Kimetsu no Yaiba (Tanjirô x OC)

Chapitre 29

Alors que les jours s'écoulaient, l'atmosphère d'intensité et de concentration continuait de régner lors de mon entraînement. Chaque jour apportait son lot de défis et de progrès, mais pour moi, il y avait une nouvelle source d'anxiété : l'entraînement avec le pilier du vent, Sanemi.

J'avais entendu parler de Sanemi, ses exploits étaient légendaires, mais sa réputation n'était pas ce qui me faisait peur. C'était son tempérament impitoyable et son exigence sans compromis qui m'intimidaient le plus. Il était connu pour être intraitable avec lui-même et avec les autres, et je craignais de ne pas être à la hauteur de ses attentes.

Le jour de notre premier entraînement ensemble approchait, et avec chaque heure qui passait, mon anxiété grandissait. J'essayais de me rappeler que c'était une opportunité de croître et d'apprendre, mais la peur persistait dans les tréfonds de mon esprit.

Le matin du premier jour de notre entraînement, je me retrouvai face à Sanemi, les mains moites et le cœur battant la chamade. Son regard scrutateur semblait sonder mon âme, évaluant ma détermination et ma force intérieure.

Pourtant, malgré ma peur, je m'efforçai de rester forte. Je savais que cet entraînement était une étape cruciale dans ma progression en tant que pourfendeuse, et je refusais de reculer devant le défi qui se présentait à moi.

Avec un souffle profond, je me préparai à affronter ce qui allait venir, déterminée à prouver ma valeur et à surmonter mes peurs, quelles qu'elles soient.

Sanemi commença notre entraînement en reprenant les bases, me guidant à travers les mouvements fondamentaux avec une patience que je ne lui aurais pas soupçonnée. Malgré son tempérament réputé pour être impitoyable, je sentis une certaine bienveillance dans ses instructions, comme s'il comprenait mes craintes et était déterminé à m'aider à les surmonter.

Nous recommençâmes depuis le début, en revisitant chaque mouvement, chaque technique, jusqu'à ce qu'ils deviennent des gestes naturels pour moi. Sanemi observait chacun de mes mouvements avec une attention minutieuse, ne laissant passer aucune erreur, mais reconnaissant aussi mes progrès avec un regard satisfait.

Au fil de notre entraînement, je réalisai que malgré mes craintes initiales, Sanemi était un mentor exceptionnel. Son exigence et son dévouement envers l'excellence m'inspiraient à donner le meilleur de moi-même à chaque instant. Je sentais mes compétences s'aiguiser sous sa direction, repoussant mes limites et me poussant à atteindre de nouveaux sommets.

À la fin de notre session d'entraînement, Sanemi me fit un signe de tête approbateur. "Tu n'as pas perdu les bases, Akemi", déclara-t-il d'une voix calme mais ferme. "Continue à travailler dur, et tu deviendras une pourfendeuse redoutable."

Satisfait de la reconnaissance de Sanemi et galvanisée par ses encouragements, je me suis plongée dans un entraînement intensif, déterminée à repousser mes limites et à perfectionner mes compétences. Pendant deux semaines entières, je me suis consacrée corps et âme à ma formation, m'entraînant sans relâche, jour et nuit, sans prendre le temps de me reposer.

Chaque instant de repos était mis de côté au profit de l'amélioration de mes compétences, et chaque goutte de sueur versée était un pas de plus vers ma progression. Les jours se sont enchaînés dans un tourbillon d'efforts et de détermination, chaque répétition de mouvement, chaque exercice répété inlassablement, me rapprochant un peu plus de mon objectif.

Malgré la fatigue grandissante qui pesait sur mes épaules et l'épuisement qui menaçait de me submerger, je refusais de fléchir. La vision de mes objectifs, la promesse de devenir plus forte et plus habile, me donnait la force de continuer, même quand mes muscles criaient grâce et mes paupières pesaient lourdement.