J'avais juste envie... Tome 1

Le désir

J'arrivais pas à le croire, la maison d'Amanda! Moi, qui pensais ne plus jamais
la revoir, moi qui pensais que les sentiments, le brûlant désir que je ressentais
pour elle avaient disparus. Quand elle m'a ouvert la porte, j'étais tout
simplement ébahi, elle me fixait avec ses beaux yeux pétillants, et sa
bouche... une bouche pulpeuse qui laissait en moi cette avidité d'y goûter.
Heureusement, elle était monté là-haut, car je savais pas si j'allais pouvoir y
résister à l'envie de l'embrasser. Assis sur le canapé, je jettais un coup d'oeuil
dans la maison, jolie, propre, bien entretenue, elle était l'image même de la
personne qui y vivait. Des bruits de pas s'étaient attardés derrière moi.
- Voici la serviette, tu peux te sécher avec maintenant, me désigna t-elle.
Merçi beaucoup
Elle m'a tendu la serviette, et en la prenant, nos doigts se touchèrent et
vivement, je fus comme éléctrocuté et nos regards se croisèrent pour laisser
place à un silence gênant et un peu spécial. Je n'en pouvais plus, tous mes
sens étaient en alerte, mon coeur palpitait de plus en plus fort, ma bouche
devenait sèche et ma voix rauque comme privé d'air. je perdis contrôle de la
notion du temps et de l'espace, comme un être inéxistant. Involontaire ou pas,
je tenais sa main en la regardant droit dans les yeux, et sans que j'le voulais, je
l'attira contre moi, approcha mon visage contre le sien, et je recuellais ses
lèvres dans les miennes. Elles étaient chaudes de désir et douces aussi, elle
répondit rapidement à mon baiser en entrouvant les lèvres, et en resserant
notre étreinte, j'étais comme assoifé d'elle, avec une immense plaisir de rester
ainsi éternellement, car j'avais juste envie... juste envie de l'embrasser
perpétuellement. Elle passa ses bras autour de mon coup pour mieux savourer
cet instant. J'oubliais où j'étais, l'heure qu'il était, le temps qu'il faisait, il n y
avait qu'une seule chose dans ma tête, cet instant! Lentement, je desserai
notre étreinte, et la regarda.
- Je... je suis vraiment désolé, parvenais-je à dire d'une voix rauque.
- C'est pas grave, me répondit elle avec la voix rempli d'émotion.
J'avais pleinement conscience de ce fort désir qui nous attirait l'un et l'autre,
cette envie qui n'se faisait qu'accroître de plus en plus. Toujours en la saisisant
par la taille, j'arrivais pas à la lacher, et cette soif d'elle devenait encore plus
puissant que jamais.
- Amanda! disais-je doucement comme dans un soufle, encore désolé...
- Mais... pourquoi?
- Pour ça!
Encore une fois j'ai pris possession de sa bouche, l'embrassant sensuellement
avec avidité. Comme elle me plaisait...

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