Raé, comme chaque soir,
Pend ses jambes dans le vide,
Et regarde le ciel.
Lorsqu'il se peint en noir.
Un noir d'obsidienne,
De la même teinte que ses cheveux,
Un noir d'obsidienne,
Qui ravive l'éclat des étoiles
Sa chevelure sombre,
Qui contrastent avec sa peau diaphane.Aucune lumière,
Aucune douleur,
Aucune expression, n'échappe à ses yeux sombres.
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Raé
Short StoryRaé ne parle pas. Depuis qu'on lui a demandé de la fermer, elle est devenue silencieuse. Ses pas sont silencieux. Sa respiration est silencieuse. Raé a cessé d'émettre le moindre son. Elle veut juste entendre la douleur des autres. Parce qu'autrefo...