Une vie antique .

Chapitre 2

Chaput Secundum.

Ce matin, mon réveil est un peu tourmentée et bruyant comme à peu près tous les matins depuis le début de ma petite existence. J'entends déjà les cris de Crausus. Crasus est un enfant assez turbulent et cela se comprend vu les circonstances dans lesquelles il est venu au monde. C'était il y a 3 ans, mes parents , ma sœur et moi vivions dans une petite ville de l'empire à deux jours de marche de Rome. Mon père travaillait pour un patron dans un petit café du coin de rue. Ce jours-là, quand mon papa est arrivée au travaille, il se passait quelque chose , tous les employés et le patron l'attendaient à l'entrée du café. Mon père demanda alors ce qu'il se passait...

- Euhh bonjour, que me vaut cet accueil ?

- On s'est ce que tu fais , répondit un employé.

- Je vous demande pardon ? Mais de quoi parlez-vous ? répondis mon père.

- On s'est que depuis déjà deux mois tu voles dans les réserves du café pour tout donner à ta famille tous les jours ! Voleur !

- Mais il doit y avoir une erreur je n'ai jamais volé quoi que ce soit ? Enfin les gars , vous me connaissez.. Ok , il est vrai que j'ai quelques petits soucis financiers mais je ne suis pas un voleur !

- Pas la peine d'essayer de démentir Marcus, Germanicus t'a vu , répondit son patron.

Et voilà comment mon père s'est fait renvoyé de son travail.. avec une 2 enfants et une femme enceinte à nourrir. Mais comment survivre sans emplois et comment allions-nous faire pour payer le loyer ? Deux jours plus tard , toutes les rumeurs commencèrent à se répandre dans la ville. En allant au thermes, le nom de mon père était aux bouches de tous les baigneurs. Un jour, sur le mur des thermes se trouvait une affiche avec la caricature de mon père dessus et il y était inscrit : « méfiez-vous, voleur et peut-être bien pire encore ». Ce jour-là , j'ai énormément pleuré me rendant compte de la situation actuelle dans laquelle nous étions mais j'avais surtout peur que mon père ou encore pire , ma mère, voit cette affiche... elle serait détruite.. et ce n'est pas l'idéale pour une femme enceinte. Dix jours après, mon père nous réunis tous car il avait quelque chose à nous annoncer.

- Alors voilà, les enfants , ma chérie, le soir de mon renvois , j'ai décidé d'envoyez une lettre à mes parents car comme vous le savez surement , ils habitent Rome et j'ai entendu dire que la vie là-bas y était plus simple qu'ici. Ce serait si génial pour notre famille . Les larmes commencèrent à monter et à me bruler les yeux. Ma poitrine se serra à l'idée de tous quitter du jour au lendemain. Mon père enchaina en disant : -« De plus que grand-mère et grand-père possèdent un logement à Rome qui est assez grand pour nous accueillir et en plus ils sont d'accord et j'ai déjà demandé à grand-père de me trouver des contacts pour que j'ai un nouveau travail au plus vite . »

J'avais à peine 7 ans mais je comprenais parfaitement ce que tous cela voulait dire. Changez de vie totalement, habiter avec des grands-parents qui ne connaissaient pas mon existence il y a quelques jours et surtout devoir cohabiter avec ses gens dans un tout petit espace de vie... Voyant que ma petite sœur était totalement perdue et les larmes qui ruisselaient tout le long de mes joues , mon père nous prit dans ses bras.

- Ecoutez les filles... je sais que c'est très compliqué pour vous mais vous êtes mes deux merveilleuses filles très intelligentes et vous avez surement remarquer que notre nom est aux bouches de tous les habitants... ce n'est plus possible de rester ici , il faut que l'on parte pour que je puisse travailler de nouveau car ici plus personne ne m'embauchera, ils pensent tous que je suis un voleur ... Donc voilà pourquoi nous devons nous en allez. Je vous promets de vous offrir une belle vie là-bas à Rome.

- Je pourrais aller voir des combats de gladiateurs, papa ? demanda ma sœur

- AHAH, bien sure ma chérie tout ce qui te fera plaisir .

- Quand partons-nous ? demanda maman.

- Demain matin à l'aube.

- Quoi ? mais chéri ! je suis enceinte , je ne pourrais pas marcher deux jours !

- On n'a pas le choix ma chérie... et tu le sais très bien ...

Sur ces mots, maman prit la porte et ne revient pas avant la nuit.

Cette nuit-là a été la plus difficile que j'ai connue. Je ne suis pas parvenue à m'endormir avant 4heures du matin , alors que nous devions prendre la route vers 5 heures maximum. Je me posais énormément de question comme « vais-je me faire de nouveaux amis ? » ou alors vais-je bien m'entendre avec mes grands-parents sortis de nulle part ? » mais surtout, j'avais peur... Peur de ce qu'allait devenir ma nouvelle vie ...