Chapitre 4

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Au moins 20 fois. 20 fois qu'elle regardait attentivement ou qu'elle vérifiait les enveloppes pour s'assurer que c'était une erreur ou qu'elle n'ait pas mal vu. Mais Robin devait se rendre à l'évidence, elle n'était pas là. Non! C'était impossible! Ça ne pouvait être qu'une erreur. Ça DEVAIT être une erreur. Alors Robin fit la seule chose qu'elle pouvait faire. Elle partit en direction du bureau de poste pour s'en assurer.

Arrivé là-bas, elle se dirigea automatiquement vers une dame à l'accueil pour avoir des renseignements.

Dame de l'accueil- Bonjour! Comment puis-je vous aidez?

Robin- J'aurais besoin de voir si vous n'auriez pas du courrier pour Nico Robin de la part de Roronoa Zoro.

La dame chercha quelques instant sur son ordinateur pour vérifier le courrier enregistré à se nom.

Dame de l'accueil- Je suis désolé, mais je n'ai personne correspondant à se nom qui est envoyé quoi que ce soit cette semaine.

Alors c'était vrai. Zoro n'avait pas envoyé de lettre. Il ne pouvait pas avoir oublié et encore moins avoir refusé d'en écrire une. Elle connaissait Zoro et jamais il ne se serait permis de ne pas lui envoyer une lettre.

Robin retourna ensuite chez elle et aussitôt qu'elle entra dans sa maison, elle s'écroula sur le sol, s'appuya sur la porte et éclata en sanglot. Cette bulle qui contenait toute sa tristesse et qui se soutenais uniquement grâce au lettres et à la preuve que Zoro allait bien venait d'éclater.

Maintenant, il n'y avait plus que deux options. Deux options qui pourrait expliquer la raison du pourquoi il ne lui avait pas envoyé de lettre. Soit il était dans l'incapacité physique d'écrire à cause d'une blessure ou d'un quelconque problème du genre. Soit il était... Non! Elle refusait d'y croire. Zoro lui avait promit de revenir et jamais il ne se serait permis de de trahir sa promesse. Même dans l'au delà il ne se serait permis de ne pas la respecter.

Robin avait passé le reste de la journée à pleurer. Elle n'avait rien manger ni bu de toute la journée. La seule chose qu'elle avait fait, autre que d'en vouloir au monde, était de s'occuper de sa fille en essayant de ne pas pleurer devant elle.

Puis vint le moment où elle dut aller mettre Olvia au lit. Normalement, Robin aurait mis sa fille dans son berceau, avant de lui raconter une histoire que Zoro lui aurait envoyé dans sa lettre, mais comme il n'en avait pas envoyé, elle ne pouvait pas vraiment lui raconter une histoire que la petite n'avait pas déjà entendu, car lorsque ce n'était pas Zoro qui créait les histoires, c'était Robin. Mais là, elle ne fit que la bercer légèrement dans ses bras.

Cette situation était assez inhabituelle pour la petite fille. Elle était très intelligent pour son jeune âge et elle remarqua se changement de situation. Elle était tellement intelligente qu'elle savait que se jour était celui auquel sa mère allait raconté l'histoire de son père.

Olvia- Maman?

Robin- Oui? Qu'est-ce-qu'il y a Olvia.

C'était assez impressionnant de voir comment la jeune fille qui était âgé d'à peine 1 an était en avance sur son âge en terme de langage. Elle possédait un vocabulaire extrêmement avancé pour son âge, mais comme elle était très jeune, elle parlait lentement en essayant d'articuler ou de bien prononcer chaque mots.

Olvia- Tu peux me raconter une histoire.

Robin ne savait pas qui lui raconter. Elle avait déjà inventé tellement d'histoire, alors lui raconté une histoire que la petite n'avait jamais entendu était assez difficile à trouver. Puis, elle eut une idée. Pourquoi ne pas raconter une vraie histoire qu'elle ne ferait que modifier un peu.

Robin- D'accord. Alors, il était une fois, une petite fille qui vivait une vie assez difficile. Les gens ne l'aimaient pas et elle se faisait rejeter par tout le monde. Sauf, sa mère. Sa mère était la seule personne qui l'aimait et qui lui accordait de l'importance. Jusqu'au jour où elle dut partir pour un long voyage d'où elle n'est jamais revenu. Mais toute ces épreuves n'avaient fais que rendre la jeune fille plus forte, lui montrant à avoir confiance en soi et à ne pas laisser les gens lui marcher sur les pieds. Cela lui a permis de se faire des amis d'avoir un vie normal et de ne plus souffrir des moqueries et des rabaissement des autres. Jusqu'au jour où elle fit la rencontre d'un jeune homme qui avait tendance à toujours se perdre.

Robin ricana au souvenir de sa rencontre avec Zoro.

Robin- Et ce fut après plusieurs rendez-vous et de nombreux péripéties que leurs sentiments furent enfin révélées. Leur amour était immense et immortel, tellement qu'ils décidèrent de fonder une famille. Ils eurent une petite fille et vécurent le parfait bonheur.

Olvia- Maman. Il est où papa?

Robin ne savait pas si sa fille avait découvert que cette histoire était la sienne ou si la Olvia avait envié la petite fille de l'histoire et qu'elle aurait voulu elle aussi vivre le bonheur avec sa famille.

Robin- Je ne sais pas, et j'aimerais bien le savoir.

Olvia toucha ensuite le visage de sa mère avec ses petites mains, un peu comme si elle voulait s'assurer qu'elle était vraiment présente avec elle.

Olvia- Pourquoi tu pleure?

Ce que Robin n'avait même pas remarquer, était que des larmes avait commencé à couler sur son visage. Elle secoua alors légèrement sa tête pour éloigner la tristesse et les mauvais souvenirs, avant d'essuyer ses larmes.

Robin- Ce n'est rien. Aller! Dodo!

Elle mit alors sa fille sur son épaule, de sorte à se que sa tête soit sur son épaule et proche de son oreille. Elle était sur le point de mettre Olvia dans son berceau, quand cette dernière lui dit la seule chose qui pouvait lui remonter le moral.

Olvia- Je t'aime.

Suite à cette phrase, Robin fit alors le premier sourire de la journée, ce qu'elle pensait qui n'arriverait pas avant longtemps.

Robin- Moi aussi je t'aime.

Je reviendraiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant