15- Oublier

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🎵- Strong_One Direction -🎵

Je n'ai pas dormit de la nuit. Il est actuellement 3h00 de l'avant midi. Les garçons dorment. Harry dort. Il n'est pas à mes côtés. Le lit est froid. J'ai besoin de me réchauffer, de me défouler, d'oublier. J'ai besoin de ne plus penser à rien pendant l'espace d'un instant. J'ai soudainement une idée. Je met un t-shirt, un pantalon de jogging, mes baskets et une veste. Je sors. À 3h00 du matin, mais j'en ai besoin. J'essaierai de retrouver mon chemin et au pire des cas, j'ai mon téléphone.

Je sors de l'hôtel. La nuit est douce et calme. Quelques voitures passent, mais rien comparé au nombre de voitures qui passent durant la journée. Je me met à courir. Le vent passe au travers mes cheveux, ça m'apaise. J'ai toujours aimé courir. C'est ma façon d'oublier.

Je traverse un parc et je m'y repose un instant. Je me maudit de ne pas avoir amené une bouteille d'eau. Ce n'est pas grave. Je reprend mon souffle et je me relève pour continuer ma course. Je ne vois pas le temps passer. Je devrais regarder l'heure afin de ne pas rentrer après le réveil des garçons. Je touche ma poche, rien. L'autre poche non plus. La panique s'empare de moi. Je n'ai pas mon téléphone. Je suis allé plutôt loin, mais j'imagine que je suis capable de retrouver mon chemin. Il commence à faire froid, je devrais me dépêcher.

Je prend le chemin inverse. J'essaie de me souvenir dans quelles directions je suis allé. J'hésite entre deux directions similaires. Je prend celle de gauche. Je continue ma route je tourne à droite, puis à gauche et ainsi de suite.

- Merde.

Je me suis perdu.

Je ne sais pas où je suis. Il y a peu de lumière et la route s'étend encore et encore. Je ne rentrerai pas à l'hôtel ce soir. C'est trop risqué, je risquerai de me perdre encore plus. Je vois un banc et je décide de m'y allonger pour le reste de la nuit. Demain matin j'irais passer un coup de téléphone à un des garçons dans le commerce le plus proche. Je n'ai pas le choix, si je veux pouvoir les retrouver.

J'ouvre les yeux. Je ne suis pas dans mon lit, à l'hôtel. J'essaie de me souvenir des événements de la nuit passé. Je me souvient être allé courir, puis m'être perdu. Je me suis ensuite assoupit sur un banc en attendant le lendemain matin. Le seul problème c'est que je ne suis pas sur un banc non plus. Je ne comprend pas.

Je peine à ouvrir les yeux. Harry est à mes côtés et il dort. Je regarde autour de moi, que du blanc. Je réalise tout de suite que je suis à l'hôpital, mais je ne comprends pas pourquoi.

- Harry ?

Il fronce les sourcils et ouvre les yeux. Il me regarde.

- Tu es con putain Louis. S'exclama-t-il.

Je ne comprends pas.

- Je t'ai entendu partir dans la nuit, je me suis dit que tu étais parti courir, mais tu ne revenais toujours pas après plusieurs heures, alors je suis parti à ta recherche et je t'es trouvé en caleçon sur un banc totalement gelé. Tu as plusieurs blessures et les médecins ont dit que tu était au bord de l'hypothermie. Ils croient que tu t'es fait agresser par un sans-abri pour qu'il puisse te prendre tes vêtements, mais ce n'est qu'une suppositions. Qu'est-ce qui te prend de partir aussi loin sans ton téléphone Louis ? À Paris en plus ?

Je restais bouche-bé. Il est vrai que je ressent un peu de douleur sur mon corps. Je n'ai pas senti m'être fait agresser. Probablement trop inconscient et endormit pour cela. Je n'en croit pas mes yeux. Il est vrai que ce n'était pas la meilleure idée du monde et j'aurais dû vérifier si j'avais mon téléphone sur moi avant de partir. Je suis bête.

- Je suis désolé... Je voulais tellement aller courir que j'en ai oublié la sécurité. J'ai totalement oublié de vérifier où j'allais et c'était irresponsable de ma part. Ça ne se reproduira plus, dis-je en baissant la tête.

- J'espère bien, je me suis fait un sang d'encre Louis. Tu ne peux pas savoir à quel point. Je m'en veut tellement. Je n'aurais pas dû te dire tout ça hier sinon tu ne serait pas parti et rien de tout cela n'aurait arrivé, dit-il en mettant ses mains sur son visage.

- Non Harry tu avais raison. Je suis un con fini. Je n'ai pas prit notre relation au sérieux et toi tu faisais tous les efforts. Je m'excuse, vraiment. Je ne suis qu'un connard avec toi. J'avais tellement peur du regard des autres que j'avais honte que l'on me voit avec toi, mais maintenant je sais que ce n'est pas grave. Être avec un homme ne fait pas de moi quelqu'un de mauvais. C'est une relation dans laquelle il faut s'investir, ce que j'aurais dû faire... Le repris-je.

- Tu es pardonné Lou.

Un médecin entre dans la pièce.

- Bonjour monsieur Tomlinson, commence-t-il, je suis le docteur Daniels. Vous semblez prêt à sortir. Les blessures ne sont pas trop graves et votre corps s'est réchauffé depuis que votre ami Harry vous a ramené ici.

- Petit ami. Rétorqua Harry.

- Pardon ? Demanda le médecin.

- C'est mon petit ami, pas mon ami.

- Bien-sûr. Je vous laisse. Vous avez des vêtements propres sur le bureau monsieur Tomlinson. Je vous souhaite une bonne journée, dit-il en sortant de la pièce.

Je me leva, toujours en caleçon et me changea.

- Alors comme ça je suis ton petit ami ?

- Si tu veux bien l'être, j'aimerais beaucoup, dis Harry en souriant.

Je sourit à mon tour et pour seule réponse je me jeta dans ses bras. Sa chaleur m'avait manqué.

- Ouille, dis-je, j'avais oublié mes blessures.

Harry rigola et me sera contre-lui. Il m'embrassa par la suite comme si sa vie en dépendait.

J'ai bien l'intention de ne pas le décevoir une troisième fois.

Attracted to you : Attention quand il s'agit d'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant