Chapitre 1

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Aujourd'hui est un jour excitant pour certaine personne, pour d'autres, ce jour est un malheur. En un mot : la purge.
Les Nouveaux Pères Fondateurs ont instaurés cet événement pour que la criminalité soit au plus bas car une fois par an, le crime est légal. Cette nuit permet au gens d'évacuer toute la haine et la violence qu'ils ont accumulés en eux. Ils peuvent tuer sans état d'âmes et ce pendant douze heures.
Les personnes riches se purgent différemment, ils achètent des gens pauvres et malades. Ils les emmènent chez eux et ils tuent en sécurité.
Les gens se barricadent chez eux car dehors ce sera bientôt la guerre, ils ont peur...
* *
Je regarde à la va-vite l'heure sur ma montre : 18h00. Dans 1 heures, la purge commencera. Et j'y participe. Je n'y vais pas pour le plaisir mais pour une vengeance personnelle. Une personne en particulier a tué toute ma famille et je souhaite faire justice.
Je crois qu'il est temps que je me prépare. Je me lève à peine du canapé que quelqu'un me saute dessus. J'ouvre les yeux et aperçoit Elodie, la petite sœur de mon ami Vincent. Elle n'a que six ans alors elle ne sait pas ce qu'il se passe vraiment aujourd'hui. Avec ses cheveux noirs et ses yeux bleu, elle est adorable, on ne peut que l'aimer. Et quand elle rigole, sa petite bouille ne peut que vous faire rire.
- J'ai faim, me dit-elle.
Je ris puis la porta jusqu'à la cuisine. Sa mère était déjà au fourneau en train de cuisiner. Je humais l'odeur des pâtes bolo et moelleux au chocolat qu'elle est en train de faire. Ça sent délicieusement bon. Rose, la mère d'Elodie, égoutta les pâtes puis servit une assiette pour sa fille.
Ça fais an que je vis dans la famille de Vincent et il m'apprécie tous. Rose a essayé mainte fois de me dissuader d'aller purger mais je ne peux, c'est mon devoir d'y aller, c'est mon devoir de venger ma famille...
Elodie s'installa à table et commença à manger avec appétit.
- Rose ? Sais-tu quand rentre Vincent ? Demandais-je.
Elle se retourna vers moi.
- Il ne devrait pas tarder.
Tiens, en parlant du loup, le voilà qu'il arrive. Je me dirigeais en courant dans le salon, le sourire au lèvres. Il était là avec sa veste en cuir en main, toujours aussi beau. Attendez !? Qu'est-ce que je dis moi ?? Bon d'accord, je dois bien avouer qu'il est beau, mais sans plus ! Bah oui avec ses cheveux bruns foncés, ses yeux bruns clair et son physique de rêve, bon okay j'me tais... J'avançai jusqu'à lui puis l'embrassai sur la joue. Mais pour une fois, il ne souriait pas. Je le regarde alors sans comprendre. Je n'eu même pas le temps de poser une question qu'il me serra fort contre lui.
- Je ne veux pas que tu y ailles..., dit-il.
Aahhhh oui, d'accord, voilà pourquoi tant d'affections. Ça me semblait bizarre pendant un moment. Je m'approchais de son oreille.
- Tu ne peux pas m'en dissuader, lui murmurais-je.
Il me recula un peu de lui pour me fixer. Mais ce que je vu dans son regard ne me donnais aucune envie de le regarder alors je baissais la tête. Il ne dit rien de plus et me serra à nouveau dans ses bras. Je trouvais un peu de réconfort dans ses bras mais je sais qu'il ne sera pas avec moi dehors quand ça commencera, car oui j'ai peur. Je ne sais pas ce qui se passera mais je vais essayer de parvenir à mes fins, par tout les moyens qui soit. Quand il me relâcha, on alla barricader toute la maison sauf la porte d'entrée parce que je dois encore sortir.
- Elena ! Cria Vincent.
Paniquée, je couru jusqu'à sa chambre. Je scrutais chaque recoin de sa chambre en quête de danger mais je ne vis rien, mise à part l'ours en peluche d'Elodie. Et je crois pas que ce soit un danger, enfin... Je pense. Mon regard s'arrêta sur lui, il était assis, torse nu sur son lit avec son Pc sur ses jambes. Il m'ordonna de venir m'asseoir à côté de lui. Après un soupir de ma part, je m'installa à côté de lui. Il plongea ses yeux bruns dans les miens et c'est comme si le temps s'est arrêté. Plus rien n'existait autour de nous. Pendant un moment, j'ai cru qu'il allait m'embrasser mais en fin de compte il ne fit rien à part détourner le regard.
- Écoute, je sais que je ne peux pas t'empêcher d'y aller et tu m'as formellement interdit de venir avec toi. Alors si je ne peux pas venir avec toi, je veux que tu aies ça sur toi, dit-il d'une voix rauque.
Il me tendit une mini caméra que je pouvais accrocher à ma veste et une oreillette.
- Comme ça je pourrais garder un œil sur toi...
Je le pris dans mes bras et le serra fort contre moi. Je regarde ma montre, il est 18h16. Là, il est vraiment temps d'aller me préparer. Je me lève de son lit et me dirige vers ma chambre. Vincent est sur mes talons. Il me dépasse et pousse la porte de ma chambre, la première chose qu'il fait c'est se couché dans mon lit en mode étoile de mer. J'étouffe mon rire dans ma main et me dirige vers mon armoire. Je pris un débardeur noir et mon leggings noir puis me dirigeais dans la salle de bains.
- T'es pas obligée de te changer dans la salle de bain hein ! Dis Vincent à travers la porte.
- Oooh que si, avec un pervers comme toi je suis obligée, dis-je en riant.
Il continua de rire derrière la porte. Je me changeai vite fais puis sortis de la salle de bain. Je retrouvais Vincent, assis sur mon lit la tête baissée. Il n'a pas entendu la porte s'ouvrir alors je lui sautais dessus. Il tomba à la renverse sur ma couette, moi à califourchon sur lui. Je riais comme une attardée, mais il faut que je profite un maximum de lui avant que ça commence.
Ses mains étaient sur mes hanches et mes bras étaient autour de son cou. Seulement quelques centimètres séparaient nos deux visages et je sentais son souffle contre mes lèvres. J'ai une terrible envie qu'il m'embrasse là maintenant, de sentir ses lèvres contre les miennes. Car je ne peux pas dire le contraire mais il me plait énormément et cette année passée à ses côtés a renforcé ce sentiment.
- Embrasse moi, dis-je.
Il sembla surpris pendant un instant puis sourit. Il humidifia ses lèvres et approcha son visage du mien. Ses lèvres frôlèrent les miennes mais bien sûr il y a toujours quelqu'un pour gâcher le moment.
- Elena ! Cria Elodie.
Surprise du ton de sa voix, je roulais sur le côté. Je pensais pas qu'on était aussi proche du bord car oui je suis tombée. Je lâchais un petit cri. J'entendais Vincent essayé d'étouffer son rire. Quand je tournais ma tête vers la porte, je voyais Elodie qui me regardait bizarrement.
- Elena, mais tu fais quoi parterre ? Demanda-t-elle de sa petite voix.
- Oooh, je fais juste connaissance avec le sol.
Et là, personne n'a pu se retenir de rire. On pouvait entendre trois dindons glousser. Je me relève avec peine et ordonne à Elodie de descendre en bas. Je fermais la porte derrière elle puis m'agenouillais devant mon lit. Je pris la grosse caisse qui y était. Je mis mon code et enlevai le cadenas. Dans la caisse se trouvait beaucoup d'arme diverse et aussi un masque, il était blanc mais avec les sourcils bien marqués, en dessous des yeux c'était noir, comme si il y avait du mascara qui y avait couler, on a fais ressortir les joues avec du rouge et les lèvres aussi et pour finir le tout, il était marqué "god" sur le front. Il faut que je le prenne. Je pris le premier revolver qui était, il est petit et ne contient que six balles. Je les ai déjà chargées dedans. Je pris un fusil d'assaut, un pistolet mitrailleur et d'autres armes encore, sans oublier les cartouches.
- Vincent, je prend ta veste, dis-je.
Il leva les yeux vers moi et hocha la tête. Bizarre, il ne proteste pas. Pourtant, j'étais sûr qu'il allait faire sa petite caprice. Oooh et puis merde hein ! Je décidais de prendre deux couteaux que je cachais dans mes bottes et le revolver sera très bien dans ma veste. J'allais fermer la caisse mais je me dis que si il y avait un problème, personne ne pourrait intervenir. Je pris une arme au hasard et l'a tendis a Vincent. Il l'a prit peu sûr de lui.
- Tout ira bien, lui dis-je.
Il sourit légèrement puis vint me prendre dans ses bras. Je me séparais de lui puis le pris par la main. On descendit main dans la main les escaliers pour arriver dans le salon. La télé était allumée et le présentateur du journal parlait de la purge. Je décidais d'écouter.
- La circulation est dense au centre-ville. Les gens se dépêchent de rentrer avant le début de la purge. Si vous ne participez pas, on vous conseille de rentrer dés que possible. Ce sera bientôt une zone de guerre. Selon les prévisions, plus de gens prendront part à la purge...
Rose éteignit à cette instant la télé. J'avoue que ça me stressais un peu. Elle me regarda avec tristesse, mais je n'y peux rien si je dois y aller. Je regardais l'heure, 18h45. Rose s'avança vers moi et me prit dans ses bras.
- Sois prudente, murmura-t-elle.
J'acquiesçais. Je pris ensuite Elodie dans mes bras, même si elle n'a pas encore l'âge pour comprendre ce qu'il se passe, elle ne doit pas savoir ou je suis ce soir. Je l'embrassais sur le front puis la reposa sur le canapé. Elle n'avait pas l'air de comprendre mais peu importe. Je pris la veste en cuir de Vincent et mon sac où il y a toute mes armes puis me dirigeais vers la porte d'entrée. À peine avoir posée la main sur la poignée que quelqu'un me tourna vers lui. Je lève la tête vers cette personne qui n'est d'autres que Vincent. Il avait un regard sérieux. Qu'est-ce que j'ai fais encore ?!
- Tu m'as oublié, dit-il.
- Oups, dis-je avec sourire.
- C'est tout ce que tu trouves à dire, "oups", dit-il un peu irrité.
Je baissais la tête, honteuse. Je sentis sa main remonter le long de mon bras et un frissons me parcourut. Il caressa tout doucement ma joue et je fermais les yeux à son contact. C'est fou l'effet qu'il a sur moi. Soudain sans que je m'y attende, il me prit par la taille et déposa ses lèvres contre les miennes. Au début, le baiser était dur mais après il fut doux et désireux. Ses lèvres étaient douce contre les miennes et elles s'harmonisaient bien ensemble. On se sépara à contrecœur par manque de souffle.
Je posais mon front contre le sien et l'embrassais chastement.
- Promets moi que tu reviendras, dit-il.
Je ne peux pas lui promettre ça. Je ne suis même pas sûre moi-même que je survivrai à cette nuit épouvantable. Mais je suis quand même armée jusqu'au dent alors, j'ai une petite chance de survie.
- Je te le promets.
Il sourit puis m'embrassa une nouvelle fois fougueusement. Il s'écarta de moi et sortit des clés de sa poche. Je reconnu aussitôt les clés de sa moto. Il me tendit ses clés que je pris sans hésité. Je lui sautais dessus et l'embrassais partout sur le visage pour le remercier. Ahhh enfin ! Heureusement qu'il m'a appris à conduire sur une moto, sinon j'aurai été gravement dans la merde. Marcher, c'est chiant !
- Merci, merci, merci, merciiii !!
- De rien, mon cœur.
Je rougis face à ce surnom. Il le remarqua et rit. Je crois que mes chaussures deviennent plus intéressante que son beau visage... Wooow elles sont trop canon en fait ! Bon okay, j'arrête. Inspire ! Expire ! Je crois que là, je suis aussi rouge qu'une tomate. Faut vraiment que je me calme. A chaque fois, qu'il me touche j'ai des frissons et on dirait que c'est la troisième guerre mondiale dans mon ventre. Je ne sais plus quoi penser et je ne suis pas amoureuse de lui, ça ne se peut pas. Bref ! Va bien falloir un jour que je sortes un jour de cette maison pour pouvoir me venger...
Quand mon rythme cardiaque revint à la normal, je levais mes yeux pour rencontrer ses iris brun.
- Je dois y aller..., commençais-je.
- Okay, dit-il irrité.
Son regard en disait long sur ce qu'il ressentait en ce moment, peur, tristesse, colère,... Toutes ses émotions se mélangeaient, je ne pourrais pas dire vraiment comment il est, là, maintenant. Je n'aime pas le voir comme ça. Je le pris alors dans mes bras et le serra très fort. Je commençais a humer son parfum, il sent trop bon ! Putain c'est pas le moment de penser comme ça ! Oui, c'est vrai ! T'as un putain dieu dans tes bras, imbécile. Saleté de conscience !
Je me séparais de lui, à contrecœur et me retournais pour sortir. Un petit vent vint m'accueillir en cette nuit du mois d'avril. Il ne fait pas si chaud que ça. Je fermais un peu ma veste et me dirigeais vers la moto de Vincent. Je me souviens que la dernière fois qu'il l'a utilisé, c'était pour m'emmener voir une de ses courses. D'ailleurs, il l'avait gagné. Ça remonte à trois mois et depuis il n'a plus touché à sa moto. Je me demande pourquoi il ne l'utilise pas pour aller à son boulot. Limite c'est une histoire d'amour entre lui et sa moto... Il en prend soin quasi tous les jours mais il ne l'utilise plus.
Je mis le contact puis fis rugir le moteur. Ah quel bonheur d'entendre ce son... Je mis mon masque puis ma capuche sur ma tête. J'allais partir mais une voix m'arrêta.
- Attends !
Je coupais le moteur et me retourna vers cette personne. Je fus surprise de voir Vincent au pas de la porte. Je levais mon masque et l'interrogeait du regard. Il ne me répondit pas et s'approcha de moi. En trois grande enjambée, il était devant moi. Je n'eu même pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il plaqua ses délicieuses lèvres contre les miennes. Surprise, j'enroulais mes bras autour de son cou et approfondissais le baiser. Je ne voudrais jamais que ce moment s'arrête mais par manque d'air, on fut obligés. Il posa son front contre le mien et mis ses mains sur mes joues. Son souffle frappait contre mes lèvres ce qui me donnait encore envie de l'embrasser. Je m'écartais de lui puis regardais ma montre. 18h56.
- Rentre, s'il te plaît, dis-je paniquée. Ça va bientôt commencer.
Il m'embrassa une dernière fois fougueusement.
- T'as intérêt à revenir, d'accord...
Je hochais de la tête puis l'ordonnais de rentrer. Quand je fus sûre qu'il soit rentré, je remis mon masque et ma capuche puis mis le contact et démarrai. Je roulais dans les rues sans destination précise puis quand ma montre sonna, je m'arrêta. Je ne suis pas encore dans le centre-ville, heureusement pour moi. Je pouvais voir sur le grand écran qui était destiné aux purgeurs que ça allait commencer. Il commence toujours par leur petit discours de merde, mais pour une fois j'écoute.
- Ceci n'est pas un test. Votre système de radiodiffusion d'urgence vous annonce le début de la purge annuelle approuvée par le gouvernement. Les armes de classe 4 ou inférieure sont autorisées pendant la purge. Toutes les autres armes sont interdites. Les agents gouvernementaux de niveau 10 bénéficient de l'immunité. Au son de la sirène, tous les crimes, y compris le meurtre, sont légaux pour une durée de douze heures. Les policiers, les pompiers et les ambulanciers ne seront pas disponibles avant 7h demain matin quand la purge prendra fin. Bénissons nos Nouveaux Pères Fondateurs. Que Dieu soit avec vous.
La sirène retentit. Que la purge commence....

NDA
Hellooo, alors n'hésitez pas a commentez ou votez enfin bref voili voilou. Dites vos impressions ! xD

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 03, 2020 ⏰

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