Je me réveille dans un lit qui m'est inconnu, cet endroit je ne l'est jamais vu auparavant. Mes mains sont bandés, je ressens que maintenant la douleur que je me suis faîtes. Même si j'ai mal, je suis d'autant plus déterminé à en finir avec ma vie, j'en ai marre de souffrir, j'ai envie de partir et me laisser mourir, pour faciliter tout ça je préfère en finir moi même. Que suis-je devenue ? Rien d'autre qu'un immense néant. Je n'es plus rien qui m'accroche à la vie.
La porte d'entrée s'ouvre, et c'est tous simplement Khalis. Je me relève du lit, je regarde par la fenêtre et il me semble qu'il est neuf heure passé. Je me lève pour partir.
Khalis : « Oh tu vas où ? »
Moi : « Je pars d'ici. »
Khalis : « Pour te suicider ? »
Moi : « En quoi ça te regarde ? »
Khalis « T'est che-lou comme meuf, t'as un sérieux problème, tu devrais aller te faire soigner. »
Moi : « Toi aussi t'as un problème avec l'alcool. »
Khalis : « Mon problème ne me pousse pas à me tuer pour autant. »
Moi : « Tu te rends pas compte mais tu meurs à petit feu. »
Sans m'en rendre compte, j'étais en train de pleurer, je me rappelle les nuis où ma mère buvait, ces nuits où elle sombrait dans cette horrible spirale, ces nuits où elle disait des mots incompréhensible, ces soirs où la mort se rapprochait de plus en plus d'elle.
L'alcool est mon pire ennemie, cette eau du diable ne fais qu'attisait ma haine. A cause de cette eau maléfique je ne cesse de sombrer dans ce trou où je n'aurais jamais dû entrer. J'en vois pas le bout, il fait trop noir, j'aimerais en voir le bout et enfin pouvoir respirer de l'air saine, de l'air pleine de lumière de vie.
Je n'est qu'une envie c'est de rentrer chez moi.Moi : « Merci, et au revoir. »
Sans me répondre il me laisse partir, je n'est pas eu du mal à trouver la sortie. Je descends les escaliers pour rentrer, et devant la porte se trouve Sheima, le visage remplit d'inquiétude.
Moi : « Me pose pas de question, je pars pas en cours aujourd'hui et reviens pas avant plusieurs jours j'ai besoin de rester seule, quand je te dis pendant plusieurs jours ça ne veut pas dire demain tu reviens. Essaye de comprendre, j'ai besoin de ma solitude depuis que t'est là tu m'étouffe, t'étouffe mon espace de vie, j'ai pas l'habitude laisse moi assimilée peu à peu ta présence et pour ça éloigne toi de moi. Merci et au revoir. »
Mes mots paressent blessant, mais j'ai vraimen besoin de me retrouver seule.
Ce miroir qui reflète une semaine maintenant de dénutrition, je n'arrive pas à avaler quoi que ce soit, je veux me détruire et je veux que ça se passe naturellement. Le soir je ne dors plus, mon visage est cernée, mon teint est pâle, moi qui suis métisse mon visage as changé de couleur. Je ne cesse de me fixer, je passe mon temps dans cette salle de bain à me laver ou à me regarder. Je me regarde tellement que j'ai l'impression que de l'autre côté du miroir ce n'est pas moi, mais une autre personne qui me regarde, et qui me dit d'en terminer avec cette souffrance.
Je suis maintenant dans ce salon, qui sent la fumer de chaque cigarette que je consomme. Mes fenêtres sont fermés, comme si plus personne ne vis dans ce foyer. Je deviens complétement folle, je me met à me tailler la peau de partout, je me sens vraiment mal, mon cœur veut lâcher. Cette lame est devenu un ami, c'est devenu le seule remède à ma douleur, j'avais besoin de quelque chose pour calmer mes maux et c'est la seule chose que je peux trouver. Je pleure, je suis assis, recroquevillé sur moi même, me balançant de l'avant en arrière, j'en tremble.
YOU ARE READING
Mon Esprit Vagabonde
عاطفيةLa disparition d'un proche provoque beaucoup de changement dans une vie, et un traumatisme qui la poursuit.