-Chapitre 8-

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PDV Mondy

Quelque part à Port-au-Prince....

Pour une fois, je suis chez moi! Et ce matin, à part le perpétuel bruit des klaxons de voitures, qui se trouvent dans l'embouteillage, le quartier semble être dans le calme.

Allongée sur le divan se trouvant sur le beau balcon de ma chambre, je me relaxe en écoutant un mélange de bites et d'électro, une de mes sources de relaxation pour m'évader.

Mondy la salope, la dragueuse, la chaudasse, la croqueuse de diamants, la pute et j'en passe!

Ils me font bien rire malheureusement, ils feraient mieux de s'occuper de leurs propres "péchés", plutôt que des miens, car le créateur céleste, ne leur demandera sûrement pas compte, au sujet des miens!

J'amerais que ces idiots, mettent les chaussures de Rania Verturi, afin qu'ils puissent parcourir, le chemin qu'elle a parcouru, qu'ils vivent les années d'horreurs, qu'elle a vécu, tombent là où elle est tombée. Et s'ils leurs restent un minimum de force, qu'ils osent se relever, face à toute cette inextricabilité, comme Mondy l'a faite !

Car sans Mondy, je serais pire qu'un corps sans âme. Parce que Ranya, cette petite fille modèle, qui a tant tenu le monde des autres, en oubliant le sien, et qui en a duremment payer les frais, n'existe plus!

Le ciel bleu est dégagé et, le soleil étant au zénith brillant de mille feux, me fait comprendre qu'il doit être dans les midi. Quelques branches des arbres se trouvant dans notre cour, laissent passer quelques rayons de soleil, qui viennent fouetter ma peau.

Je décide de rentrer dans ma chambre, afin de me préparer pour me rendre à "La Baraque".

Un temps après...

À l'intérieur de ma salle de bain, se trouvant à l'autre bout du couloir, je m'enveloppe de ma serviette rose bonbon, après m'être doucher. L'eau ruisselle encore sur ma peau dorée et, au moment où mon regard rencontre, mon reflet dans le miroir accroché dans la salle de bain, je reste scotcher.

Cela fait assez longtemps!

Cette fois je ne vais pas me faire un rapide make-up, ni oser jeter un coup d'oeil à un miroir, pour vérifier si mon maquillage tient bien.

Non.

J'arrange mes cheveux bouclés, qui arrivent maintenant au niveau de mon dos, sur le côté (Merci perruques et extensions, pour le repos capillaire), pour oser une fois, bien regarder ce visage non surchargé de maquillage. Ce visage jeune et angélique, qui a connu tant de tourments, et ce regard... Ce regard qui est devenu vide et meurtri.

Et là, des souvenirs refoulés dans les abîmes les plus sinistres, me reviennent en mémoire. Mon poing atteri alors, illico sur le miroir, qui se fissure comme s'est fissuré mon être...

Aïe! Merde!

Ma main tremblante, est recouverte d'un liquide rougeâtre, qui n'arrête pas de couler.

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