Kimetsu no Yaiba (Tanjirô x OC)

Chapitre 6

Point de vue d'Akemi

Je me réveille avec une sensation étrange, comme si une présence invisible me surveillait. Mon cœur se met à battre la chamade, et je me tourne lentement, redoutant de découvrir un visage inconnu dans l'obscurité.

Mais à ma grande surprise, c'est Tanjirô que je vois, paisiblement endormi à côté de moi. Son visage est calme et serein, ses longs cheveux noirs s'étalant sur l'oreiller.

Un flot de questions envahit mon esprit. Qu'est-ce que je fais dans le même futon que Tanjirô ? Qu'est-ce qui s'est passé hier soir ? La panique s'empare de moi, et je me sens rougir de honte.

Mes souvenirs reviennent peu à peu. La mission périlleuse, la fatigue écrasante, la chaleur du feu de camp... et puis, plus rien. Un trou noir dans ma mémoire, juste avant de m'endormir.

FLASH BACK DE LA SOIREE

Nezuko, paisiblement endormie dans un coin, semblait profiter de cette ambiance sereine. Mais cette quiétude fut soudainement brisée par un gargouillement sonore, semblable à un cri primal provenant de l'estomac de Zenitsu.

"J'ai faim !" s'exclama-t-il, son visage grimaçant trahissant la douleur de son ventre vide.

Inosuke, toujours aussi rustre et direct, lui rétorqua :

"Tu n'as qu'à te faire à manger toi-même !"

Zenitsu soupira, soulignant son manque de talent culinaire :

"Je ne suis pas très doué pour me faire à manger."

Inosuke haussa les épaules, un air de défi sur son visage :

"Bah débrouille-toi au lieu de te plaindre !"

Zenitsu, exaspéré par le manque de compassion d'Inosuke, refusa de s'en laisser conter :

"Je n'ai pas envie !"

Tanjirô, toujours calme et posé, intervint, sa voix douce apaisant la tension montante :

"Je peux te faire à manger si tu veux, Zenitsu."

Un large sourire illumina le visage de Zenitsu, tel un soleil rayonnant après la pluie.

"Vraiment ? Merci Tanjirô ! Tu es le meilleur !" s'exclama-t-il, sa gratitude sincère résonnant dans la pièce.

Mais sa joie fut de courte durée, semblable à une fleur qui fane dès l'aube.

"Excuse-moi Tanjirô," ajouta-t-il, un air penaud assombrissant son visage, "mais je préfère que ce soit une fille qui me fasse à manger."

Inosuke, un sourire narquois sur les lèvres, enfonça le clou, tel un marteau impitoyable :

"Y'a pas de filles dans cette pièce."

Je me sentis soudainement visée, comme une flèche décochée en plein cœur.

"Euh, je compte pas ?" demandai-je, ma voix tremblante trahissant ma blessure.

Inosuke me fixa avec un air perplexe, puis détourna le regard, incapable de soutenir mon regard.

"Toi, tu comptes pas vraiment," marmonna-t-il, sa voix hésitante trahissant son embarras. "Tu ressembles plus à un euh..."

Je le pressai de répondre, impatiente de connaître la suite de sa pensée, mon esprit bouillonnant d'une colère grandissante.

"À un quoi ?" insistai-je, ma voix vibrante de frustration.