Perdre du poids jusqu'à en perdre la vie

VIII

 Je m'étonna quand mon esprit se mit à espérer qu'il ne s'écarte pas de moi tout de suite, ce dernier fut satisfait quand Harry fit un petit pas pour que nos corps se colles.

Finalement nos lèvres se séparèrent et je resta assoiffée de son touché, il se mit a rire nerveusement et joyeusement.

-Tu me rend fou Jess ! Pourquoi tu me fais ça !

Il ne cessa de gesticuler devant moi un sourire d'enfant heureux sur les lèvres, c'est pour moi qu'il réagi comme ça ? Il me prit la main et m'emmena à l'étage, dans ma chambre, il ferma la porte à clefs et reprit mon visage entre ses mains doucement tout en continuant d'avancer, je me retrouve bloquée contre un mur et ne le quittait pas du regard, il s pencha et m'embrassa encore, cette fois ci je passa mes doigts dans ses cheveux instinctivement jusqu'a ce qu'il 'écarte.

-Jess, comment j'ai fais pour ne pas t'avoir connue plus tôt, tu es si petite, si mignonne, on a envie de te protéger. Crois moi quand je te dis que je ne suis plus le genre de mec qui largue une fille le lendemain, laisse moi te le prouver, laisse moi le temps de le faire, laisse moi cette opportunité.

Tout ce que je voulais s'était qu'il se taise, de peur qu'il ne dise quelque chose qui me fasse changer d'avis alors je m'avança vers lui et l'embrassa en prenant le temps de me mettre sur la pointe des pieds. Je senti sa surprise puis il passa un bras derrière mon dos et me plaqua lourdement contre lui. Ce contact, cette chaleur me procura une sensation que je n'avais jamais connu avec personne, cette chaleur était douce, rassurante, elle traversait mes vêtements et remplissait mon corps d'une paix intérieur que je n'avais jamais ressenti depuis un long moment.

On se sépara finalement, il parti déverrouiller la porte et peint vers moi en me prenant les mains, il se mit à me fixer toujours ce même sourire sur les lèvres.

-Descends en première, tu diras que tu étais juste partie faire un truc dans ta chambre, et si ils te demandent ou est ce que je suis dis que je suis au toilettes, je descendrais plus tard.

-D'accord.

Je souris à son excuse et il déposa un baisé sur mon front avan d'ouvrir la porte et d'attendre que je passe. Je descendis les escaliers le plus silencieusement possible en espérant que mon absence ne ce soit pas faite remarqué. Mes parents ne semblaient pas s'en être rendu compte, cela ne m'étonna pas d'eux, mais la jolie brune assise en fond de salle elle l'avait remarquée, elle me fixait du regard, son sourire de commère agrée étirant ses traits. Je fronça les sourcils pour faire mine de ne pas comprendre son comportement mais des que je repensa au touché du bouclé je rougie. Je sentais une main me caresser le dos suivit d'un courant d'air remplis d'un parfum que je connais, je tourna la tête a gauche, encore dans l'entrée de la pièce et je vu Harry marchait d'un pas assuré jusqu'a un siège.

-Nous allons partir, nous ne voulons pas abuser de votre gentillesse Monsieur EAGLESON, merci pour cette invitation.

Tout le monde se salua, Harry attendit d'être le dernier à me saluer, il me poussa vers le fond du vestibule pour n'être vus par personne et il me plaqua contre lui, il fit simplement ça, il posa sa main contre ma tête et la pressa doucement contre son torse parfumé, puis il m'embrasse le front avant de quitter notre appartement suivant ses parents. Je le regarda disparaitre, peut être pour toujours, peut être que demain son comportement aura changé, peut-être qu'aujourd'hui ce n'était qu'un passe temps pour lui et que demain il redeviendra le grand châtain égocentrique et coureur de jupon.

Je n'avais pas bougé de là ou je me trouvais, fixant la porte d'entrée comme si j'espéré qu'il réapparaisse quand mon téléphone vibra.

HARRY :