L'alphabet De Ma Dépravation

K

Plus de deux mois que nous avons repris les cours. Tout se passe bien. Enfin tout se passait bien jusqu'à ce que...

Avez-vous déjà entendu parler du Coronavirus ? Ce virus qui fait de nombreux ravages en Chine! Vous voyez à présent? C'est top! Enfin pas que la maladie est top, plutôt le fait que vous sachiez de quoi il est question.

Alors en raison de cette maladie l'établissement nous a demandé de rester chez nous et d'y poursuivre les cours en ligne.

Ça va même bien plus loin. Les restaurants et autres sont fermés.

Pour faire plus court, nous n'avons plus le droit de sortir, sauf si c'est nécessaire.

Résumons, c'est le confinement.

Je ne peux donc plus voir mes amis et mon petit-ami.

Pas Hillan, non.

Je ne l'avais pas mentionné mais finalement je suis en couple avec Jersey.

Vous pourriez me juger. Ça ne me fera rien. Ma conscience s'en est déjà chargée.

Que voulez-vous? Une relation à distance sans bases, sans amour, sans volonté de continuer ensemble est sans avenir.

Je l'ai malheureusement appris à mes dépens.

J'ai accepté la proposition de Jersey. J'avais besoin d'amour, de tendresse, d'un homme.

Je ne dirais pas qu'Hillan ne l'est pas ou que c'est lui le méchant. Non. Nous avons tous deux notre part de responsabilité dans cet éventuel échec de notre relation. Lui un peu plus sûrement.

Je ne l'ai pas quitté pour autant. Me voici donc infidèle. Un mot que je n'aurais jamais aimé voir associé à moi. Hélas!

Croyez-moi, il arrive souvent qu'on se retrouve dans des situations qu'on aurait pas forcément désirées, sans pour autant en sortir alors qu'il n'y a que nous qui puissions le faire.

Mais le courage et la force nous manquent souvent.

La peur de décevoir et de blesser l'autre nous freinent également.

Des questions par rapport à notre avenir et sur la justesse des choix que nous opérons nous font douter bien de fois aussi.

Au final, l'on se retrouve dans un état qu'on n'aurait pas voulu, qu'on aurait maintes fois jugé.

Petit conseil au passage. Évitez de juger. Il y'a ce que vous voyez et il y'a ce qui est réellement.

La plupart du temps on juge ce que l'on voit, ce que l'on sait.

Il arrive aussi que la personne que l'on juge s'en veuille déjà assez, alors ne l'enfoncez pas.

Surtout, vous pourrez un jour vous retrouver dans cette situation que vous avez tant jugée, et là ce sera à votre tour d'endurer votre peine ,votre honte tout en subissant les critiques méchantes et les regards accusateurs.

Ce que l'on devrait faire selon moi lorsqu'un proche se trouve dans une mauvaise situation, c'est commencer par essayer de se mettre à sa place.

Tout sauf juger. Se mettre à la place de l'autre nous rend plus humain, plus compréhensible.

Cela nous aide à mieux comprendre, à chercher à savoir pourquoi?

Quand vous le faites, vous aidez cette personne. Souvent la conscience exerce sur soi-même une pression bien trop pénible, et le secours des proches est d'une valeur inestimable.

Cherchez donc toujours à comprendre et à savoir comment aider si possible.

Il n'est pas non plus question de tout banaliser et d'agir comme si la personne concernée n'avait rien fait de mal quand c'est le cas. Non.

Soyez francs. Dîtes-leur quand c'est mal tout en leur montrant que l'erreur est humaine mais qu'il faudrait éviter de recommencer.

Conseillez-les en leur disant la vérité et en étant à la fois un réconfort.

Cela évite bien de choses. Par ailleurs ça vous ouvre l'esprit.

Pour revenir à notre sujet principal, je sors avec Jersey.

Il y'a à peine une semaine et voilà que le confinement vient s'en mêler.

Il m'a demandé de venir chez lui. J'ai refusé. Je lui ai plutôt proposer de venir passer quelques temps avec moi.

Il vient ce soir. J'ai hâte et je suis en même temps un peu nerveuse.

Je ne saurais expliquer pourquoi.

Quant à Kaith, C'est à croire qu'on doit toujours avoir des problèmes.

J'ai d'ailleurs du mal à expliquer la nature de notre relation.

***Flashback***

-Tu sais ton problème Elsa?

-Parce que j'ai un problème ?

-Oui. T'assumes pas ce que tu ressens pour moi.

-J'assume. Tu es mon amie et je t'aime.

-Je suis bien plus.

Elle enlève son body tout en me fixant. Les revoilà les seins fermes que j'aime tant.

Je les contemple. Énormes. Tétons roses. Magnifiques.

-Dis-moi que tu n'en as pas envie.

-Pourquoi j'en aurais envie. T'es folle.

Elle se lève et sort de sa chambre puis revient avec un pot de yaourt.

Elle l'ouvre puis commence à renverser le contenu délicatement sur ses seins. Toujours en me regardant.

Elle passe son index sur son sein recouvert de yaourt puis le met dans ma bouche.

-T'as pas envie d'y goûter?

-...

Elle s'asseoit sur mes jambes et rapproche ma tête de sa poitrine.

Je n'ai qu'une envie téter ses seins jusqu'à ce qu'elle perde la tête.

Je me retiens. Mais ça devient de plus en plus difficile.

-Fais-le! M'a-t-elle dit à l'oreille avec une telle sensualité.

Je la regarde. Je ne peux plus me retenir c'est trop. Elle est trop bonne.

Je l'embrasse. Ses lèvres sont aussi agréables que je les avais imaginées.

Je dépose des doux baisers de sa bouche jusqu'arriver à... mes amours!

Comment avoir une poitrine si magnifique! N'importe qui l'aurait désirée.

Je passe un coup de langue sur l'un de ses tétons qui durcit automatiquement.

Je le fais avec l'autre aussi.

-Dévore-les mon amour! Ils sont tout à toi.

Ces mots me mettent dans un état second.

Je la fais coucher sur le lit. Je me mets à téter ses seins comme si ma vie en dépendait.

Elle gémit.

Je lui fais des baisers dans le cou en continuer de titiller ses tétons avec mes doigts.

J'adore. Mais... je m'arrête. Perturbée par ma conscience qui me gronde.

Je me relève. Elle me regarde.

-C'était magnifique! T'inquiète pas, la prochaine tu iras beaucoup plus loin.

La dernière fois tu n'as même pas pu m'embrasser et là regarde jusqu'où tu en es arrivée.

Prochainement on baisera bébé, sois en sûre. Ça viendra.

Je suis restée bouche bée. Elle avait raison en plus.

Je me perds, je le sens. Je tombe dans une dépravation qui n'en dit pas son nom.

Les remords encore et encore.

Je ne me reconnais plus.

***Fin du Flashback***