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-Chapitre 9-

Pdv de Flame

Une légère lumière orangée, émanant du majestueux lustre de bronze, suspendu au plafond, éclaire cette petite salle discrète et chic, dont les couleurs maitresses, sont le blanc et le brun doré. Une belle et grande sculpture, en marbre blanc, se tient admirablement dans un coin de la pièce.

Assis sur l'un des nombreux canapés en cuir blanc de la pièce, avec un verre de scotch à la main, de l'autre main, je dessère cette cravate qui me donne l'envie de sufffoquer, tout en grognant.

_ Un problème Msr Flame?

Mon problème c'est toi, et ta proposition de merde. Putain Quel boulet!

Le regard sombre, je regarde sur le canapé d'en face cet homme chauve, sans doute dans la soiaine, élégament vêtu d'un costume gris, qui contraste malheureusement bien, avec le maillot blanc virant au crème, le vieux jeans troué, ainsi que la paire de sandales rouges de ce jeune garçon, assis à quelques centimètres de lui. Ses cheveux noirs décolorés qui sont en pagailles, méritent un bon séjour chez le coiffeur. Ce jeune est malheureusement classé, dans une catégorie portant le vulgaire nom de "grapyay", ici-bàs.

Avec le sourire crapuleux qu'affiche le sexagénaire, rien ne m'étonne dans la proposition des plus sordides, qu'il vient de me faire. Lui et ses paires, souhaitent pouvoir déstabiliser le gouvernement en place, qui est, je dois dire, déjà mal barré.

_ Msr Beaumont...
Commençai-je duremment.

_ Excusez-moi, mais c'est Bermont. Bermont de...

Ce crétin n'a même pas eu le temps d'achever sa phrase, que mon verre de scotch, fut propulser sur le mur se trouvant derrière lui.

Faut jamais, Jamais m'interrompre!

Le jeune garçon, pas plus de 16 ans je dirais, aux traits sévères, sans doute marqué par l'injustice, et la dureté de la vie dans ce pays, qui grâce à lui en passant, la 'crapule' est arrivé à avoir cet entretient avec moi, a eu un soubresaut, en assistant à cette scène, en étant toujours assis aux côtés de la 'crapule'.

Malgré le climatiseur en marche, des gouttes de sueurs froides, perlent sur le front du sexagénaire.

Au moins, ce crétin sait qu'il a mit ses pieds, directs dans la fausse aux lions!

Un long silence s'installe dans la pièce, "Blayz" mon fidèle bras droit, vêtu d'un simple chemisier beige et d'un jeans, est debout près de la porte d'entrée entrain de fumer. Me connaissant bien, il ne bronche pas, pas même lorsque le verre s'est brisé, en mille morceaux sur le plancher, car il est habitué à pire que cela. ON nous a aussi entraîné pour ça...

_ Donc! Je disais que vous voulez que je fasse kidnapper des innocents, violer des jeunes femmes, attaquer des investisseurs etc... Afin de les terroriser pendant que vous, vous fesiez mumuse, pour créer votre place au pouvoir ?