Le Coronavirus emportera avec lui son lot de morts. Des gens comme vous, comme moi. De parfaits inconnus que l'on pourrait croiser au coin de la rue ou à l'épicerie du quartier.
Ça pourrait être cet homme qui hier vous a souri dans la queue quand vous avez croisé son regard.
Ça pourrait être cette femme que vous avez rencontrée chez la dentiste, qui retenait les larmes brillant au fond de ses yeux.
Ça pourrait être ce grand-père qui habite au coin de votre rue, dont les petits-enfants viennent si souvent.
Ça pourrait être votre tante, celle qui ne vous reconnaît plus mais qui vous prend quand même dans ses bras parce que son instinct lui souffle qu'elle vous connaît.
Ce sont des gens invisibles, des hommes et des femmes qui n'ont rien demandé et dont la famille souffrira.
Le virus ne fait pas la différence entre un noir ou un blanc. Entre un anglais ou un russe. Entre un juif ou un musulman. La seule chose que voit le virus, ce sont des humains. Des humains, tous les mêmes. Peu importe d'où ils viennent, qui ils sont, leur religion ou bien leur sexe, le virus ne privilégiera personne. Nous sommes tous frères dans notre humanité et nous pouvons tous être touchés.
Chaque règle que nous brisons, chaque geste que nous oublions, ce sont des morts qui s'ajoutent aux chiffres déjà bien trop élevés.
Ce virus nous endeuillera. De nombreux êtres chers perdrons la vie.
Des gens aimés. Des gens aimants.
Des gens dont le seul tort aura d'avoir été trop faible pour survivre au Coronavirus.
Il est triste que les personnes les plus à même de s'en sortir soient privilégiées pour les lits de réanimation, mais je ne peux m'empêcher de trouver ça logique et d'y donner raison.
La seule vraie chose que nous puissions faire à ce jour pour limiter les lourds décès, c'est de respecter les règles qui nous ont été fixées et d'agir intelligemment.
Peut-être sauverons nous ainsi des vies ?
Qui sait...
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Journal d'un confiné [TERMINÉ]
RandomJuste des textes que j'ai écrit pendant le confinement sur ce que je ressentais...