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Shadow moses de Bring me the horizon que diffuse mon téléphone me sort de mon sommeil sans rêve, j'éteins mon téléphone et déjà une envie de crever s'empare de mes tripes, une envie de pleurer s'empare de mon esprit. Une journée banale dans la vie de Jess Eagleson, je pose doucement un pieds sur le carrelage glacé à l'image de mon cœur, le froid remonte par tout mes muscles, je pose le deuxième et une deuxième décharge m'assaillis. Je trouve la force de me hisser sur ces jambes blafardes. Je prends mes habits que j'avais minutieusement préparé la veille, et les emmène dans la salle de bain. Je me déshabille et comme chaque matin je me fixe dans le miroir, je cherche un changement dans mon corps, peut être des hanches visibles sans que je me contorsionne, des cotes visible sans que je ne doive rentrer mon ventre à m'en faire vomir. Mais rien n'a changé comme chaque matin, je finis par baisser le regard honteuse de la vision que j'ai de moi dans le miroir, dernière étape qui va m'achever pour la journée, la pesé, je monte difficilement sur la balance, ferme les yeux, je tremble, dans quelque seconde je verrais les chiffres qui rythme ma vie depuis quelque mois, 70kg pour 1m70, c'est vraiment trop, les régimes que ma mère me proposent ne marche jamais, je perds seulement quelque grammes mais jamais rien de bien visible. Je secoue la tête habitué à cette déception et me faufile dans la douche, l'eau chaude me détend un peu les muscles, l'esprit. Je finit par enfiler mon pull noir ample qui permet de cacher mes kilos en trop, un slim noir qui affine juste un peu ce qui me sert de mes jambes, je me maquille discrètement, du mascara, un peu de crayon noir, un rouge à lèvres rouge, je boucle mes long cheveux sombre et me voilà prête, comme chaque matin après m'être préparé il me reste une demi heure sans rien faire, je pourrais me lever plus tard, mais j'aime bien me dire que j'ai le temps devant moi. Ma mère ne tarde pas a m'appeler

« Jess ! Tu veux manger ?

-Non maman!je n'ai pas faim

-Bien »

Je sais que ma mère n'aime pas que je ne prenne pas de petit déjeuner, mais depuis cet été elle ne me dit plus grand chose à ce propos, elle a comprit qu'elle n'auras pas le dernier mot. Aujourd'hui c'est elle qui m'emmène car c'est un jour spécial, la rentré des classes, dans un nouveau lycée, une nouvelle ville. Mon père travail dans une banque et a du déménager et nous avec lui, pour son travail, nous passons d'une petite ville, Doncaster à Londres, la capitale de l'Angleterre. Ce changement ne me conviens pas, mais avec mon père je n'ai jamais le choix.

« Jess ! Il est l'heure ! » Je prend mon sac, enfile mes creepers noir, prend mon grand mentaux noir, aussi, et descend dans la salle principale où les cartons on encore élu domicile. Ma mère prend ses clef et on sort de la maison, le froid s'attaque directement au parties du corps découverte, le visage, j'enfile ma capuche et pénètre le plus vite possible dans le gros 4x4 que mon père a gentiment accepté de prêter à ma mère pour qu'elle m'emmène. Les bâtiments défiles les uns après les autres, j'enfile mes écouteurs et attends que le trajet se termine. La voix de ma mère m'oblige à retirer les écouteurs pour comprendre ce qu'elle me dit.

« Les autres jours de l'année tu prends le métro, tu mettras moins de temps, prendre la voiture dans Londres c'est chiant !

-oui maman » Et le silence reprit place dans habitacle de la voiture, accompagné par le froid, on finit par s'arrêter devant une grande battisse un peu ancienne, la seule école privée où l'uniforme n'est pas obligatoire, à part les jours de cérémonie. Ma mère m'oblige à m'embrasser sur la joue et je sors de la grosse voiture sous les regard de tout les jeunes à l'extérieur. Je prend mon paquet de cigarette quand ma mère ne m'a plus dans son champ de vision, je place le tube de nicotine entre mes lèvres, amène la flamme à son extrémité et inspire cette fumée toxique, je recrache et regarde un peu autour de moi, cette nouvelle école, ces nouveaux gens, pour la plus part ce sont des fils ou filles à papa bourrés de friques, pas que j'en ai pas, mais je ne l'affiche pas comme ces cons le font. Un groupe, majoritairement de garçon attire mon attention, ils sont tous dans le style classe, homme d'affaires avant l'âge, le contraire de moi, leurs cigarettes et pour d'autre un joins entre les doigts. La sonnerie retentit, je n'ai pas finit ma cigarette, je prend mon temps pour la consumer complètement et l'écrase sous la semelle de ma chaussure, plus personne ne se trouve dehors, tout le monde est déjà devant le panneau d'affichage pour voir leurs classes, des cris, des pleures, des bagarres, enfin de compte c'est pareil dans chaque lycée. Je lis quelque nom dans la liste de ma classe, Jean, Marie-Louise, Charles...que des noms de riche, dans les 26 élèves de ma classe, seulement 5 semblent être porté par des personne normal. Je monte les grosses marches en marbre qui mènent à la salle de cours indiqué sur la liste de classe. La porte est déjà fermé, j'entends une voix nasillarde, celle de notre professeur principale, professeur de Littérature, je pose la main sur la poignée de la porte et souffle un coup avant d'ouvrir la porte et de me retrouver exposé devant les 25 autres élèves qui compose ma nouvelle classe. J'essaye de prendre un sourire un peu gêné face au professeur pour qu'il m'excuse de mon retard, mais je compris à sa mine qu'il allait me renvoyer

Perdre du poids jusqu'à en perdre la vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant