Mathieu venait directement me voir.

-Alors, t'as kiffé ?

-C'était trop trop bien !

Je l'embrassais malgré le fait qu'il soit tout transpirant.

Il était aux alentours de 23 heures, on avait été grignoter quelques trucs puisque notre dernier repas était celui de ce midi. On allait passer le début de cette nouvelle année au festival, nous avions donc une heure à tuer. Zeu, Aladin et Lesram étaient sorti un peu pendant qu'Ormaz et ASF commençaient à s'avancer pour voir l'artiste sur scène.

-Y'a moyen on passe au tel-hô ? J'ai oublié mon paquet de clope.

-J'te suis.

Mathieu et moi nous dirigions vers l'hôtel à pied puisque nous n'avions pas les clés du van et qu'il n'était qu'à quinze minutes du festival. Ce qu'on avait oublié, c'est qu'on était en pleins mois de décembre et qu'il faisait aux alentours de 0 degrés.

-Arrêtes de fumer, ça nous éviterait d'se cailler le cul.

-Facile à dire.

-J'ai réussi moi.

-Nan mais toi...

-Cherches pas d'excuses.

Il se taisait, il savait très bien que j'avais raison sur ce coup, si j'avais réussi à arrêter, il en était capable aussi.

Après ce parcours du combattant, nous étions enfin dans la chambre. Je m'étais avachi dans le lit pendant que Mathieu était en pleine pause pipi. Il revenait quelques minutes plus tard après en avoir profité pour prendre une petite douche. Il s'allongeait à côté de moi.

-Faut qu'on bouge...

-J'ai la flemme Mathieu...

-En vrai moi aussi, on attend encore cinq minutes, personne captera.

Je me calais dans ses bras et on restait comme ça pendant quelques minutes. Mathieu prit la parole alors que j'étais au bord du sommeil.

-Tu dors ?

-Presque.

-J'suis en train d'me dire un truc...

-Mhh ?

-T'as changé ma vie en vrai.

Oh, il était d'humeur à m'avouer certain trucs, ça n'arrivait pas souvent et ça me déstabilisait légèrement.

-Comment ça ?

-Bah, si ça s'trouve je s'rais grave parti en couille si tu m'aurais pas stopper dans mes bails de merde là.