LES DÉSIRS DE L'AMOUR

le fer

          Miwaka se lève de bonne heure, à son chevet une feuille plus stylo et un problème sous le coude."mais finalement que dois-je faire réellement ? dois-je fuir de cette fichue mission ?non non..je ne ferai qu'empirer les choses.et puis pourquoi pas informer mon père,lui qui a grandi dans le guetto?non non il va appeler les flics certainement avec l'appui de sa femme...pffff je ne sais plus où je suis, pourquoi moi?merde!dois-je déjà  penser à  rédiger un testament ?pffff oorrrh qu'est ce que je raconte d'abord?"....un Miwaka pensif ce matin.

         le célibataire de 27 ans est embarrassé au fait que la moindre erreur causera sa mort à coup sûr et donc choisit de s'y mettre sérieusement en appelant Okar....

-miwaka:biiiiiiiiiippp...3x

-Okar: Allô mec !...

-Miwaka :type brave, comment ?tu as bien dormi j'espère ?

-Okar:plus ou moins frère et de ton côté ?

-Miwaka :c'est dur frère,cela dépasse mes espérances,mec c'est une affaire de dingue.il n'est plus question de faire des tartes dans la pâtisse,mais une affaire de gun!mec je me vois en gangster et tu sais que j'ai horreur de la violence...

-Okar :détends toi gros,tu es un homme et personne ne va te lâcher car on est tous mouillés.celui qui se retire fait couler les autres,et ce n'est pas cette connerie qui va briser notre amitié ;tu en es capable donc te dégonfle pas.au fait il y a l'oncle "Ngor" qui a déjà commencé à chercher les renseignements sur le type du pétrole et je pense qu'il est sur la bonne voie.

-Miwaka :cool,on va attendre de voir ce que cela va donner et prions que ce soit bénéfique.bon je te laisse,je passe tout à l'heure à la buvette pour une ou deux choses avec les employés, à plus.

        Il roule jusqu'à sa buvette,une affaire qui marche plutôt bien, principale source de revenus pour Miwaka.mais aujourd'hui il y doit aller faire les comptes de la semaine comme chaque week-end .... arrivé surplace,il constate l'air sinistre de ses employés et cela n'est pas normal et interroge sa plus ancienne du service,Mara,qui est devenue comme de sa propre famille.

-Miwaka : bonjour maman,qu'est ce qui se passe ici?

-Mara:comme quoi donc boss?

-Miwaka :bah je ne sais pas,je ne vous sens pas comme tous les matins,cette joie...tu sais de quoi je veux parler,me fais pas balader s'il te plaît.

-Mara:c'est justement à nous de vous le demandez Miwaka.depuis quand fais-tu toute une semaine sans pourtant passer nous rendre visite au boulot ?alors on a cette impression qu'il n'y a rien qui marche, peut-être des ennuis.

-Miwaka :ok d'accord, rassemble tout le monde dans le salon,j'ai à vous parler maintenant.....la dame réunit tout le monde dans la place rapidement.

-Miwaka : bonjour tout le monde! déjà je m'excuse du fait que cela vous ait touché mentalement du fait que je ne me suis pas présenté à vous dans la semaine.c'est vrai que quand j'ai des occupations,je vous le dis mais là j'avais tellement de choses à faire au point de me passer de ma propre famille.je ne vais pas vous rappeler le temps qu'on a eu, surtout la détermination de nos efforts car chacun contribue à la bonne tenue de ce restaurant,donc de ma vie aussi que de la vôtre.pour me faire pardonner,je vais vous réserver une surprise,avant que je parte d'ici chacun comprendra.alors je suis là,plus la peine de vous faire du souci pour un grand garçon comme moi,allez bon travail à tous !!!***le discours fini,il est rattrapé par Mara dans le coin.

-Mara:comme toujours,tu places des mots justes pour nous redonner espoir,mais moi j'ai ce sentiment que tu n'es pas bien en ce moment,je te connais très bien toi....

-Miwaka :hum toi là,je ne veux pas,tout baigne ma chérie.je pète la forme et je t'assure que si j'étais en situation je te l'aurais déjà dit,tu le sais au moins.

-Mara:ok ok d'accord,mais cela n'a pas intérêt à tomber dans mes oreilles tes embrouilles si non....

         Miwaka se met à faire l'inventaire avec sa caissière,comme la clientèle a été forte ces derniers mois,les recettes sont bénéfiques.sur ce,il finit et ordonne à la caissière de donner à tout le monde une somme de 10.000frs comme cadeau en fin de journée et d'ajouter 30.000 frs sur leur salaire de ce mois.il dit au-revoir à ses employés,et retrouve le chemin du retour.il rentre se rafraîchir, surtout profiter du calme pour essayer de penser à tout ce tralala.pendant qu'il gare sa voiture devant chez lui, arrivé au bas de sa porte il est appelé par Zamter.

-Miwaka : oui que veux-tu encore cette fois?

-Zamter: bonjour monsieur le responsable !je t'ai vu à l'oeuvre tout à l'heure avec tes employés, très touchant ce que tu as fait avec eux.cela prouve que tu es un bon gar.

-Miwaka :non mais quoi?tu me surveilles?mais c'est quoi ce délire ?si c'est comme ça j'arrête moi,je n'ai pas besoin qu'on me colle aux basks,je ne suis pas un gosse je te rappelle...

-Zamter :mollo jeune homme,je ne te surveille pas,je mangeais juste un bout dans les parages.mais je ne t'ai pas appelé pour cela,je t'ai appelé pour te dire que j'ai de bonnes choses comme t'aider à découvrir d'autres business,je te finance si possible.

-Miwaka :non!merci je ne veux pas de ton aide empoisonnée,je n'ai rien demandé d'ailleurs monsieur le généreux.

-Zamter :bon de toutes les façons cela ne servira à rien qu'on en discute maintenant,quand vous viendrez le soir,on va en discuter autour d'un verre... raccrochage..

-Miwaka :il se prend pour qui celui-là ? n'importe quoi!

  
       Miwaka entre dans la maison et allume la télé,un peu de foot fera du bien.il essaie de manger,mais l'appétit n'est plus vraiment une histoire d'amour,il range le reste au réfrigérateur et se met à jouer de la console en attendant le rendez-vous.