- 𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 𝟏𝟒 -

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ᵘⁿ ᵛᵒᵗᵉ ᶠᵃⁱᵗ ᵗᵒᵘʲᵒᵘʳˢ ᵖˡᵃⁱˢⁱʳ

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Je grimaçais, serrais les poings et tournais ma tête de droite à gauche.
Cela avait commencé il y a environ deux minutes, mais s'en était déjà trop et quasiment insupportable.
Comme le fût ma seconde nuit ici, le début de mon sommeil c'était parfaitement bien passé. Je me suis mise au lit assez tôt, très fatiguée de tout ce qui m'étaient arrivés le matin même. J'avais très rapidement réussi à trouver le sommeil, mais bien évidement il a fallut que tout ce passe mal une seconde fois encore.

Je ne dormais plus depuis deux minutes maintenant, mais j'étais prisonnière dans mon sommeil. Et en parallèle à ça, je vivais un cauchemar qui était bien réel lui. Je voulais hurler, mais aucun son ne sortait de ma bouche. Je n'arrivais qu'à bouger la tête. Pas même mes membres, et surtout mon bras gauche.
La gamine avait recommencé son petit jeux de la veille, mais encore plus prononcé et plus dure à encaisser.

Comme la nuit dernière j'essayai par tout les moyens de me défaire de ce sommeil et de me réveiller pour que cela s'arrête, ou au moin que cela devienne moin dure à supporter.
Mais comme la nuit dernière, c'était impossible. Mon corps était immobile et mes yeux toujours fermés, avec seulement ma conscience qui était en capacité de comprendre ce qu'il se passait. Et surtout de sentir la douleur qui continuait d'être depuis deux minutes, malheureusement.

J'entendais ses rires qui résonnaient dans ma tête en plus de provenir de je ne sais où précisément. Mon bras gauche me faisait horriblement mal.
Ce fantôme de merde me torturait tout en y prenant un malin plaisir en plus de la faire rire à longueur de temps. Elle sait que je suis en incapacité de la repousser ni même de me réveiller. Le moment où je dors est celui où je suis le plus vulnérable et surtout sans défense. Alors elle en profitait bien en faisant augmenter mon mal chaque fois un peu plus.

La gamine tapait mon bras blessé de la veille, plantait ses ongles et le serrait par je ne sais quel moyen.
Elle n'est physiquement pas là, pourtant depuis hier j'arrive à la sentir elle ainsi que son touché. Un touché loin d'être doux. C'était affreux, encore pire que lorsque j'y avais mis de l'alcool pour tout désinfecter.

J'avais fait en sorte que ma plaie puisse guérir un minimum, ou au moin ne plus trop me faire mal.
Là c'est foutu. Je suis même tentée de dire que c'est pour de bon. À cause d'elle, je ne risque pas d'aller mieux de ci tôt. La journée d'hier a commencé par une discussion avec TaeYong, en avait suivit une attaque de poupées dont je ne me suis pas encore bien remise et finit par un coup de lame. Moi qui voulait que tout ce passe pour le mieux aujourd'hui, voilà que tout est déjà raté.

À croire que rien de bon ne peut m'arriver tant que je suis ici. Je ne me suis même pas encore remise de ce qu'il m'est arrivé qu'un événement encore plus pire m'arrive. Et pour la plus part du temps toujours causé par cette fille morte jeune. Je commence à lentement comprendre que la vraie crainte de ce manoir n'est finalement pas TaeYong, mais belle et bien cette gamine.

Tout est de sa faute, du début jusqu'à la fin.

Je ne sais pas comment l'expliquer puisque je ne sais pas encore grand chose, mais ce qui est arrivé aux autres, à moi et TaeYong est totalement arrivé par sa faute et par sa volonté de faire peur.
Pour qu'elle raison ? Ça je n'en ai aucune idée. Et je pense que même le tueur fou ne le sait pas. Le TaeYong qui veut me buter est un ennemi, mais le principal est avant tout ce fantôme. C'est elle le fruit de tout notre malheur. Et Tae a dû sacrément recevoir, si ce n'est même toujours le cas encore aujourd'hui.

J'essaye tant bien que mal de gigoter pour me dégager de son emprise, malheureusement toujours en vain.
Je gaspille plus le peu d'énergie que j'ai pour un rien qu'autre chose. Mais je ne peux pas rester là à rien faire, à attendre qu'elle se lasse de me faire souffrir avant qu'elle n'arrête. Car combien de temps encore elle va continuer ?

Elle a l'aire de tellement aimer qu'elle serait prête à y passer toute la journée. Donc il me faut trouver une solution pour me sortir de cet Enfer. Car ça commence à vraiment peser. J'ai l'impression que mon bras n'est plus qu'un vulgaire bout de viande mort tant elle s'amuse à le triturer dans tout les sens. La douleur est affreuse. Elle m'a enlever le pansement que j'avais fait et je sentais à présent mon sang couler jusque ma main. Sans que je ne puisse faire quoi que ce soit au premier abord pour empêcher cela.

L'entité ne cesse de rire, me demandant sans arrêt si j'ai peur et si j'ai mal. Je ne peux même pas compter sur toutes les horloges qui sonnes neuf heure car il doit être tout juste six voir sept heure. Je me retrouve avec une seule solution. Comme toujours et comme hier encore.
Il faut que le TaeYong gentil reprenne le contrôle et vienne me réveiller.

J'ai cru comprendre que TaeYong aussi avait une chambre. Au bout du couloir prêt des escaliers. Je n'y suis jamais entrée car je tiens à ma vie et que pour le moment l'occasion ne c'est pas encore présentée, mais je l'ai a de nombreuses reprises vu sortir de cette pièce là.

J'essaye de respirer un grand coup et mord ma lèvre inférieure pour que la douleur soit 'passable'. Puis je rassemble toute mon énergie avant d'hurler à gorge déployée, comme pour les poupées hier.

Moi qui n'arrivait pas à prononcer un seul mot, me voilà soulagée d'avoir réussit à crier le plus fort que je pouvais. Les rires de la fille se stoppe pendant quelques secondes, le temps qu'elle comprenne vraiment ce que je venais de faire tout en étant quelque peu choquée, je pense. Puis elle reprend sa torture sur mon bras en y alla avec plus de violence, comme si avoir crier l'avait mise en rogne contre moi.

Je sers les dents tandis que plusieurs larmes coulent le long de mes joues. Jusqu'à ce que j'entende la porte de ma chambre s'ouvrir dans un grand fracas ainsi qu'une voix retentir.

«TaeYong━Soo-Ah !»

Les rires s'arrêtent à nouveau, mais pour de bon cette fois ci. Je réouvre subitement les yeux après que TaeYong est secoué mon corps dans tout les sens pour pouvoir me sortir de cette sorte de prison.
Je me redresse et le regarde,

avant de fondre en larmes.

~

Tin tin tin-

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Tin tin tin-

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𝖀 𝕮𝖆𝖓'𝖙 𝕰𝖘𝖈𝖆𝖕𝖊 ࿐ 𝑙.𝑡𝑦 ⁿᶜᵗOù les histoires vivent. Découvrez maintenant