À un poète

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Tu es la bouche des misérables,
Te dira Césaire.
Finis ton ancre même dans l'air
Pour relater leurs afflictions déplorables.

Tu t'es choisi porte-parole,
Reclame en faveur de ces désespérés.
Ta plume est si forte qu'elle peut apaiser
Toute douleur. Joues ton rôle.

Sois courageux, la lutte est dure.
Et ton esprit, c'est là où est le génie.
Laisse ton arme pousser ses cris,
En des jour impies, elle amène la joie pure.

Hausse ta voix, bois ta souffrance,
Arme toi pour les désarmés.
Et quand les vautours veulent t'altérer,
Supprime en toi la jouissance.

 Cher poète !

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