- Viens on rentre, la nuit tombe, annonça Aurianne à son frère en tapotant doucement sur son dos.
- Dis soeur, jusqu'à quand nous serons condamnés à vivre ainsi?. Répond-t-il à la seconde d'après.
La monticule s'élevait offrant une magnifique vue d'un paysage où plusieurs bêtes gisaient sous un ciel bleu animé de nuages blancs.
Les deux frères s'amusaient à comploter le tableau parfaitement dessiné , mais ce fut le moment où ils se priveront de ce dernier jusqu'à l'Aube du lendemain.
- Arian ne traînons pas plus, viens vite on rentre .
Les jumeaux ramassèrent le bois posé soigneusement sur l'herbe et montèrent sur leurs montures pour regagner la chaumière.
- pourquoi tu redoute tant répondre à cette question ?, Interrogea Arian sa jumelle qui tirait une tronche passif mais les quelques traits morases la trahissaient.
Aurianne poussa un long soupir avant de préciser qu'elle n'avait pas la réponse qu'il cherchait.
***
- grand-mère le dîner est prêt !, Cria Arian de la cuisine.
- je vais mettre la table. Ajouta Aurianne.
Arian à été toujours chargé du fourrage grâce à ses talons culinaires inégalables. Il avait toujours admirer l'art de cuisiner qu'il était devenu plus doué que sa grand-mère qui à l'époque travaillait dans le restaurant du village.
Aurianne de son côté faisait toutes les tâches ménagères et s'occupait du bétail.
- j'ai bien accentué sur le fait de rentrer tôt les jeunes mais vous ne faites qu'à vos têtes.
- nous somme désolé Angadrême, la collecte du bois a pris plus de temps que prévu.
- je te croyais plus responsable Aurianne. -répliqua Angadrême sévèrement, ce qui créa un blanc sur la petite table ronde vernis.
La fille ne supportant plus les insultes qui fusaient de la bouche de sa soit disante grand-mère, se leva brusquement pour s'enfermer dans sa chambre où elle évacua toute sa rage et sa tristesse dans les quelques coussins abîmés posés sur son lit grinçant.
Elle haïssait la vie qu'elle menait ici dans cette petite maison aux bordures de la forêt loin du village. D'ailleurs les natives de ce dernier ne les appréciait guère. "Les exilés de la lune sanguine", c'était le titre qu'ils s'amusaient à leurs (elle et son jumeau) donner, mais la seule raison pour laquelle elle luttait était "l'espoir". Un espoir enfoui en elle mené par un rêve surréaliste.
Des frappement de porte lui sortirent de son monde. Elle savait que c'était son frère qui lui apportait le reste de la nourriture.
Elle lui ouvrit la porte en se forçant de sourire.
- ne te force pas de sourire, tes yeux te trahissent Aurianne . -dit-il à sa sur peiné.
- Ne te sens pas concerné Arian. Tu es la seule personne qui embellit ma vie, sans toi je quitterai ce monde sans une once d'hésitation.
Arian posa le plateau sur le chevet et vint serrer sa sur dans ses bras; question de chasser les ondes négatives qui l'enveloppaient, mais celle ci ne tardera pas trop qu'elle fondit en larmes dans son torse qui dégageait une chaleur réconfortante.
- tout ira bien tant que nous somme en abri de la vrai menace. Dit-il triste en fixant un point fictif sur le plafond tout en resserrant son emprise sur sa sur qui ne cessait de sangloter.
Les deux partageaient la même douleur, la même peine et les même craintes.
Ils étaient loin d'avoir une vie tranquille comme vous l'avez imaginer au début du récit.
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les exilés de la lune sanguinaire
FantasyDans un monde où la paix n'est qu'un désir ardent et un rêve inaccessible et lointain, les deux jumeaux luttaient pour le peu d'espoir qui leurs restaient... Existe-t-elle, cette fameuse lune dont la légende parle ? Une boule luisante dans l'obscur...