#Coepouses#

Partie 5

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Partie 5

****PDV de Aicha

- Hey Aicha ? Tu as dit que tu veux rivaliser avec moi non ? Alors attaches bien ta ceinture car je te jure que je ne te laisserai même pas un moment de répits. Tu voulais mon mari ? Alors bienvenue en enfer ! Tu vois la petite Malika ? Tu l’as perdu depuis bien longtemps, tu l’as mis au monde mais tu ne la connais pas comme je la connais. Je vais détruire tout ce que tu as de précieux avant de finir avec toi !

Après avoir dit cela, elle s’est retournée en chantonnant pour prendre la direction de la chambre principale. Qu’est-ce que je vais faire ? Je ne suis vraiment pas prête ! J’étais restée là, a la regarder, même quand j’étais encore dans le métier de nuit, je n’ai jamais vu une personne aussi vulgaire que cette Nafissa. Elle crie partout son mari comme si c’était une propriété qu’on peut s’approprier. Elle crie et chante sans pudeur. Pour un homme, j’ai juré que je ne vais jamais batailler mais pour mon enfant je suis prête à perdre la vie. Je l’ai perdu une première fois mais cette fois que le destin m’a remis sur son chemin, je ferai tout pour la garder auprès de moi.
J’étais revenue m‘affaler dans le salon en tapotant l’écran de mon téléphone avant que celui qui a créé tout cela ne revienne. Cinq minutes après, je revois Nafissa partir de l’autre côté de la sortie avec à sa main tout ce que nous avons payé comme tenues avec ma fille et Moctar.

- Qu’est-ce que...qu’est-ce que tu fais ?
- ...
- Nafissa c’est à toi que je parle voyons !
- Je n’ai pas envie de te parler d’accord ? Pour moi tu n’existes pas parce qu’on ne nous a officiellement pas présenté. Je n’accepte pas qu’une vieille pute comme toi achètes des choses à ma fille. Je ne veux pas que tu lui offres des choses parce que je ne sais pas de quoi tu peux être capable. S’il te plaît, fais comme moi. Ignores moi !
- Cette fille, c’est mon enfant. Tu l’as peut être adopté, tu l’as bercé et aimé comme tu le dis mais tout cela ne peut couper le lien que j’ai avec elle.
- Tu reconnais tout cela ? C’est déjà un premier pas.
- Donnes moi tout ça s’il te plaît, je n’ai pas envie d’avoir des histoires avec toi dès aujourd’hui !
- Ne t’approches pas de moi.
- Tu ne peux pas détruire des centaines de milliers de francs quand même. Elle ne les a même pas porté !
- Je n’en veux pas. Elle ne les a pas porté et ne les portera jamais. Une belle mère n’a jamais aimé la mère moins les enfants de l’autre femme de son mari et ça n’est pas avec toi que le miracle va opérer en premier.
- Ma maman s’occupe de moi, toi tu n’es pas ma maman et tu n’es pas non plus mon amie. Je ne t’aime pas et je sais ce que tu veux faire. Tu veux détruire le foyer de mes parents alors tu peux aussi me compter parmi tes ennemis.
- Malika ? Dis-je en m’accroupissant à sa taille, Écoutes moi ma fille, tout ce que ta tante t’a dit sur moi n’est pas vrai. Je t’aime et je suis ta vraie mère !
- Et tu m’as abandonné ? Je sais tout, j’étais contrainte de rester avec toi tout le long de ce séjour. Je te déteste, je te déteste de tout mon cœur. Je ne t’aime pas, je ne veux rien avoir avec toi ! Dit-elle en me poussant, restes loin de moi, elle n’est pas ma tante mais ma mère. Je l’aime plus que toi.

Je n’arrivais plus à me lever, mes sentiments étaient entremêlés, la honte, le dégoût, l’amertume. Ce que Malika a dit m’a totalement déchiré le cœur.

- hey ! Qu’est-ce qui se passe ici ? Tu es folle Malika ? C’est ta mère que tu pousses comme ça ? Dit Moctar en venant m’aider à me relever.
- Oui et après ? Cette femme n’est pas ma mère papa ! Tu me l’as imposée sans demander mon avis.

Moctar leva la main puis asséna une gifle à la petite. Ce qui nous fit toutes sursauter.

- Que je ne t’entende plus répéter cela d’accord ? D’ailleurs vas dans ta chambre maintenant ! Je ne veux même plus te revoir.
- Mon Dieu Moctar ce n’est qu’une enfant ! Comment tu peux la gifler comme ça ? Tu es devenu fou ?
- Nafissa ? Je ne t’ai pas adressé la parole d’accord ? Une enfant ? Et elle dit des bêtises comme ça ? Tu ne pouvais pas l’arrêter ? Je sais que tout cela c’est toi qui les lui a mis dans la tête. Fais attention à toi, si tu veux encore vivre avec nous, tu vas te plier à mes règles en commençant par le respect.