|| Joe || Chapitre 20 :

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Quand nous avions posé un pieds sur scène, la joie m'envahit et je n'espérais qu'une chose que le monde découvre ce bonheur d'être aimer pour ce que tu fais de tes mains, par la force de ton esprit et de te dire que cela mérite toute les difficultés du monde.

Une joie qui te fais tremblé de la tête au pieds. Un sentiment indéfectible qui te prends tout entier comme si ton corps rentrer en raisonance.

Je pleure en voyant cette foule pour moi, pour nous, et je me dis que j'ai de la chance d'avoir rencontré ses amis merveilleux, ce métier. Je suis content d'avoir connu mes fans, leurs vies, leurs peines, leurs joies, de leurs avoir donné un nouveau souffle sur le monde.

Et sur ses pensées, l'envie me prend, mes peines disparaissent pour la soirée pour vivre l'instant et d'un seul regard à mes cohéquipiers nous commençons.

Je fais un petit solo. La sensation de mes doigts sur ma guitare me donne envie d'aller plus haut, de pousser mon talent à son paroxisme. Je mets tout mon être dans mes note et comme si il n'y avait plus personne autour de moi, comme si jouait dans le vide. Tel des ailes qui poussent dans mon dos, je m'envole dans un autre espace. Un espace où je suis face à face avec le bonheur.

Quand j'eus finis. Ma bulle éclate, mes sens sont aux aguets délivrés à ce qui m'entourent. La vague de satisfaction qui me submerge devient monumentale, j'en obtient des frissons.  Le public m'acclame et Redji ne tarde pas à poursuivre, sur une durée qui me parût très longue. L'impression que le temps s'était arrêté entre mon solo et la voix de redji. Ce qui me paraissait long étant en faite une question de secondes. Les secondes éternelles.

Mon sourire était aussi grand qu'il puisse l'être, mes yeux plisés et mes doigts prêt à enchaîner.

Un tonnerre d'applaudissements se fit entendre et ne faisait qu'augmentait en réaction à la melodieuse voix de Redji.
Ses douces mélodies qui contredisent les battement roc et bruyant de mon coeur. Je l'aime. Mon coeur ne s'arrête plus et mon regard ne peut se détourner d'elle.

Et soudain on arrête tout. C'est le moment qu'on préfère entendre le seul bruit du public nous acclamant.

On entend le seul bruit des coups de pieds rythmé de Ray. Je le connais par coeur, à cet instant il ferme les yeux. Il m'a toujours dit que ce moment de silence et emplifié d'émotions si on ferme les yeux. J'avoue que j'ai déjà essayé mais ce n'est pas mon truc, ce que je préférer c'est gravé les visages de bonheur de mes amis dans ma mémoire.

Ray le ressent plus profondément. Quand il ferme les yeux c'est comme s'il écoutait les déclarations du publics, leurs amours. Il en a besoin. C'est vitale pour lui, une drogue. Il est adicte à la scène, au contact avec les personnes.

Il commença à lerver le bras, et fit des signes de chiffres.

- 3 ! Cria Ray.

"Le calme avant la tempête" Comme on dit.

Mon regard tourna vers Redji. Son  sourire fut ce qui m'acheva.

- 2

Jack fit un petit crescendo de battement. Pas assez rapide pour dépasser ceux de mon coeur en cet instant.

- 1

Le suspens est à son comble. Je respire une grande bouffée d'air.

Et la musique fuse de tout les côtés, nos âmes crient tel une raffale de son.
Ray propulse sa voix au 7eme ciel. Redji l'accompagnant tout en jouant du piano. Jack mettant un tempo des plus propulsant et moi jouant comme à mon habitude un défilé de note, se transformant en mélodie.

ButterflyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant