Chapitre 19: Soirée pathétique.

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Tous les deux: Où étais-tu ?

Moi: Oh, papa, maman... euh... désolée j'étais avec Travis et...

Papa: Et tu ne sais plus te servir de ton portable peut-être ?

Je sors au même moment mon téléphone de la poche de mon short de sport et vois que j'ai au moins une dizaine d'appels manqués de mes parents et une vingtaine de messages. Wow, je n'ai vraiment pas vu le temps passer.

Moi: Oh, désolée je n'avais pas...

Papa: Presqu'une heure de retard, tu es sérieuse là ? On s'est beaucoup inquiété pour toi.

Ah oui, après m'avoir menti pendant près de 15 ans, ils s'inquiètent pour moi ? J'y crois pas.

Je ne leur réponds pas et me dirige vers les escaliers pour accéder à ma chambre, agacée.

Tous les deux: Ralda, nous te parlons !

Je souffle et me retourne pour leur faire face.

Moi: D'accord, parlez.

Je leur réponds calmement pour faciliter une communication sans encombres.

Papa: Déjà, tu vas baisser d'un ton avec nous, parce que nous ne sommes en aucun cas tes camarades, rappelle-toi qu'on est tes parents ! Et tu vas me faire le plaisir de m'expliquer ton retard.

Calme-toi Ralda, calme-toi, c'est ton père et tu lui dois du respect.
Ne l'oublies pas, et essaye de ne pas faire ou dire quelque chose de stupide.

Moi: Que n'as-tu donc pas compris dans: "J'étais avec Travis"?

Encore une fois, c'était plus fort que moi.

Maman: Et c'est lui qui t'a fait perdre autant de temps c'est ça ? Et vous faisiez quoi donc ?

Moi: Laisse-moi te rappeler que c'est quelque chose qui ne te regarde pas !

Papa: Va dans ta chambre et n'en ressors pas je ne veux plus te voir ni t'entendre !

Moi: Quoi ?! C'est parce que tu préfères voir l'autre bouffonne d'Adlar que moi je dois être invisible ?!

Là j'ai quand même haussé le ton.

Papa: Tu oses crier sur qui là ? Et tu sais très bien que ce n'est pas ça !

Lui aussi a commencé à crier.

Moi: Vous n'avez donc pas honte de ce que vous faites un peu ?! Non pour quel genre de parents vous prenez-vous !!!!???

Là c'est la dose supplémentaire. Si j'ai rien c'est que je reconnais plus mes parents.
Ma mère s'approche de moi et paf elle m'a donné une de ces gifles, je vous jure que j'ai rien compris à la situation. Qu'est-ce que je disais ?
En plus, celle-là je l'ai tellement bien sentie que ça m'a fait perdre l'équilibre. Mais pas jusqu'à tomber bien évidemment.

Maman: Je t'interdis de répéter des choses pareilles ! N'oublies pas que nous sommes tes parents !

Elle avait gravement haussé le ton. Je ne l'ai jamais vu comme ça.
Il faudrait peut-être un jour que j'arrête d'être aussi grande gueule.
Mais j'y peux rien, qui l'a dans la nature... l'a dans le sang.
Mon père essaye de la calmer tandis que moi je me tiens toujours la joue encore rouge. Je sens les larmes me monter alors je ne reste pas une minute de plus et monte dans ma chambre. Ce que j'aurais du faire il y bien longtemps.

Chica BellaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant