DESTINY-TOME 1 [terminé]

17

   Bip ! Bip ! Mon téléphone sonne et je me demande qui ça se peut bien être à une heure pareil ! Je prends mon téléphone et voit que c'est Rayane. Hein ? Qu'est-ce qu'il veut à cette heure-ci ? Sans prendre le temps réfléchir, je mets un jean avec un sweat. Je mets mes chaussures. Je marche dans la nuit avec la lampe torche de mon téléphone. On est certe au printemps, mais la nuit il fait vraiment froid. Quand j'arrive devant chez lui, je vois que la lumière de sa chambre est allumé. Et j'aperçois une silhouette de femme ? Je ne suis pas sûre mais ma jalousie prend le dessus, et je vais toqué à sa porte. Personne n'ouvre, je toque encore une fois et toujours rien. Ça commence à m'énerver. Je décide donc de sonner. Et là, la mère de Rayane m'ouvre la porte. Je vois la surprise sur son doux visage. Elle hausse un sourcil, et me demande :
-Mathilde ! Qu'est-ce que tu faits là à une heure pareille ?
-Rayane m'a appelé et n'a pas laissé de message. Je me suis inquiétée et ducoup, bah, je suis venue.
-Oh ! Viens, entre.
   Elle me laisse entrer et je suis même impressionné qu'elle me laisse entré. Moi, je ne l'aurais pas fait. Je monte directement à l'étage, dans la chambre de Rayane. Je toque à la porte, mais il ne vient pas. Je décide donc d'entré dans la chambre et là...  Oh mon dieu. Je retrouve Mina à califourchon sur Rayane. Je pousse un petit cris et il me regarde terrifié. Je me dirige droit vers Mina et l'enlève de sur Rayane. Je la pousse et elle risque de tombé mais elle se retient. Je regarde Rayane, l'air dégoûté.
-Toi ! Comment oses-tu !
-Écoute moi...
-Non ! Ferme là ! Et toi...
   Je me retourne vers Mina, énervée.
-Comment tu peux me faire ça, à moi. Je suis ton amie, bordel !
-Tu ne l'as jamais été.
-Pardon ?
-Tu parle toujours avec Tiph et moi, je compte pour de la merde !, crie-t-elle. Tu as toujours été une connasse avec moi.
-Je ne crois pas, non ! Tu ne me parle jamais, et tu es toujours renfermer sur toi même et tu ne nous parle jamais. Tu vas toujours te réfugier là où on ne peut pas te parler. C'est toi qui fait la connasse avec moi et aussi avec Tiph.
   Quand j'ai finis cette phrase, elle remet son pantalon et son manteau et part en pleurant. Je sens une main sur mon bras, et je sais que c'est Rayane. J'enlève mon bras brusquement.
-Ne me touche pas, espèce de connard !
-Écoute moi. Je peux tout t'expliquer.
-Non ! Il n'y a plus rien à expliquer. Je t'ai laissé une chance et toi, en même pas 1 journée, tu me trompes !
-Elle m'a surprise !
   Il crie aussi.
-Bien-sûr ! (Je rigole comme une psychopathe.) Elle t'a surprise. Et tu ne pouvais pas la repousser. Oh non. Tu voulais juste la baiser, peut-être.
-Ce n'est pas vrai, je ne voulais pas la baiser. J'ai essayé de la repoussé mais elle a été plus forte.
-Arrête de me mentir ! Tu ne changeras jamais de toute façon.
   Des larmes coulent sur mes joues sans que je puisse les retenir.
-Si, Mathilde, j'ai changé. Je ne te tromperais jamais de ma vie.
-Et pourtant, tu viens de le faire.
-C'était un accident. (Il pleure à son tour.)
-C'est fini...
   Les mots sortent de ma bouche sans que ne m'en rende compte. Rayane écarquille les yeux. Il a l'air blessé. Non. Il est blessé.
-De quoi qui est fini ?
   Je sais qu'il sait ce que je veux dire.
-Nous. Notre relation. C'est fini. Et je ne veux plus te voir de toute ma vie.
-Non. Je t'en pris.
-Non Rayane. Je ne veux plus jamais te voir. Salut.
   Je tourne les talons et avant même que je ne puisse ouvrir la porte pour sortir, il me prend le bras et écrase ses lèvres sur les miennes. La façon dont sa langue joue avec la mienne est juste exquise. Cette sensation m'a manqué et j'en oublie presque pourquoi je suis fâchée contre lui. Il t'a trompé devant tes yeux me rappelle ma conscience. Soudain, il arrête notre baisé pour me regarder et m'emmener jusqu'à son lit il m'allonge et retire son t-shirt. Je retire mon sweat et mon t-shirt en même temps. Il m'embrasse encore en déboutonant mon jean. Il grogne car il n'arrive pas à enlever mon pantalon. Je l'aide et j'entends un petit sachet. Oh non ! C'est en train d'arriver. Je le regarde apeuré et je vois dans son regard qu'il se demande ce que j'ai.
-Non, Rayane. Pas maintenant.
-D'accord.
   Il n'insiste pas ce que j'apprécie. Il remet sont t-shirt et moi je rhabille. Je vois qu'il est gêné et moi aussi je le suis. Je reste assise sur son lit et il vient à côté de moi. Il me regarde et me demande :
-Tu m'en veux ?
-De quoi ?
-De tout à l'heure, avec Mina ?
-Un peux. Mais j'aimerais savoir, pourquoi elle était chez toi ?
-Écoute ma soeur l'a invité à dormir et puis après elle est venue me voir et c'est comme ça qu'elle s'est retrouvée sur moi...
-Oh.
   C'est le seul mot que j'arrive à dire.
-Sache que je t'aime, Mathilde, plus que tu ne le penses.
-Moi aussi. Mais promets moi de ne plus la voir, je t'en prie.
-Je te le promets.
   Il m'embrasse sur le bout de nez et je tombe dans ses bras.
-J'ai eu tellement peur de te perdre,  murmure-t-il dans mon oreille.
-Moi aussi.
   C'est à ce moment que je vois que je l'aime et qu'il m'aime plus que tout.