Chapitre IV

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Après être rentrés à leur auberge, les trois démons vont directement dans la chambre des garçons. La bas,  Atlas trouve une feuille de papier et un crayon. Il s'assoit à la petite table au milieu de la chambre tandis que Pan et Tamara restent debout devant lui.  Il dessine le plan d'Aebos et ajoute des annotations sur les endroits qui sont gardés, ceux qui sont très fréquentés et à quelles heures ils le sont... Il fait ça vite tout en marmonnant. Son frère et sa sœur le regarde faire sans un mot. Ils savent qu'il doit resté concentré afin de ce souvenir de tout ce qu'il a vu dans la tête du garde.

Une fois terminé, Atlas contemple son dessin, les sourcils froncés. 

"-Alors ? demande Pan qui commence à s'impatienter

-Chut !" lui intime Atlas

Il est en train de réfléchir à un plan. Du moins, il y arriverait si son frère le laissait se concentrer. Il examine toutes les possibilités ; faire en sorte de s'introduire dans le lieu le mieux gardé du royaume d'Héda sans être remarqué. La tâche ne sera pas aisée. Il pourrait, bien entendu, faire en sorte que chaque témoins de leur intrusion perdent subitement la mémoire. Mais cela implique que lui son frère et sa sœur restent groupés ce qui représente une grosse perte de temps. Le château est immense et ils n'auront qu'une nuit. S'introduire une fois dans le château est déjà très dangereux, il ne faut pas compté y entrer deux fois. De plus, ce n'est pas dit que les trois se supportent pendant toute la durée de l'opération si ils restent groupés. Il sait qu'il peut laisser Tamara se débrouiller seule. Elle faisait une très bonne voleuse lorsqu'ils étaient jeunes. Elle sait se faire discrète. Ce qui l'inquiète le plus, c'est Pan. Son dégoût pour les humains pourrait bien le pousser à faire une bêtise. Il pourrait laisser Tamara partir seule de son côté et rester avec Pan pour s'assurer du bon déroulement de l'opération. Ils perdraient du temps mais au moins ils seraient sur de ne pas être repérés. Il hésite encore. Il regarde Pan pour voir si il  peut lui faire confiance, et décide que non.

Atlas se concentre une nouvelle fois sur le plan du château. Trois endroits sont de possibles cachettes pour le livre. Il y a la salle des coffres où sont rangés toutes les richesses du roi, le bureau privé du roi et la rumeur dit qu'il y a un trésors caché dans la chapelle du palais. Il leur faudra fouiller tout ces endroits de fond en comble pour ne louper aucun indices. Il soupire puis regarde son frère et sa sœur :

"- Bon, voila comment on va s'y prendre."


Cela fait quelques heures déjà que la nuit est tombée sur Epicarme. La ville est silencieuse et endormie. Excepté, peut-être, dans les étages inférieurs où les gens continuent de travailler où de boire en rêvant qu'ils s'élèvent dans les étages supérieur de la ville. Dans son bureau, le roi n'entend pas leur détresse. Qui s'en soucie de toute manière. Le roi a plus urgent à faire. Dans un mois à lieu la millième fête des âmes et ils faut qu'il renforce la garde autour du temple des croisements. Peu de gens connaissent l'existence de ce lieu perdu au milieu du désert oublié. C'est la qu'il y a mille ans, les trois démons primaires ont tentés de faire venir l'ère démoniaque avant d'être arrêtés et tués par des villageois. Cette date est rapidement devenu le symbole  du jour où les hommes ont prouvés leur suprématie face aux démons. Depuis ce jour elle est célébrée tout les ans lors de la fête des âmes. Cependant, chaque année, on craint de nouvelles tentatives de la part des démons pour terminer ce que leurs ancêtres avaient commencé. Ainsi, le roi envoie, chaque année de manière provisoire, des soldats pour épauler ce qui sont la bas toute l'année bien que depuis 1000 ans, aucun démon n'est tenté quoique ce soit. 

Le roi se demande pourquoi il s'occupe d'une affaire aussi peut importante à une heure si tardive. Il sort de son bureau et se dirige vers sa chambre pour se coucher. Il n'a pas vu les deux ombres cachées derrière la porte du bureau. Elles se faufilent aisément dans la pièce. Leurs yeux turquoises brillent dans le noir. Elles n'ont pas besoin de lumière pour y voir et cela facilite grandement leur tâche. 

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