Chapitre n°2 : Une nouvelle affaire.

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La réunion s'était bien déroulée. Elle avait eu pour but de présenter les membres de l'équipe, de répartir les responsabilités et d'établir les postes de chacun. Dès sa clôture, le Directeur Bao remit un épais tas de dossier à Bai Yutang.

« Voici des cas majeurs qui n'ont pas été résolus au cours de ces dix dernières années. Envoyez la plupart de ces pourris encore en vie en prison. ».

Il se retourna pour partir mais, avant de franchir la porte, il s'assura de regarder avec insistance Bai Yutang et Zhan Zhao.

« Vous deux... Cessez de vous disputer constamment et faites l'effort de travailler ensemble, vous m'entendez ! ».

Puis, il partit laissant les deux hommes avec des sueurs froides coulant le long de leur dos

Une fois Bao Zheng parti, l'atmosphère sérieuse du bureau s'allégea immédiatement devenant confortable. Tout le monde se connaissait déjà depuis très longtemps alors, maintenant qu'ils travaillaient au sein du même service, ils ne pouvaient s'empêcher de se regrouper dans un soin pour bavarder et rattraper le temps. 

D'un mouvement brusque du bras, Bai Yutang ordonna : 

« Que tout le monde range ses affaires avant de se rassembler dans une demie heure dans la salle de réunion. »

Il jeta un coup d'œil vers Zhan Zhao, signifiant : "retrouve-moi dans mon bureau pour que nous puissions parler". La seconde suivante, ils entraient dans ledit bureau. 

La structure du bureau du S.C.I n'était pas compliquée puisqu'elle ne contenait qu'un hall, deux bureaux et une salle de réunion qui avait été modernisée. 

A l'intérieur du hall, il y avait des bureaux standards, chacun appartenant à l'un des membres de l'équipe et puisque le travail de la police nécessitait de fréquents déplacements à l'extérieur, il n'y avait que très peu d'effets personnels sur ces derniers. 

Seuls Bai Yutang et Zhan Zhao avaient une pièce séparée des autres.

Celle du Capitaine était simple et, selon ses préférences, le style y était élégant et minimaliste.

Le bureau qui contenait le plus d'affaires, était celui du Docteur. En effet, en raison de ses tendances à travailler constamment, l'endroit abritait plusieurs étagères remplies de livres et de documents, la majeur partie d'entre eux étant placés dans des conteneurs colorés.

Lu Fang vint dans l'unique but de jeter à coup d'oeil, le temps d'une fraction de seconde, au service avant de s'en aller à la hâte. Han Zhang, qui était leur fournisseur d'informations confidentielles, était introuvable.

Quant à Gongsun Ce et quelques autres employés, ils étaient assis dans la salle d'autopsie et coexistaient avec bonheur. Cette pièce était juste à côté du hall et les équipements qu'elle contenait était ce qu'il y avait de mieux. 

En réalité, le 17e étage n'était autrefois que la grande salle médico-légal devenant ainsi le No Man's Land pour tout le monde. Ainsi lorsque Zhao Hu entra, la première chose qu'il s'assura de faire fut de brûler de l'encens, offrande à Bodhisattva afin de chasser les potentiels horribles miasmes que pourraient renfermés cet endroit. A cette vue, un sentiment aigre et de cruauté surgit en Gongsun Ce qui le fit sortir et lui raconta les dix histoires paranormales les plus effrayes qui s'étaient déroulées dans cette salle. Zhao Hu, frappé d'horreur, se couvrit les oreilles, suppliant :

« Gege, je t'en prie, pardonne-moi ! ».

Dans le bureau du Capitaine, Zhan Zhao était assis avec insouciance, les jambes croisées, sa chaise faisant face à la table de travail. Sa tête se leva pour regarder Bai Yutang qui lui faisait face, arborant un sourire.

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