— llewyn !
les étoiles se dessinaient au dessus de nos têtes,
la nuit noire absorbait le peu de jour restant.vous étiez tous là,
au sommet de la colline.tu m'attendais,
un large sourire aux bords des lèvres.qu'est-ce que j'aimais voir ce sourire,
tes yeux étincelants,
et tes pommettes rosies.j'atteignais le groupe alors que la musique commençait tout juste à se faire entendre.
je ne pouvais cesser de t'observer.
tu paraissais si heureux,
alors que je n'étais qu'une coquille vide désireuse d'amour.ton regard se posait parfois sur moi,
sans jamais s'y attarder.l'espoir fait peut-être vivre,
mais la douleur rend encore plus vivant.et c'est cette douleur qui m'atteignit le cœur quand je te vis l'embrasser.
je partis alors,
laissant derrière moi une idylle impossible.car sous ces étoiles brillantes,
je pu entendre mon organe vital se briser en milles morceaux.