ce n'est pas un cauchemar c'est un souvenir !

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    Les images se bousculent en moi

Comme spectateur de mon
vécu

Sûrement une
vertue

Pensant user de maîtrise de
soi

Penser à la chair, à la douleur n'est que méfaits

Alors me défaire des faits est ma seule paix

Mais les images ,sans arrêt , dans ma tête me livre un
combat 

Et la nostalgie me pousse au faux pas

Vaincre le mal en
nous

Pour juste un instant, rester
debout

Se détacher de
tout

pour essayer de vivre à notre
guise

mais pour ça il faut de la maîtrise



Alors comme toutes les nuits

Comme dans un puis

Ces images me hante en permanence tel la déchéance d'un esprit souverain ..

Cauchemar hurle avec bon sens ma conscience à
mon réveil
Mais souvenir dis-je avec agressivité !

Ce soir c'était plus qu'une tasse de thé !
C'était plus violent
Un peu trop lent
Justement du sang

Semblable à un maître ,traite je le revue
élégant
Chaussé de ses gants ces images qui nage dans la rage de ma douleur
Tel l'heure  de l'irrévocabilité.

Je me vue moi
Et lui.

Je vis l'enfant que jadis  je fus

Se faire réveiller par lui
                           et encore à minuit
Je le vis me demander
                            D'aller lui chercher

À la cave d'à côté
                       les objets
De son plaisir instantané

       Cigarette et alcool .

                                            Je vis dans son regard que l'erreur ne serait pas un leurre
                     Et que mon incapacité deviendrait ma cécité .

         Je me suis vue revenir bredouille
   C'est fermé !

         Je me suis vue lui dire la nouvelle !

        Je me suis vue le regarder ?

        Je me suis vue me demander ?
Va t'il m'épargner ?

                Puis je me suis vue l'entendre dire que j'étais une rebel tel une bête !

             Dire que je devais être dompter ,  encore plus dressée

             Dire qu'il est certain que je n'y suis pas allée

             Dire je devais sûrement mettre arrêtée
Dans un coin peut être un recoin
À attendre que le temps passe
Pour revenir feindre !

              Je me suis vue recevoir la première tranche sur la tempe droite
Puis la gauche
                 Une droite après une autre ,un poing plus fort que le précédent
Avec des insultes
Des qualificatifs
Des mobiles
Et encore une dose d'insulte ...

Coups aussi tranchants qu'un couteau
Faisant couler comme un seau d'eau les larmes traduisant mes maux
De mon visage jusqu'à mon âme aucun endroit n'est épargné

Mon sang gît de nouveau sur le sol
Ce sol

Mais lui n'est guère saoul

Lui n'est point apaisé

Ne peut être satisfait

Car aujourd'hui mon visage
Lieux majestueux ,
Place somptueuse de sa gigantesque main de fer
N'est pas assez brisé . A peine effleuré .

Corps cadavérique prêt à être mis dans un tombeau

Le plus beau des dons
Un joli tombeau

Mon géniteur est le diable...

Sûrement juste un parmi ce sable ...

La souffrance comme mon ombre
La mort est à mes côtés
Pâle et sombre

La lame de rasoir dans mon poignet
mon seul moment de répit
Invraisemblablement par dépit

C'est quand on a trouvé une raison de  mourir qu'on oublie celle de vivre

Les anges sont partis,depuis bien longtemps
Et l'enfant dans mes pupilles n'avait plus mon temps

La lumière, l'espoir,la joie,ma mère mon géniteur leur a porté main...

 

Écoute Moi  , Je T'en Prie..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant