Air Marin Et Embruns

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Toujours à la quête d'endroit extravagant et méconnu, je fit halte, cette fois ci, dans le petit port de Doëlan dans la région bretonne du Finistère sud. De mes jambes fatigué d'un voyage long et bien rythmé je traversait le petit pont qui reliait les deux rives de ce village extraordinaire. Tout le long des deux rives (gauche et droite), sillonaient deux sentier de terre au charmes inégalable. J'emprunta celui de droite. Sous la végétations abondante, je me glissais sous quelques buissons pour avoir une observation correcte. Le village de Doëlan était un port bordé de quelques maisons sur ses côtes. Leurs architecture bretonne, reconnaisable parmi tant d'autres grâce à leur bleu foncé et ce blanc clair, jetaient un voile de tradition sur cet endroit bien tranquille. Le port était calme. Les bateaux alignés comme des quilles, tanguaient au peu de courant que les vagues produisaient. Les grands mâts des voilier bougeaient à la cadence des échasses d'un clown. Les mouettes posées sur ces derniers, le regard calme et posé, guettaient l'approche de possible poissons et autres proies qui assouviront leur faim. Les rochers habillés d'une algues verte virant au fluo, soutenaient chaque jours le poids du temps sur eux. Toujours aussi forts et résistant face à la corrosion de l'eau, ils s'émiettaient à force. Le cormoran, narguant la faune aérienne par sa grandeur spectaculaire, planer dans l'atmosphère marine. Un crabe vert arpentait les bout de sable hors de l'eau. Ses pattes fines et légères ébruitaient de léger cliquetis sur le moindre rocher foulé. Il fallait être discret et ne pas finir dans le gosier d'un des oiseaux, épiant depuis leur corridor. Aux vieux rocs, déjà cité, étaient aggripés quelques moules bien paresseuse. Leurs amis pastels et bigorneaux étaient de mêmes. Décorant les roches plus grises qui soit, elles vivaient la vie d'une sérénité irréductibles. Toujours depuis mon buisson, je vis en mer quelques chalutier et bateaux de plaisance en mer. Domptant cette dernière de leurs coques en plastique, ils jouissaient de ses richesses profondes. Les reflets du Soleil sur toile d'un bleu indigo, créaient l'effet d'un miroir. Une digue, construite à la fin du port perpendiculaire à lui, servait à certains bateaux de pêches à s'accoster. Marcheurs et intéressés pouvaient s'y aventurer et comtempler ce magnifique tableau qu'est la mer. Me relevant de mon observatoire, je partis sur cette digue à la recherche d'une vue meilleure. Mon choix me semblait bon. J'admirais désormais ce magnifique phare vert clair au nuance de pistache. Le phare, la lampe des marins, la Bretagne en cumule un belle lignée. Celui là n'étais pas seul . Un autre, jumeau à celui ci, plus en retrait, était rouge bordeaux. Chacune de ces deux tours érigées, projetait un faisceau lumineux en direction de la mer pour guider les matelots aux port la nuit tombée. Il se faisait tard dorénavant. Je me mit en route, laissant derrière moi un paradis sur Terre. Un jour j'y retournerais.

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Cette histoire est un spéciale car elle parle du village de mon grand père et de mes observations personnelles par rapport à cette baie qu'est Doëlan. Elle me tenait à cœur non seulement pour la symbolique derrière mais surtout grâce à sa beauté sans renom. Vous pouvez voir le village sur des cartes postales bretonne, son port est assez célèbre. Partageait vos avis sur mes écrits en commentaire et puis à bientôt !

                                          Arthur. R

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 04, 2020 ⏰

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