Notre chanson

1️⃣5️⃣

𝐓𝐮 𝐦'𝐚𝐬 𝐬𝐨𝐮𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐢𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐭𝐮 𝐦'𝐚𝐢𝐦𝐚𝐢𝐬... 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐛𝐢𝐞𝐧 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐢𝐬 𝐥'𝐚𝐬-𝐭𝐮 𝐯𝐫𝐚𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞?
_________________________________
Je finis ça et puis il revient.

- Lèves toi.

- Pourquoi?

- Lèves toi et poses pas de question.

Je ne parle pas plus et le suis. On sort de la maison et on se dirige vers son garage qui est près du portail. On y rentre et on s'installe ensuite dans sa voiture. On passe le portail et il roule sans parler. Je ne dis rien non plus et regarde par la vitre. On arrive devant une autre maison. Il arrête la voiture et on rentre à l'intérieur de la maison. Un homme arrive vers nous.

- Amran? Comment ça va? Oh, mais c'est pas...

- Oui c'est Arbenita.

- Mash'Allah comme tu as embellit ma fille... et... comment ça se fait qu'elle est là?

- Elle est venue elle même.

- Comment ça?

- Un miracle n'est-ce pas? *rire*

- Alors ça... venez venez. Asseyez-vous.

- Arbenita, c'est mon oncle, je

- Oui, je sais.

- D'accord.

Je les laisse discuter entre homme et regarde les femmes assises elles aussi dans le salon. Elles ont l'air d'être excitées... les hommes se lèvent et sortent dehors. Elles viennent toutes près de moi et me posent milles questions.

- Je... euh... bah c'est que je...

- Tu es Arbenita? La chanteuse?

- O-oui...

- Oh mon Dieu! Mais comment ça se fait que tu es ici, avec Amran?

- C'est une longue histoire...

- Tu ressemble à quelqu'un... on dirait...

- L'ex fiancée d'Amran...

- Oui c'est vrai tu as raison...

- Il me semble qu'elle s'appelait... Anitta?

- Non non, Aleya...

- Mais non qu'est-ce que vous racontez?

Je ne fessait plus vraiment attention à ce qu'elles disent... j'avais arrêté de répondre. Je me lève et me dirige vers la sortie. Je m'assoie sur une marche et reste là, à regarder le ciel. L'une des femmes vient me rejoindre.

- Je suis la femme de l'oncle à Amran. Je... je sais que tu es son ex fiancée et non pas que la célèbre chanteuse que tu es devenue... mais tu ne l'aimais pas...

- Oui, c'est vrai...

- Mais alors pourquoi tu es revenues?

- C'est une longue histoire et je ne voudrais pas trop en parler.

- Je comprends... bon je te laisse. Je vais retourner à l'intérieur.