Mars 2020 en Corée du Sud.
Le temps commence peu à peu à se réchauffer. L'hiver se prépare jours après jours à laisser entrer le printemps. La neige et la pluie se font rares et les rayons de soleil viennent enfin danser sur la peau des étudiants. L'étoile jaune, se levant à peine, n'empêche pas quelques élèves de rejoindre leurs établissements scolaires. Certains se préparaient pour cette journée depuis des semaines tandis que d'autres essayaient de retarder au plus lointain ce moment fatidique. Le rire des étudiants, le chant des professeur, le piétinement des pieds sur le sol, le bruit des trousses que l'on ouvre et des portes que l'on ferme, quelque-chose est sûre : la rentrée scolaire est enfin arrivée Parmi ces élèves, deux visages sortent du lot, : l'un est un asiatique à la peau fortement bronzée et affectionnant un peu trop le port de la casquette new-yorkaise, l'autre est une jeune femme caucasienne portant une robe un peu trop courte et des chaussures aussi aiguisées qu'une arme blanche. Tous deux ont l'air quelque peu perdu face à cet environnement. Ils regardent un plan, se tournent d'un côté, puis de l'autre. Ils pointent du doigt un coin du campus avant de finalement faire demi-tour. Oh, les voici qui rentrent dans un grand bâtiment. Savent ils au moins où ils se rendent ?
" C'est ici" fait la jeune femme dans un anglais naturel. Le jeune homme lui répond d'un hochement de tête avant de rentrer dans l'enceinte. Ils paraissent jeunes, sûrement est-ce leur première année d'étude supérieure. Pourtant, ils montaient d'un pas certain, les marches des classes des licences 3 de psychologie. La jeune femme, papiers en mains, fronce les sourcils en observant des croquis vulgairement brouillons. Le jeune homme, imperturbable, traine, les mains dans les poches de son veston en cuir. Tout d'un coup, il s'arrête et s'exclame avec un accent prononcé :
" - Ash, regarde."
Son acolyte relève immédiatement la tête. Elle ne peut retenir une moue agacée de devoir s'interrompre en pleine lecture mais la remplace rapidement par de grands yeux surpris face à ce qui les attendait.
Devant eux, accroché à un mur, apparaissait un cadre fleuri. Ce dernier abordait le visage d'un jeune adulte souriant. Juste au-dessous de l'image était inscrit en petits caractères coréens : "Nous te retrouverons dans une autre vie". Au sol était étalé un amas incroyable de bouquets, de cadeaux et d'offrandes religieuses.
Sûrement est-ce cet hommage d'une tristesse sans nom dont on leur avait parlé. Un signe de piété pour un élève partit trop tôt. La dédicace que lui offrait l'université était extraordinaire, ce n'était pas courant que l'on témoigne en la mémoire d'un étudiant au sein même d'un établissement public accueillant plus de trente mille personnes. Une vie, malheureusement, pouvait s'éteindre à chaque instant dans cet établissement. Mais il y avait ici une considération importante pour cette âme qui allait renaître ailleurs, dans une vie que l'on lui espérait plus longue. Oh, il avait déjà vécu une sage vie, aimé de tous ! Sinon, que pourrait expliquer sa place ici ? Cependant, lorsque nos deux inconnus posent les yeux sur ce salut de l'âme, ils grincent des dents et l'un des deux dit d'une voix traduisant un mépris évident :
"- C'est bien notre homme...On dirait qu'on est arrivé trop tard."
" - Bien évidemment, tu t'attendais à quoi ? À ce qu'il se promène tranquillement dans les couloirs ? "
L'inconnue fait claquer sa langue contre son palais en regardant rapidement son voisin. Puis elle se retourne, laissant voleter ses cheveux brin d'or, et s'en alla.
" - Bon. On a du pain sur la planche, Jeon."
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Le Menteur et L'Arnaqueur -jikook-
FanfictionVoici des mois que cela dure, des mois que Jimin a les larmes aux yeux, les lèvres qui tremblent et le cœur déchiré. Il essaye de faire comme si ce qui passait ne le touchait pas, pourtant, il est brisé. Il y a quelques mois, Lee-tuk, son petit ami...