Ferme les yeux. Bascule ta tête sur chaque épaule en mouvement circulaire.
Sous ce cube de verre tu te sens abritée. Tu entends la tempête.
Il ne pleut pas mais il va pleuvoir.
Même sous ces fenêtres tu sens la pluie. Elle est humide et douce, quand elle revient. Elle éclabousse tes joues et tes cheveux pour s'accrocher à toi. Elle veut se balader, la pluie.
Sur tes cheveux, sur ton corps, elle s'agrippe veut voyager avec toi découvrir le monde. Elle est curieuse celle-là, tu la comprends tellement.
Alors quand il pleut tu sors de ton abri pour aller la chercher.
Tu peux tomber malade mais tu t'en fiches.
Tu sens le vent te gifler avec tes cheveux et ça ne te dérange pas. Tu t'évades follement.
Si tu fermes les yeux sous la pluie tu l'entends le vent rugir.
Tu cours cours cours très vite pour le suivre.
La pluie est là, sur tes épaules, sous tes pieds sous forme de flaques.
Tu ris fascinée. Tu retombes en enfance, et tu aimes cette folie.
Folie éphémère.
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la pluie n'est pas indifférente
Poetrysous un masque d'indifférence elle souriait les larmes ruisselant sur ses joues -- juste des pensées, un peu comme Pascal, mais plutôt aléatoires, pas forcément philosophiques, plutôt sentimentales, c'est un peu ce que mon coeur pense et ce que mes...
